zimzimcarillon
26 avril 2013

L'Aristoloche, l'herbe à la paresse

Poison de terre, Serpentaire, Herbe à la paresse*, Sarrasine, Siphon... Cette plante grimpante vénéneuse à l’allure nonchalante, parée de jolies feuilles en forme de cœur, se répand sur les haies et les buissons. Ses fleurs jaunes à l’odeur déplaisante, ont une forme de cornet rempli d'un nectar qui attire et emprisonne les insectes. Son fruit en forme de poire contient de nombreuses graines que les fourmis dispersent, veillant ainsi à la bonne reproduction de la plante. Douée de nombreuses propriétés, on usait autrefois de ses vertus tonifiantes et stimulantes pour faciliter les accouchements, soigner les contusions et les morsures de serpents. Naguère, on l'utilisait dans les rituels de désenvoûtement. En fumigation, les graines d'Aristoloche portent bonheur et libèrent des maléfices. Plantée à droite de l'entrée des étables, elle protège le bétail des enchantements. L’Aristoloche pilée, mélangée avec une grenouille broyée, fera fuir infailliblement tous les animaux rampants !

* On la nomme "Herbe à la paresse" pour son aspect nonchalent.

Aristolochia clematitis (modified) Prof. Dr. Otto Wilhelm Thomé Flora von Deutschland, Österreich und der Schweiz 1885, Gera, Germany.


MAGIE VERTE, les herbes et les arbres enchantés


Ces œuvres sont protégées par une certification CLEO qui confère à son auteur une date de création certaine sur son œuvre. Une signature numérique atteste de cette antériorité. Elle est soumise aux dispositions du Code de la Propriété Intellectuelle. Toute reproduction ou représentation totale ou partielle doit faire l’objet d'une demande d'autorisation auprès de l’auteur. Concept et titres déposés et enregistrés à l'INPI : Institut National de la Propriété Industrielle.

23 avril 2013

Les Rencontres d'Arles photographie 2013, Lauréats

21 avril 2013

Le Cerf, un animal hautement symbolique

Doux et tranquille, le Cerf se distingue des autres animaux de la forêt par la couleur et la forme de sa haute ramure qui le font ressembler à un arbre. Porteur de nombreux symboles, on lui attribue des qualités de noblesse et de majesté, il est l'incarnation de la puissance, de la virilité et de la fécondité. Ses bois qui tombent chaque année et repoussent au printemps, évoquent la nature dans son éternel recommencement. Les anciens lui donnaient une très longue vie : quatre fois autant que la corneille et neuf fois autant que l’homme ! Il fut de tous temps l’emblème des dieux, des rois et des sorciers qui utilisaient sa ramure pour se parer. Les Gaulois avaient un dieu à la tête ornée de bois de Cerf nommé Cernunnos. Diane, souveraine des bois et des forêts, parcourait l’univers sur un char tiré par quatre Cerfs et Merlin l'enchanteur se montrait parfois sous l'apparence de cet animal. Il y a bien longtemps, les bois d’une grande dureté de ce cervidé, servaient à la fabrication d’outils tranchants et de peignes. Au moyen-âge, on pensait que les bois de Cerf avaient des propriétés curatives et magiques contre certains maux, la ramure droite étant plus efficace que la gauche quand on la brûlait. Aussi, la poudre de ses bois protégeait les semences des intempéries. Ennemi des serpents, on raconte que le Cerf est funeste à ces derniers et que son souffle puissant les arrache de leur repaire, pour les écraser sous ses pieds. Ceux qui portent une dent de Cerf sur eux ou dorment sur une peau de Cerf seront protégés contre les reptiles qui prendront aussitôt la fuite. On prétend qu’une pierre fabuleuse se forme dans son œil à laquelle on attribue des propriétés merveilleuses contre les venins. Ses larmes sont aussi un remède à certaines maladies. La chasse et la capture du Cerf sont le sujet de nombreuses légendes. On le dit sensible à la musique et aux accents de la flûte en particulier qui l’enchante. Il se couche même pour l’écouter et les chasseurs usent de ce moyen pour le distraire et le capturer. Messager entre le monde des dieux et celui des hommes, ce grand herbivore est aussi un animal psychopompe qui guide l’âme des défunts dans l’au-delà. Solitaire, nocturne et crépusculaire, le Cerf est remarquable par sa ramure et sa silhouette élégante et légère !

"Cernunnos", 2012, série Fables © Cécile Decorniquet

 


Découvrez l'univers de la photographe Cécile Decorniquet


Ces œuvres sont protégées par une certification CLEO qui confère à son auteur une date de création certaine sur son œuvre. Une signature numérique atteste de cette antériorité. Elle est soumise aux dispositions du Code de la Propriété Intellectuelle. Toute reproduction ou représentation totale ou partielle doit faire l’objet d'une demande d'autorisation auprès de l’auteur. Concept et titres déposés et enregistrés à l'INPI : Institut National de la Propriété Industrielle.

18 avril 2013

La Belette, un petit animal rusé doué de pouvoirs magiques

Petite belle, Dame belette, Petite marraine, La jolie bête, Belle dame, Petite fiancée… Fort vive et rusée, la belette est un petit mammifère carnassier au museau pointu et à la fourrure roussâtre qui mène une vie très active. Son corps fin et sa légèreté lui permettent de se faufiler par les fissures les plus étroites. Véritable fléau des basses-cours, elle vole les œufs et emporte les poussins un par un après les avoir mordu d’un coup de dents. Les poules sont pétrifiées de terreur quand elles entendent la belette. En hiver, elle habite ordinairement les greniers, les étables et les granges. En été, elle parcourt les champs et les prairies à la recherche de petits rongeurs à dévorer qu’elle poursuit jusque dans leur terrier. Grimpeuse agile, elle monte sur les arbres pour piller les nids et se cache dans les buissons pour attraper les petits oiseaux et les chauves-souris dont elle suce le sang. Parfois, elle est si hardie qu’elle s’attaque aux animaux plus gros qu’elle comme le chat avec qui elle se bat. On prétend aussi qu’il y a beaucoup d’antipathie entre la belette, le corbeau et la corneille parce qu’elle mange leurs œufs. Depuis l’antiquité la belette fait l’objet de beaucoup de croyances et de superstitions. Née d’une métamorphose, elle se nommait autrefois Galanthis. Suivante d’Alcmène, elle facilita les couches de sa maîtresse par une ruse mensongère, permettant ainsi la naissance d’Héraclès. Pour cette perfidie, Héra la changea en belette, la condamnant à faire ses petits par la bouche, instrument de son mensonge. Les anciens croyaient que son souffle était venimeux et qu’il faisait enfler la tête et le ventre des bêtes. On raconte encore aujourd’hui qu’elle vole la voix, que son regard fascine les lièvres et qu’elle vient manger le linge dans les armoires. Douée de pouvoirs magiques, elle use d’une herbe mystérieuse dont elle a le secret, qui lui permet de retrouver la santé et de résister aisément au venin des reptiles et des crapauds. Grâce à cette herbe enchantée, connue d’elle seule, la belette serait capable de redonner la vie et de combattre le dangereux Basilic au regard pétrifiant, créature mythique, mi-coq mi-serpent ! Animal de mauvais augure, sa rencontre serait un présage funeste autant que le chat noir. Si une belette vous coupe la route et part vers la gauche, elle annonce une mort prochaine. Jadis, sa chair était employée contre les poisons et les morsures de serpent. Son foie pris en poudre guérissait les vertiges, son cœur séché, mêlé à un peu de cire soulageait les maux de tête et sa cervelle soignait l’épilepsie. A la fois symbole de vie et créature maléfique, la belette a été de tous temps crainte et respectée par les gens superstitieux, de peur de s’attirer la vengeance de ce petit animal rusé et malicieux !

Image from page 149 of journal Die Gartenlaube, 1870.

 


MAGIE VERTE, les herbes et les arbres enchantés


Ces œuvres sont protégées par une certification CLEO qui confère à son auteur une date de création certaine sur son œuvre. Une signature numérique atteste de cette antériorité. Elle est soumise aux dispositions du Code de la Propriété Intellectuelle. Toute reproduction ou représentation totale ou partielle doit faire l’objet d'une demande d'autorisation auprès de l’auteur. Concept et titres déposés et enregistrés à l'INPI : Institut National de la Propriété Industrielle.

10 avril 2013

Les Gnomes, esprits de la terre

Explorateurs des profondeurs, ces petits êtres tout ridés sont les habitants des entrailles de la terre. Leur mission est de veiller sur les mines, les gisements d’or et de diamant. Gardiens des richesses souterraines, les gnomes sont vêtus d’habits ornés de pierres et dorment dans de sombres cavernes. Leur vue perçante leur permet de se déplacer dans l’obscurité. On dit qu’ils ont le don de se rendre invisibles et de rétrécir pour se faufiler à travers les fissures les plus étroites. Réputés pour leur savoir et leur intelligence, les gnomes ont une grande connaissance du passé et de l'avenir. Ils vivent fort longtemps mais leur âme est mortelle. Bienveillants, ils protègent les humains qui travaillent dans les mines et leur révèlent, parfois, les secrets d’antiques chemins où se trouvent enfouis des monceaux d’or et de fabuleux trésors. Cependant, un gnome de mauvais caractère associé aux ombres de l’Enfer, peut faire trembler la terre. Esprit de la terre, tu détiens le secret des pierres, en toi réside toute les connaissances et le savoir de l’univers !

 

Article : Oraison des Gnomes

But how do I get into the mountain, the gnome boy asked - John Bauer, 1919.

 


MAGIE VERTE, les herbes et les arbres enchantés


Ces œuvres sont protégées par une certification CLEO qui confère à son auteur une date de création certaine sur son œuvre. Une signature numérique atteste de cette antériorité. Elle est soumise aux dispositions du Code de la Propriété Intellectuelle. Toute reproduction ou représentation totale ou partielle doit faire l’objet d'une demande d'autorisation auprès de l’auteur. Concept et titres déposés et enregistrés à l'INPI : Institut National de la Propriété Industrielle.

8 avril 2013

La Pie bavarde, un oiseau turbulent et malicieux

Jaquette, Agasse, Margot, Jacasse, belle rapineuse, Pica pica… On la dit bavarde, voleuse, rusée et curieuse, montrant de la malice et un certain penchant à la moquerie avec son babillage rauque et malfaisant. Cependant, la Pie est intelligente au moins autant que le corbeau. Talentueuse, elle imite le langage humain, aime prononcer des paroles et en apprendre. Elle contrefait la voix des bêtes, le son des instruments, chante à merveille et peut se laisser mourir de dépit lorsque sa langue ne peut imiter le son de nouveaux mots. La Pie fait des provisions et met beaucoup d’art à construire son nid en haut des grands arbres, qu’elle tapisse d’herbes douces à l’intérieur et d’épines à l’extérieur. Elle l’embellit avec des objets scintillants qu’elle dérobe, car la Pie a une passion pour tout ce qui brille. Quand son nid à été découvert par l’homme, elle transporte ses œufs ailleurs. Tendre avec ses petits, elle éloigne avec témérité les intrus et chasse à grands cris tous ceux qui osent s’approcher du nid. Du haut de son perchoir, elle surveille son territoire et dénonce les méfaits. Toutefois, c’est une pilleuse de nid, elle gobe les œufs des autres oiseaux dès qu’ils partent se restaurer et fait volontiers la guerre aux petits rongeurs. Autrefois, une Pie crucifiée dans une étable protégeait les bêtes des esprits malfaisants et quelques gouttes de son sang ressuscitaient les héros et aidaient à guérir certaines maladies. Manger de la Pie rendait vertueux et aiguisait la vue. En bouillon, elle soignait les manies et la mélancolie. Aujourd’hui encore, lorsqu’elle jase plus qu’à l’ordinaire on dit qu’elle annonce la pluie. En magie, on prétend que les sorcières prennent l’apparence d’une Pie pour se transporter dans les airs et qu’elles aiment les manger rôties. Les Pies évoquent la fable des orgueilleuses Piérides. Ces neuf sœurs, fières de leur nombre et de leurs talents, se comparaient aux Muses et osèrent leur disputer le prix du chant. Vaincues, elles s’emportèrent en invectives contre leurs rivales et ajoutèrent l’injure et la menace à leur audace. Les dieux les changèrent aussitôt en Pies. Sous cette forme nouvelle elles gardèrent leur incessant bavardage et leur vanité. La Pie qui jacasse et s’agite sans cesse, est un oiseau que l’on entend avant de le voir et son plumage noir et blanc aux couleurs changeantes révèle son ambivalence. En effet, c’est un bien vilain défaut que de vouloir trop parler, d’étourdir sans réfléchir, de ressasser les paroles d’autrui dont on tire mille choses pour le mal que l’on veut faire !

Magpie des oiseaux néerlandais décrits par Cornelius Nozeman,
et édité par Jan Christiaan Sepp, libraire, 1770.

 


MAGIE VERTE, les herbes et les arbres enchantés


Ces œuvres sont protégées par une certification CLEO qui confère à son auteur une date de création certaine sur son œuvre. Une signature numérique atteste de cette antériorité. Elle est soumise aux dispositions du Code de la Propriété Intellectuelle. Toute reproduction ou représentation totale ou partielle doit faire l’objet d'une demande d'autorisation auprès de l’auteur. Concept et titres déposés et enregistrés à l'INPI : Institut National de la Propriété Industrielle.

6 avril 2013

L’escarboucle, une pierre précieuse fabuleuse

Très estimée par les anciens qui lui accordaient des propriétés magiques, l’escarboucle est une pierre d’un incarnat si vif et si étincelant qu’elle brille sous les vêtements ! Consacrée au Soleil, elle orne le palais de cet astre à cause de sa couleur rouge flamboyante incroyablement lumineuse. La clarté exceptionnelle qui se dégage de cette pierre, la fait luire comme un charbon ardent dans l’obscurité quand elle est exposée longtemps aux rayons de l’astre du jour ou à la clarté de la lune. L’escarboucle, nommée aussi draconitite, est la pierre qui brille pendant la nuit au front des vouivres et des dragons laissant une longue trainée de feu aveuglante que les yeux des humains ont peine à supporter. Enchanteurs et magiciens endorment ces derniers et les décapitent pour leur ravir cette pierre magique plus fabuleuse encore que le dragon lui-même. Cependant, prenez garde car elle engendre la mort de celui qui cherche à s’en emparer. Autrefois, elle rendait invulnérable les chevaliers du moyen-âge dont l’écu s’ornait en son milieu d’une escarboucle. Cette pierre si singulière, qui se développe pendant les éclipses de lune, à des vertus et des usages extraordinaires. Chassant les mauvaises pensées, elle éveille l’esprit et détourne le regard des méchants. Elle préserve de la peste, guérit de la jaunisse, de la goutte et du mal d’yeux et procure des songes agréables. Cependant, elle prédit infortune et malheurs en perdant de son éclat et de sa couleur. Les esprits aériens craignent l’escarboucle et l’évitent car leurs pouvoirs s’amenuisent quand ils sont près d’elle. La mystérieuse escarboucle au pouvoir éclairant, que nul homme ne peut atteindre et que nulles ténèbres ne peuvent éteindre, retient en elle une lumière admirable qui répand mille feux d’un éclat merveilleux !

 

Escarboucle : nom que les anciens donnaient au rubis et à toutes les pierres précieuses brillant d’un vif éclat rouge et dont ils ont dit beaucoup de merveilles.

Livre des Propriétés des Choses. Liber de proprietatibus rerum
Barthélémy l'Anglais (12..-1272), auteur
Jean Corbichon (13..-14..), traducteur
Moyen-âge
Manuscrits à peinture
BNF, Manuscrits occidentaux, français 134, fol. 262v

 


MAGIE VERTE, les herbes et les arbres enchantés


Ces œuvres sont protégées par une certification CLEO qui confère à son auteur une date de création certaine sur son œuvre. Une signature numérique atteste de cette antériorité. Elle est soumise aux dispositions du Code de la Propriété Intellectuelle. Toute reproduction ou représentation totale ou partielle doit faire l’objet d'une demande d'autorisation auprès de l’auteur. Concept et titres déposés et enregistrés à l'INPI : Institut National de la Propriété Industrielle.

4 avril 2013

Le miel, nourriture des dieux

Bienfait de la nature, don du Ciel, sirop de vie, nectar divin, rosée des astres, liqueur dorée… Par sa nature solaire, sa douceur et sa vertu à guérir les mortels, le miel évoque la sagesse divine et la vie éternelle. Il était réputé autrefois comme une substance merveilleuse et l’abeille comme une créature sacrée. Fort estimé chez les anciens, le miel était considéré comme une panacée, un baume salutaire purifiant l’âme et l’esprit qui prolongeait la vie et adoucissait les sentiments. La cire d’abeille servait d’emplâtre, on l’employait pour soigner les tumeurs et les plaies. Le miel entrait dans un grand nombre de préparations et dans la fabrication de l’hydromel, une boisson excellente qui fortifiait l’estomac et apportait santé et joie. On dit que le miel est un nectar divin qui confère l’immortalité. Première nourriture de Zeus, il était donné en offrande aux dieux et aux morts pour les honorer. Les libations dédiées à Hadès, souverain du sombre empire, étaient composées de miel. Quant aux abeilles, bonnes et diligentes ouvrières au corps brillant et au dard fort piquant, elles sont des messagères ailées, transportant dans un vol céleste, l’âme des défunts vers l’autre monde...


Plusieurs choses contribuent à faire un miel doux et savoureux ; la chaleur et la pureté de l’air, la nature des fleurs, la bonté des abeilles et leur admirable labeur !

Illustration du Tacuinum sanitatis XIVème siècle - Une ruche.

 


MAGIE VERTE, les herbes et les arbres enchantés


Ces œuvres sont protégées par une certification CLEO qui confère à son auteur une date de création certaine sur son œuvre. Une signature numérique atteste de cette antériorité. Elle est soumise aux dispositions du Code de la Propriété Intellectuelle. Toute reproduction ou représentation totale ou partielle doit faire l’objet d'une demande d'autorisation auprès de l’auteur. Concept et titres déposés et enregistrés à l'INPI : Institut National de la Propriété Industrielle.

3 avril 2013

Les Infirmières Galerie : Exposition "Enfances" par la photographe Cécile Decorniquet

2 avril 2013

Paris Haute Couture, Expo

L’Hôtel de Ville de Paris célèbre la Haute Couture
du 6 mars au 6 juillet 2013.

Peinture gouachée et encre noire sur papier - Galliera
Christian Lacroix. Robe manteau "Faena", automne-hiver, 1987/1988. 
Peinture gouachée et encre noire sur papier (Galliera).

Paris Haute Couture

zimzimcarillon
zimzimcarillon

Entrez dans un univers où curiosité rime avec rêverie, imagination vagabonde et fantaisie !
Voir le profil de zimzimcarillon sur le portail Canalblog

Derniers commentaires
zimzimcarillon
Visiteurs
Depuis la création 885 700
Pages
Archives