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botanique
12 mai 2013

La Crapaudine, une pierre fabuleuse très convoitée par les jeteurs de sorts

Pierre des crapauds, Pierre du vertige… On prétend que les plus vieux et les plus gros crapauds possèdent dans leur tête la crapaudine, une pierre fabuleuse très convoitée par les jeteurs de sorts. Pour s'emparer de ce joyau qui guérit de tous les maux, les sorciers enveloppent l'animal, à l’exception de la tête, d’un drap rouge et l’exposent à toute l’ardeur du soleil dans un pot. Tourmenté par la chaleur et la soif, la pauvre bête expulse alors sa pierre enchantée. Toutefois, certains disent qu’elle ne se trouve pas dans la tête du crapaud mais qu’elle naît parmi les pierres et les rochers à la manière des champignons. Les anciens la mettaient au rang des pierres précieuses tant elle est rare et difficile à trouver. Très estimée, ils lui accordaient de grandes propriétés et enchâssaient la crapaudine dans des bagues pour éloigner la peste et les maladies malignes. Semblable à la couleur sombre du crapaud, on dit qu’elle est propre à résister à toutes sortes de venins. Ainsi, près du poison, elle change de couleur ! On assure qu’elle est très utile pour soigner certaines maladies, en particulier les vertiges. Broyée, mise en poudre et frottée doucement sur la peau, elle dissipe aussi les enflures causées par les morsures des bêtes venimeuses. Un secret pour éprouver une crapaudine : présentez-la devant un crapaud. Si l’animal entre en grande excitation et saute pour l’enlever, c’est un signe évident qu’elle est véritable !

Extraction et usage d'une Crapaudine - A wood carving by Johannes de Cuba,
published in "Hortus Sanitatis" on 21, October 1497.

 


MAGIE VERTE, les herbes et les arbres enchantés


Ces œuvres sont protégées par une certification CLEO qui confère à son auteur une date de création certaine sur son œuvre. Une signature numérique atteste de cette antériorité. Elle est soumise aux dispositions du Code de la Propriété Intellectuelle. Toute reproduction ou représentation totale ou partielle doit faire l’objet d'une demande d'autorisation auprès de l’auteur. Concept et titres déposés et enregistrés à l'INPI : Institut National de la Propriété Industrielle.

27 septembre 2012

Les journées des plantes de Courson Fêtent leur 30 ans !

RDV au domaine de Courson les 19, 20 et 21 octobre 2012.
 
ÉDITION AUTOMNE 2012

Les journées des plantes de Courson Fêtent leur 30 ans

Découvrir Courson, une invitation au voyage... botanique


MAGIE VERTE, les herbes et les arbres enchantés

 

11 avril 2012

L’influence de la Lune

L’étrange lumière lunaire qui éclaire la nuit, verse sur tous les êtres et les corps animés, les plantes et l’atmosphère, une mystérieuse et secrète influence. Observée par les anciens, cette emprise se fait aussi remarquer sur les créatures de la nuit et les humains. Pendant la pleine lunecertains se transforment en loups-garous sanguinaires et les vampires se régénèrent. On dit aussi qu’elle exerce une influence morbide sur les maladies de l’esprit. Astronomes, physiciens, savants et philosophes ne peuvent s’accorder sur l’influence de cette planète à l’égard des végétaux, des hommes et des animaux ! Pourtant, la lune est la cause du flux et du reflux des marées sur les rivages et son action élève et abaisse les eaux de l’océan deux fois par jour. Les principaux changements de temps correspondent à la pleine ou nouvelle lune. Mais avant toute chose, on assure que la lune croissante est favorable à ce qui est sur terre et en particulier aux plantes qui portent des fruits, tandis que la lune décroissante est bénéfique à tout ce qui se trouve enfoui sous terre et favorise les racines. Pendant la croissance de la lune, la sève monte jusqu’à la cime des arbres et le bois coupé sèche difficilement. Quand la lune est dans son déclin, la sève se retire vers les racines et ce même bois devient plus dur et d’un meilleur usage. Il faut donc choisir la bonne lune avant d’abattre un arbre. Pendant les nuits fraîches et sereines du printemps, on attribue à la lumière froide et humide de la lune rousse*, le pouvoir de geler les jeunes pousses et les bourgeons et de roussir les feuilles. Seul un ciel voilé peut arrêter les rayonnements glacés de l’astre de la nuit pour que les plantes soient préservées de la gelée. Cependant, les rayons de la lune frappent les nuages et tendent à les dissiper, on dit alors que la lune mange les nuages. Dans l’obscurité printanière, les plantes les plus tendres se referment et se courbent dans la fraîcheur de la nuit mais elles se redressent et éclosent dès que le soleil luit !

 

* On appelle lune rousse, celle qui commence en avril et devient pleine à la fin de ce mois. Ce terme ne désigne pas l'aspect de la Lune et la coloration rougeâtre qu'elle peut prendre parfois mais ses effets dévastateurs sur les jeunes pousses et la végétation.

Moon Nymph - Luis Ricardo Falero, 1851/1896.

 


MAGIE VERTE, les herbes et les arbres enchantés


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6 mars 2012

Le Baume Tranquille

Ce remède merveilleux découvert et gardé secret par l'abbé Rousseau et l’abbé Aignan*, ce dernier étant connu dans son ordre sous le nom de Père Tranquille, était doué de puissantes propriétés calmantes et apaisantes. La composition admirable de ce baume était une dissolution dans l’huile d'Olive de plantes chargées de principes narcotiques et d'herbes aromatiques. Les feuilles fraîches de la Belladone, de la Jusquiame noire, du Pavot, de la Morelle noire, de la Nicotiane et du Datura stramoine, étaient mêlées, pilées et cuites à feu doux dans l’huile d’Olive, dans une grande bassine en cuivre, en remuant de tant à autre avec une spatule de bois, jusqu’à évaporation de l'eau des végétaux. Après de longues heures de cuisson, l’huile chaude, qui avait pris une belle couleur verte, était versée sur les sommités sèches du Millepertuis, de l’Hysope, du Sureau et de la Sauge. Le mélange ayant refroidi, on y ajoutait les huiles volatiles de l'Absinthe, de la Lavande, de la Menthe, de la Marjolaine, de la Rue, du Romarin et du Thym. La préparation reposait alors pendant douze heures et quand on voulait le baume encore meilleur, on y ajoutait de gros crapauds entiers et vivants ! La mixture était ensuite décantée, filtrée et conservée pendant un mois dans des vases bien bouchés à l’abri de la lumière dans un endroit frais. Employé en friction dans les rhumatismes et les douleurs nerveuses, on affirmait que le baume Tranquille, aux innombrables vertus, était souverain dans toutes sortes de maladies vénéneuses et contagieuses !

Tacuinum sanitatis, XIVème siècle.

 

* Inventeur de nombreux remèdes, François Aignan, né à Orléans et mort à Paris au 17ème siècle, était un père capucin connu dans son ordre sous le nom de Père Tranquille. En 1678, il devint l’un des deux capucins dit du Louvre qui dirigeaient un laboratoire de chimie et de pharmacie où l’on distribuait des médicaments aux pauvres. Le Baume Tranquille fut l’un des remèdes dont il inventa la composition. Il vantait ce dernier comme une véritable panacée qui guérissait de toutes les maladies.

 

zimzimcarillon ne recommande évidemment pas de tester ni les méthodes
ni les recettes de ce texte. A vos risques et périls !

 


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1 décembre 2011

Les druides et le gui sacré de chêne

La cérémonie de gui de chêne, qui était le plus solennel des actes de religion chez les druides, se faisait la sixième nuit du solstice d’hiver au commencement de chaque année. Vêtu de blanc et couronné de feuilles de chêne, un druide montait sur l’arbre désigné par la faveur des dieux et coupait le gui divin avec une serpe d’or. Tout en prophétisant, les autres druides recueillaient le gui sacré dans un drap blanc sans qu’il ne touche jamais terre pour qu’il conserve toutes ses vertus. On prétendait que ce végétal apportait fécondité, chassait les malédictions et purifiait les âmes. Il était aussi un remède à tous les maux et un antidote pour les poisons les plus redoutables. Jadis, le gui de chêne se vendait, disait-on, au poids de l'or. Mais ce qui est remarquable, c'est qu'on ne trouve que rarement le gui sur le chêne. Cette rareté faisait que cette plante était, autrefois, en profonde vénération et qu’on lui attribuait des pouvoirs extraordinaires pour la guérison des maladies, qui donnait lieu aux grandes cérémonies druidiques. Aujourd’hui, le gui, qui a perdu de son antique renommée, est tombé en désuétude et n’est plus guère employé. Cependant, cette plante parasite qui enlace les arbres mais dédaigne la terre, enorgueillit les arbres de son éclatante verdure et de ses fruits quand le rude hiver attriste toute la nature. Le gui reste un grand mystère mais il fait partie des charmes de l’hiver !

La Druidesse par Alexandre Cabanel, 1868.

"The Chief Druid" from "Mona Antiqua Restaurata", 1723.

 


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29 novembre 2011

Les Hamadryades et le chêne

Ces nymphes révérées, à l’abondante chevelure ombragée de verdure, habitent l’écorce des chênes vénérables. Le sort des hamadryades que l’on nomme aussi Querculanes*, est lié corps et âme et pour l’éternité à l’arbre auquel elles sont attachées. Mais on prétend que ces nymphes qui ne peuvent survivre à leur arbre, s’en détachent quelquefois pour goûter aux plaisirs de l’amour. Ainsi, Chrysopélée, sur le point de périr avec son chêne que la violente crue d’un fleuve menaçait d’emporter, supplia Arcas, fils de Zeus et de la nymphe Callisto, qui chassait sur ses terres, de l’aider. Il lui accorda cette faveur en construisant une digue, détournant ainsi le cours des eaux qui endommageait les racines de son arbre. Chrysopélée reconnaissante, couronna Arcas de feuilles de chêne et s’unit tendrement au roi d’Arcadie. Emblèmes de force et de longévité, les chênes qui ornaient la forêt de Dodone étaient consacrés à Zeus. Au pied d’un de ces arbres, qui avaient pour vertu de rendre les oracles, jaillissait une source intarissable. Dans le murmure de l’eau et le bruissement du feuillage que le zéphyr et les hamadryades animaient de doux frémissements, les prophétesses interprétaient les paroles du dieu tout puissant. Cependant, si un chêne était frappé par la foudre et que ses branches étaient battues par les tempêtes et les vents, s'annonçaient alors les plus funestes prédictions !

* Querculanes : en poésie ce sont les nymphes protectrices des chênes. Le chêne étant le nom vernaculaire de nombreuses espèces d'arbres et d'arbustes appartenant au genre Quercus.

Hamadryades - Félicien Rops, 1833/1898.
 

MAGIE VERTE, les herbes et les arbres enchantés


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24 octobre 2011

Le Basilic, une bête antique à l'haleine maléfique !

Mi-coq mi-serpent, cette créature diabolique au regard perçant pétrifie et donne la mort dans l’instant. On prétend que le Basilic naît d’un œuf parfaitement rond, sans jaune, pondu par un vieux coq et qu'un crapaud, âgé d'un certain nombre d'années, couve tendrement ! Ce monstre doté d'ailes épineuses et d'un crochet au bout de la queue, tue par sa seule vue et sème la désolation partout où il passe. Son haleine fétide et le contact de sa peau sont des poisons mortels. Les herbes se flétrissent sur son passage, les rochers sont dissous et les eaux sont infectées. De tous les animaux, seule la belette ne craint pas son venin et ces deux créatures se disputent des combats sans merci dans les forêts. Pour le vaincre, il suffit de lui renvoyer son regard à l'aide d'un miroir. Si vous apercevez ce monstre cruel avant qu’il ne vous voit, vous n’aurez rien à craindre de sa malfaisance, mais si le Basilic rencontre vos yeux le premier, sur-le-champ vous succomberez !

Une belette combattant un Basilic, gravure attribuée à Wenceslas Hollar, 1607/1677.

 

La gravure ci-dessus nous montre une belette combattant un Basilic. Vous remarquerez que ce petit animal très farceur et rusé, s’est entouré le corps d’une plante nommée la Rue. Cette herbe tant redoutée des reptiles, lui permettra de combattre sans crainte le dangereux Basilic au regard pétrifiant, créature mythique mi-coq mi-serpent !

 


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23 octobre 2011

L’hamadryade Deoia et le redoutable Erysichton

Deoia était une hamadryade chère à Déméter, née dans l’écorce d’un chêne d’une splendeur sans égal planté au milieu d’une forêt épaisse habitée d’arbres immenses consacrés à la déesse. Sous ses rameaux parés de bandelettes et d'offrandes, les dryades se rassemblaient les jours de fêtes pour danser d’un pas léger et enlacer l'arbre au tronc vénéré. Un jour pourtant, le redoutable Erysichthon, prince Thessalien qui méprisait les dieux et leur culte, entreprit avec ses hommes à l’allure de géants de raser à coups de hache l’antique forêt de Déméter et le chêne qu’elle aimait tant. Soudain, sous les coups des cognées, une voix tremblante et gémissante sort du creux de l’arbre et demande au profanateur de cesser, mais l’arrogant achève son crime. Le chêne meurtrit fait craquer ses grands bras, s’ébranle et tombe, entraînant avec lui tous les arbres de la forêt. Devant ce sacrilège odieux et cette impiété, Deoia arrachée à la vie prédit à Erysichthon le plus terrible des châtiments. Les dryades en deuil, épouvantées par la mort de leur sœur bien-aimée, conjurent Déméter de les venger. En proie à une grande colère, l’immortelle exauce leurs prières et veut livrer le prince cruel à l’audace criminelle, à la Faim dévorante et éternelle. La déesse nourricière en appelle à une vaillante oréade pour accomplir sa vengeance puisque selon les lois du Destin, la Faim et Déméter ne peuvent se trouver, et l'instruit en ces termes : « Il existe aux confins de la Scythie, une région désolée où rien n’a jamais germé. Va sur mon char ailé et trouve la Faim aux flancs desséchés qui habite avec le Froid, la Pâleur et la Fièvre et transmet mes ordres à l’horrible déesse. Puisse-t-elle s’installer dans les entrailles du perfide et triompher de mon pouvoir et de mes bienfaits ! ». L'oréade monte sur le char de Déméter attelé de rapides dragons volants et s’élève dans les airs en se laissant porter par les vents. Elle arrête sa course sur le mont Caucase et aperçoit le visage pâle et exsangue de la Faim, la bouche avide remplie de dents aigües. Son corps décharné aux os pointus rampe sur le sol à la recherche de quelques brins d’herbes fanés. N’osant s’approcher, l'oréade légère lui adresse du plus loin qu’elle peut la prière de Déméter. A peine son message est-il délivré qu’elle ressent déjà dans son corps l’aiguillon de la Faim. Elle remonte en hâte sur son attelage et s’en retourne avec agilité dans les vertes prairies des plaines de Thessalie. La Faim déploie ses ailes, s’envole et quitte sa contrée aride pour accomplir ses sombres desseins. Elle trouve Erysichthon endormi, étend son ombre au-dessus de l'impie, l’embrasse et répand au plus profond de ses entrailles une insatiabilité perpétuelle. On dit qu’à son réveil, torturé par une voracité sans fin et un rongé par les tourments de la Faim que rien ne pouvait satisfaire, Erysichthon engloutit et épuisa toute ses richesses et devint si famélique qu’il se dévora lui-même !

The Hamadryad - Emile Jean Baptiste Philippe Bin, 1870.

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15 septembre 2011

La Mandragore, l'herbe magique entre toutes !

Pomme du démon, Herbe de Circé, Fleur des pendus, Mandegloire, Herbe du Diable... La Mandragore aux pouvoirs extraordinaires poussait il y a fort longtemps dans le jardin des sorcières. Cette plante à l'aspect insignifiant, se distingue par l'inquiétante apparence humaine de sa racine à la taille impressionnante qui l’associe aux puissances souterraines. Considérée comme la plus étrange des herbes magiques on disait, jadis, qu’elle poussait sous les pieds des pendus et brillait comme une lanterne la nuit. En sorcellerie, elle fournit un redoutable narcotique pour les sortilèges d’envoûtement et un puissant aphrodisiaque pour les philtres d'amour. Autrefois, la cueillette de cette herbe du Diable se faisait par les nuits de pleine lune, accompagnée d’un rituel obscur et de mille précautions ! Car celui qui entendait le cri agonisant de la Mandragore en la cueillant, mourait dans l’instant. Mais délicatement cueillie et choyée, elle apportait prospérité, abondance et fécondité !

Où trouver des graines de Mandragore ?

Fruit de la Mandragore, manuscrit Tacuinum Sanitatis, XIVème siècle.


Selon Hildegarde de Bingen dans "Le livre des subtilités des créatures divines" : "Quand on arrache la mandragore du sol, il faut la mettre aussitôt dans une fontaine, pendant un jour et une nuit : ainsi tout le mal et toutes les humeurs mauvaises qui sont en elle se trouvent évacués, si bien qu'elle n'a plus aucune vertu magique ni fantastique. Mais si, quand on l'arrache, on la pose simplement avec la terre qui s'y attache, sans la purifier dans une fontaine, elle garde alors ses vertus dangereuses pour rendre de nombreux services aux magiciens et produire des visions..." 


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