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8 juillet 2017

Magie Verte, les herbes et les arbres enchantés

Magie Verte, les herbes et les arbres enchantés
Cet ouvrage est né d’une association mère et fille. Nous avons conjugué nos envies et nos savoir-faire le temps d'un livre consacré aux plantes et aux arbres liés aux rituels de la Saint-Jean, au monde de féerie, aux légendes celtes et à la mythologie....
19 avril 2024

La mante religieuse, un insecte devin

Tigre de l'herbe, cheval du diable, Prie-Dieu, oratoire, mendiante, prêcheuse, suppliante… Gracieuse et élégante la mante est une chasseuse redoutable rapide comme l’éclair ! Sa couleur d’un vert tendre lui permet de se confondre avec les plantes voisines. Son corps élancé, ses grandes ailes et sa tête pourvue d’yeux volumineux lui offrent une excellente vision. Les pattes toujours repliées lorsqu’elle est à l’affût lui donnent un faux air de none en prière d’où son nom de mante religieuse ou de Prie-Dieu. Tapie dans les herbes, elle déploie autant de patience que de ruse en restant des heures dans l’immobilité la plus complète, dans l’attente de sa proie. Lorsqu’un insecte passe à sa portée, ses pattes ravisseuses garnies d’épines acérées se déploient brusquement, puis s’en emparent habilement pour le dévorer à son aise. Le mâle est quelquefois sa victime après l’accouplement. Pourtant, la mante féroce aux mœurs voraces a toujours inspiré le respect, la vénération et des idées superstitieuses par son attitude méditative. Autrefois, cet insecte passait quelque peu pour devin. On croyait que la mante religieuse prophétisait les disettes et qu’elle indiquait le chemin aux promeneurs égarés qui l’interrogeaient. Ainsi, elle étendait une de ses pattes en montrant la direction et se trompait rarement ou jamais. Réputée divine et sacrée dans certaines régions, la mante religieuse est le symbole de la patience, de la maîtrise, du silence et de l’immobilité !

*En latin cet insecte se nomme mantis, emprunté au grec Μάντις qui signifie « prophétesse, 
devineresse ».

Mantis religiosa, Plate from Fabre's book of Insects, 1929 - Edward Julius Detmold.

Le magasin pittoresque - Volume 55 - Page 36, 1887.

 


MAGIE VERTE, les herbes et les arbres enchantés


Ces œuvres sont protégées par une certification CLEO qui confère à son auteur une date de création certaine sur son œuvre. Une signature numérique atteste de cette antériorité. Elle est soumise aux dispositions du Code de la Propriété Intellectuelle. Toute reproduction ou représentation totale ou partielle doit faire l’objet d'une demande d'autorisation auprès de l’auteur. Concept et titres déposés et enregistrés à l'INPI : Institut National de la Propriété Industrielle.

6 avril 2024

La Chélidoine, l'herbe aux hirondelles

Grande éclaire, herbe aux hirondelles, herbe aux verrues, herbe à la jaunisse, herbe aux poireaux, herbe de Saint-claire, arondelière... Cette plante à l’odeur désagréable et aux fleurs jaunes disposées en grappe, pousse dans les vieux murs, les friches et les décombres. Jadis, la chélidoine était employée pour ses diverses propriétés médicinales, en particulier pour ses vertus à soigner les yeux. Quelques gouttes du suc orangé contenu dans sa tige versées dans un collyre, ont le pouvoir d'aiguiser la vue. En infusion, mélangée avec de l'hydromel et du miel, elle soigne la jaunisse entre autres maladies du foie. Les alchimistes du moyen-âge usaient de la chélidoine dans l’élaboration de la Pierre philosophale pour changer le plomb en or et en extraire un élixir de vie éternelle. Une ancienne et jolie légende prétend que les hirondelles frottaient les yeux de leurs petits avec un brin de chélidoine, pour leur permettre de voir plus clair et de s’envoler allègrement dans les airs !

Photo © Cécile Decorniquet Studio


MAGIE VERTE, les herbes et les arbres enchantés


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6 avril 2024

L'Hiver, allégorie

1 avril 2024

La Pâquerette, Symbole de la candeur et de l'attachement

Petite marguerite, Fleur de Pâques, Pâquerette des prés, Fleur de pâturage, Magriette... Cette adorable petite fleur au cœur d'or, plantée au milieu d’une rosette de feuilles, tapisse les campagnes et les jardins pendant les fêtes de Pâques. La Pâquerette est une source inépuisable de nectar et de pollen pour les insectes. Aux premières lueurs du jour, elle ouvre ses pétales d'un blanc-rosé et s’épanouit en suivant les rayons du soleil. La Pâquerette était employée par le passé pour ses propriétés cicatrisantes et apaisantes. Aujourd’hui, on l’utilise en baume ou en infusion pour ses vertus tonifiantes et astringentes. Symbole de la candeur et de l'attachement, les petits enfants qui affectionnent particulièrement les Pâquerettes, composent de jolies couronnes et des bouquets pour leur maman. Il est de coutume d'effeuiller cette charmante petite fleur pour prédire et mesurer l'amour avec le dernier pétale : Je t'aime, un peu, beaucoup, par fantaisie, par jalousie, pas du tout !

Bellis perennis © Cécile Decorniquet Studio

 


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30 mars 2024

Le Narcisse, symbole du sommeil et de l'engourdissement

Jeannette jaune, Narcisse des poètes, Jonquille, Taquette, Clodette, Narcisse des bois... Cette plante à l’aspect délicat et fragile, s’épanouit dans les bois clairs, les prés et les montagnes. Lumière printanière après l'hiver, le Narcisse est un rayon de soleil qui éclaire et embaume les jardins de son parfum légèrement sucré et poivré. Ses fleurs de couleur jaune ou blanche qui s’inclinent gracieusement au bout de leur tige, évoquent le mythe de Narcisse penchant son visage sur la rive pour contempler sans fin son reflet dans l'onde d’argent. Ce jeune éphèbe d’un grand attrait, repoussa les avances des plus belles divinités. Désespérée, la nymphe Echo qu’il méprisa se retira au plus profond des bois, il ne resta d’elle que sa voix. Mais Narcisse succomba à sa vanité et à son amour de soi. En exhalant son âme, il donna naissance à cette jolie fleur qui meurt la tête penchée. Symbole de la mort, du sommeil et de l'engourdissement, son essence était, jadis, utilisée pour l’endormissement !

Narcissus jonquilla © Cécile Decorniquet Studio

 


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29 mars 2024

Le coucou, l'herbe à la paralysie

Primevère vraie, Herbe de Saint-Paul, Primevère de printemps, Coucou de loup, Herbe à la paralysie, Glandinette, Brayette, Fleurs de Coucou, Coqueluchon, Coucou des prés... Cette primevère sauvage, plante de lumière et première fleur du printemps, habite les prairies, les broussailles et les bois clairs. Ses fleurs au parfum discret et délicat, apparaissent au bout d’une longue tige duveteuse, dessinant de jolies clochettes d’un jaune d’or lumineux. La légende affirme que pour être riche dans l’année, il faut se rouler dans les fleurs de Coucou, les poches remplies de petits sous, au premier chant du Coucou. Dans le monde de féerie on prétend que ces petites fleurs qui rappellent un trousseau de clefs, ouvrent le chemin entre le monde des humains et celui des fées. Remède souverain contre les vertiges et les vapeurs, les anciens lui accordaient le pouvoir de guérir la paralysie. En infusion ou en décoction, les fleurs de Coucou chasseront efficacement tristesse et dépression !

Primula veris © Cécile Decorniquet Studio

 


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25 mars 2024

Le Datura stramoine, l'herbe aux fous

Pomme épineuse, Herbe aux sorciers, Endormeuse, Châtaigne puante, Chasse-taupe, Herbe aux fous, Herbe du Diable, Trompette des anges... Le Datura stramoine qui affectionne les terres incultes et ensoleillées, est orné de larges feuilles à l'odeur nauséabonde et de fleurs blanches ou violacées en forme de trompette qui ne s'ouvrent qu’à la nuit tombée. Cette plante possède des fruits hérissés de piquants nommés « Pommes du Diable », renfermant de nombreuses graines toxiques que l'on dispersait autour des maisons pour se protéger des envoûtements et des démons. Les propriétés hallucinogènes du Datura stramoine étaient employées au moyen-âge pour calmer la folie et soigner la mélancolie. Sorciers, enchanteurs et magiciens préparaient des philtres et des breuvages magiques aux extraits de cette herbe maléfique pour rejoindre le sabbat. En infusion ou en fumigation, le Datura plonge dans un sommeil profond proche de la mort, mais entrouvre, dit-on, les portes de la perception !

Photo © Cécile Decorniquet Studio


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25 mars 2024

L'Aconit napel, une fleur dangereuse et mortelle !

Char de Vénus, Gueule-de-loup, Capuce de moine, Casque de Jupiter, Tue-loup bleu, Sabot du Pape, Napel... Cette belle plante terriblement vénéneuse se rencontre dans les bois ombragés ou près des cours d’eau. L'Aconit au feuillage vert sombre, est une fleur dangereuse et mortelle qui doit être manipulée avec mille précautions. Autrefois, les chasseurs enduisaient la pointe de leur flèche de son poison foudroyant pour tuer les loups et les renards. Il y a fort longtemps, cette herbe funeste était brûlée et donnée en offrande à Hécate, déesse lunaire détenant les secrets des plantes et des enchantements. En magie noire, dagues et lames pointues utilisées dans les rituels et les charmes sont purifiées et consacrées dans un breuvage magique d'Aconit. On prétend que cette plante serait née de l'écume ruisselant à terre des crocs du Cerbère, le terrible chien à trois têtes gardien de la porte des Enfers. L'Aconit sur soi porté, créatures et monstres seront repoussés et la colère maîtrisée !

Photo © Cécile Decorniquet Studio


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25 mars 2024

La Belladone, l'herbe des sorcières par excellence !

Herbe empoisonnée, Belle dame, Morelle furieuse... Redoutable et solitaire, la Belladone fréquente les sous-bois et les clairières. Ses fleurs violacées en forme de cloche se transforment en baies noires luisantes nommées « Cerises du Diable ». Ces fruits extrêmement toxiques recèlent de l'atropine, une substance qui provoque excitation, délire et hallucinations. La Belladone est dédiée à Atropos, la Parque inflexible qui coupe le fil de la vie mais aussi à Hécate, Médée et Circé, les terribles magiciennes de l’antiquité. Herbe des sorcières par excellence, ses baies à la saveur douce et sucrée étaient mélangées au Datura stramoine et à la Jusquiame noire pour composer l'onguent de vol qui leur permettait de se rendre au sabbat. Jadis, les femmes l’employaient en décoction pour se farder et entretenir la blancheur de leur peau. Les belles dames d'autrefois enchantaient le cœur des messieurs d’un regard profond et mystérieux, en versant une goutte de Belladone dans leurs yeux !

Photo © Cécile Decorniquet Studio


 

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24 mars 2024

La Rose, une fleur souveraine dans les philtres d'amour

Reine des fleurs, splendeur de la nature, fleur favorite de Bacchus, des Muses et d’Aphrodite, attribut des Grâces, ornement des poètes et de l’Aurore « aux doigts de rose » qui ouvre les portes du matin... la Rose est l’emblème de l’amour, du désir et de la beauté, et même si les épines l’environnent, l’amant heureux la cueille avec plaisir. L'origine de la Rose a quelque chose de divin. On dit que le premier rosier aurait jailli de terre quand Vénus naquit de l’écume de la mer. Les dieux versèrent alors une goutte de nectar sur l’arbrisseau pour lui donner son éclat et son parfum délicat. Elle est souveraine dans les philtres d’amour et dans les vœux de guérison. La Rose est aussi un symbole funéraire ; autrefois elle servait à embaumer les morts. Aujourd’hui encore, elle accompagne le Cyprès autour des tombeaux. Cependant, cette fleur qui s’épanouit, se fane et meurt en un jour, évoque la fragilité des choses et nous rappelle tristement que ni l'amour ni la Rose ne vivent très longtemps !

Photo © Cécile Decorniquet Studio


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24 mars 2024

Le Sureau, l'arbre aux fées

Bois de pafette, Arbre aux fées, Sambuc, Arbre de Judas, Sureau des merles, Suseau, Fuseau... Cet arbuste très ancien se coiffe au printemps d'une myriade de petites fleurs d’un blanc crémeux qui se changent en bouquets de baies noires au début de l'été. Fleurs et fruits du Sureau sont employés pour leurs vertus thérapeutiques et pour la confection de beignets, de sirops, de gelées et de confitures. Dédié aux divinités chastes et maternelles, le Sureau est lié à la déesse Hestia, gardienne du foyer et du feu sacré et à la nymphe Cardea qui protège les enfants des créatures de la nuit. Il y a bien longtemps, on fabriquait de son bois tendre et creux, des flûtes magiques aux mélodies ensorcelées pour attirer les esprits. Mais aussi des bâtons de sorcier dans lesquels maléfices et sortilèges étaient cachés. On dit que le Sureau est habité par les fées. Avant de couper une branche, n'oubliez jamais de réciter une formule enchantée afin qu’elles puissent quitter l’arbre en toute sérénité!

Photo © Cécile Decorniquet Studio


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21 mars 2024

L'Angélique, l'herbe aux anges

Archangélique, Herbe de Saint-Esprit, Herbe aux anges, Angélique de bohême, Herbe aux fées... Cette herbe verte, longue et fine qui aime les endroits humides et ombragés, se rencontre souvent le long des cours d'eau. On la nomme Herbe aux anges car l’archange Raphaël, gardien de l'humanité et ange de guérison, aurait fait don de l'Angélique aux hommes. Fleurs, feuilles et tiges de cette plante aromatisent subtilement les boissons, les plats et les desserts. Elixir de longue vie, l’Angélique aux propriétés magiques, augmente la patience et la persévérance et préserve des sortilèges. Elle se refuse à pousser dans le jardin des sorcières maléfiques et fait fuir les plus terribles démons. Ses vertus admirables sont employées depuis le moyen-âge contre le venin, les fièvres et les morsures de chiens enragés. Mélangée dans le bain, l'Angélique permet relaxation, méditation et réflexion. Son délicieux parfum aux fragrances légères vous apportera clairvoyance et tempérance !

Angelica archangelica © Cécile Decorniquet

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25 septembre 2022

Le Milan, un oiseau à la voracité sans pareille !

On dit qu’il a des habitudes pillardes empreintes de lâcheté et des mœurs de charognard. Sans courage, il fuit devant les oiseaux plus petits comme l’épervier, la corneille et le corbeau qui le chassent et se moquent de lui. Le milan est aussi vorace et gourmand que lâche ! Insatiable, il mange tout, vole tout pourvu qu’il n’y ait aucun danger alentour. Devant un adversaire, il fuit et s’élève au plus haut dans le ciel et se perd dans les nues pour éviter la poursuite. Il se nourrit de taupes, de rats et de divers reptiles et se jette sur les poissons morts qui flottent sur l’eau. Cependant, on prétendait autrefois, que cet oiseau fort âpre à la proie et toujours affamé s’abstenait de voler les viandes dans les banquets des funérailles. Et puis, malgré tous ses défauts, il n’y a pas d’oiseau qui ait de vol plus beau, plus aisé et rapide que lui. Il plane et flâne dans les airs et quelques battements légers et nonchalants guident ses évolutions. Il établit son nid ordinairement dans les trous des rochers et parfois sur les arbres des forêts qui tombent de vétusté. Aussi, il passe pour avoir donné l’idée du gouvernail par les inflexions qu’il donne à sa queue quand il vole et inspiré l’art du pilotage. En effet, on l’appelait « oiseau pilote à queue de gouvernail ». Le nom du milan est fondé sur une croyance populaire qui accordait à cet oiseau une très longue vie, une existence de mille ans. Dans certaines cultures il est un symbole solaire. On prétend que le milan noir est un oiseau pyromane qui profite des incendies pour transporter des brindilles enflammées d’un endroit à un autre pour déplacer le feu et débusquer les petits rongeurs de leur tanière. On dit aussi que « pendant l’hiver les milans se tiennent cachés et qu’au temps des solstices ils ont la goutte aux pieds !* » 

 * Histoire naturelle de Pline traduite en françois, avec le texte..., Volume 4.

Milan royal (Milvus milvus). Tome 6, planche 32 du livre Histoire des oiseaux peints dans tous leurs aspects apparents et sensibles, ornée de planches coloriées de François-Nicolas Martinet, 1796. BNF

Le Milan et le Rossignol
Jean de La Fontaine, (1621/1695).
Après que le Milan, manifeste voleur,
Eut répandu l'alarme en tout le voisinage,
Et fait crier sur lui les enfants du village,
Un Rossignol dans ses mains tomba par malheur.
Le héraut du printemps lui demande la vie :
« Aussi bien, que manger en qui n'a que le son ?
Écoutez plutôt ma chanson :
Je vous raconterai Térée et son envie.
- Qui, Térée ? Est-ce un mets propre pour les milans ?
- Non pas ; c'était un roi dont les feux violents
Me firent ressentir leur ardeur criminelle.
Je m'en vais vous en dire une chanson si belle
Qu'elle vous ravira : mon chant plaît à chacun. »
Le Milan alors lui réplique :
« Vraiment, nous voici bien !
Lorsque je suis à jeun,
Tu me viens parler de musique.
- J'en parle bien aux rois.
- Quand un roi te prendra,
Tu peux lui conter ces merveilles.
Pour un milan, il s'en rira :
Ventre affamé n'a point d'oreilles. »

Fables de La Fontaine, édition illustrée par J.J. Grandville (1838-1840) Le Milan et le Rossignol. Bnf

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16 septembre 2022

Le paon, roi de la volaille terrestre !

Depuis la nuit des temps, les poètes chantent sa beauté légendaire, l’éclat et la richesse de sa parure majestueuse. En effet, son plumage aux reflets ondoyants enrichi d’un lustre d’or paraît chargé de tous les trésors de l’Orient. Le sommet de sa tête est couronné d’une jolie aigrette mobile et légère, d’un vert chatoyant. Le mâle se plait à étaler et relever en roue les plumes de sa queue, chacune terminées par un œil brillant qui à chaque mouvement, produit des nuances nouvelles. Autrefois, on les employait pour fabriquer des sortes d’éventails et des couronnes en guise de laurier pour les poètes et les troubadours. Les plumes du paon se flétrissent et tombent à l’approche de l’hiver. Honteux de son état, on prétend qu’il se cache dans les endroits les plus sombres pour s’en revêtir de nouveau au printemps. Cependant, malgré l’opulente variété de couleurs dont la nature l’a décoré, il cesse de paraître charmant dès qu’on l’entend. Son répertoire vocal comprend une série d’appels criards, aigres et discordants. On prétend que son cri claironnant « léon », qu’il lance souvent avant l’orage, est un présage de pluie. Il y a bien longtemps, la chair du paon était un met très estimé. De nos jours c’est un aliment peu apprécié. On le nomme l’oiseau de Junon parce que cette déesse a placé les cent yeux d’Argus, son fidèle serviteur qui voit tout, à la queue du paon. Cette reine des cieux traversait les airs sur un char léger tiré par deux paons. Etalant ses plumes pleines d’yeux, il est le symbole de l’orgueil et de la vanité mais aussi l’emblème de la résurrection et de l’immortalité. Son incomparable plumage réunissant toutes les couleurs du ciel et de la terre fait assurément de cet oiseau élégant au port imposant le roi de la volaille terrestre !

Pavo Cristatus. Altkolorierte Lithographie, 56 x 43 cm. Blatt 3 aus Vol. I von: Monograph of Phasianide or Family of Pheasants. Verlegt bei D. G. Elliot, 1872 J. Smit nach Joseph Wolf (1820/1899).
Le Paon se plaignait à Junon. 
Déesse, disait-il, ce n'est pas sans raison 
Que je me plains, que je murmure ; 
Le chant dont vous m'avez fait don 
Déplaît à toute la Nature : 
Au lieu qu'un Rossignol, chétive créature, 
Forme des sons aussi doux qu'éclatants,
Est lui seul l'honneur du printemps. 
Junon répondit en colère : 
Oiseau jaloux, et qui devrais te taire,
Est-ce à toi d'envier la voix du Rossignol ? 
Toi que l'on voit porter à l'entour de ton col 
Un arc-en-ciel nué de cent sortes de soies ; 
Qui te panades, qui déploies 
Une si riche queue, et qui semble à nos yeux 
La boutique d'un Lapidaire ? 
Est-il quelque Oiseau sous les cieux 
Plus que toi capable de plaire ? 
Tout animal n'a pas toutes propriétés. 
Nous vous avons donné diverses qualités : 
Les uns ont la grandeur et la force en partage ; 
Le Faucon est léger, l'Aigle plein de courage, 
Le Corbeau sert pour le présage, 
La Corneille avertit des malheurs à venir : 
Tous sont contents de leur ramage. 
Cesse donc de te plaindre, ou bien pour te punir 
Je t'ôterai ton plumage. 
Le Paon se plaignant à Junon est la dix-septième fable du livre II de Jean de La Fontaine situé dans le premier recueil des Fables de La Fontaine, édité pour la première fois en 1668.
Gravure réalisée par Pierre Etienne Moitte d'après un dessin de Jean-Baptiste Oudry représentant la fable Le paon se plaignant à Junon de Jean de La Fontaine (fable 17 du livre II). Cette gravure est parue dans l'édition complète des fables de La Fontaine, parue en quatre tomes chez l'éditeur Desaint & Saillant, rue saint Jean de Beauvais à Paris, 1755-1759.

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18 août 2022

Les nymphes champêtres

Sœurs des naïades, elles forment le cortège des divinités des saisons, des vergers et des moissons. Compagnes de la déesse Déméter, mère de la Terre, elles sont aussi les nourrices de Dionysos, maître de la vigne et du vin qui trouble les sens et la raison. Elles dansent au son des flûtes de Pan et des tambourins et soupirent de plaisir dans les bras des satyres libertins. Les Limoniades habitent les prairies et arpentent les verts pâturages. Les Oréades intrépides peuplent la solitude des montagnes et chassent aux côtés de la déesse Artémis. Les Napées présidant aux plaines, foulent d’un pied léger les pentes boisées des collines et descendent des vallons fertiles pour se désaltérer dans les ondes claires des naïades. Près des déités sylvestres aux poils hérissés et aux fronts cornus, les vertes dryades vagabondent et dorment dans des antres sauvages et moussus. Quant aux Hamadryades, elles animent le chêne vénérable auquel elles sont liées corps et âme. Les Méliades attachées au Frêne recueillent les enfants abandonnés sous son ombrage et veillent sur les troupeaux qui s’abritent sous son feuillage. Autrefois, on honorait les bienfaits qu’elles dispensaient sur terre par des fêtes célébrées au début du printemps et à la fin des moissons. De l'aurore au clair de lune, on dansait et on l’on faisait mille jeux dans les campagnes verdoyantes, les cheveux épars et le front ombragé d’herbes florissantes !

Nymphe enlevée par un faune, 1860 - Alexandre Cabanel.

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18 août 2022

Le cerf de Cyparisse et le cyprès

Autrefois, dans les terres de Carthée, errait un cerf fameux d’une extraordinaire  beauté dont la tête s’ombrageait d’une haute ramure et de cornes dorées. Une étoile d’argent, retenue par des liens légers, ornait son large front. Sur son encolure flottait un collier resplendissant d’or et de pierreries et des anneaux délicats lui battaient les tempes quand il courait à travers champs. Enlevé à sa mère dès le plus jeune âge, ce cerf était consacré aux nymphes qui le chérissaient tendrement. Affranchi de toute peur, il côtoyait les humains et se laissait caresser docilement par leurs mains. Cependant, qui l’aima plus que le jeune Cyparisse ? Ce bel adolescent, favori d’Apollon, prenait grand soin de l’animal en peignant chaque jour son poil fauve, couronnant ses bois de fleurs fraîches et parfumées. Monté sur sa croupe, il le menait se désaltérer dans les ondes claires et limpides et paître dans les prés les plus verdoyants. Un jour pourtant, pendant les grandes chaleurs de l’été, le cerf chercha un peu de fraîcheur à l’abri d’un bois sombre pour goûter le repos et l’ombre. L’imprudent Cyparisse, voyant bouger les broussailles, lança un trait acéré et transperça par mégarde le cerf tant aimé. Voyant sa méprise, il souhaita se tuer lui-même. Il eut tant de regret qu’il pria les dieux de rendre sa douleur et ses larmes éternelles. Ses pleurs intarissables épuisèrent son corps livide et ses membres peu à peu verdirent, ses longs cheveux brillants qui tombaient en boucles sur son front se hérissèrent soudain et s’élevèrent en pointe vers le ciel. Témoin de cette métamorphose, Apollon plein de tristesse, regarda une dernière fois son ami et dit : « O toi que j’ai perdu ! Sois à jamais le symbole du deuil et l’arbre des regrets ». Depuis ce temps, le Cyprès qui élance ses rameaux plaintifs dans les airs est devenu l’emblème de la mort et de la tristesse et sert d’ombrage aux tombeaux.

Apollon et Cyparisse, 1821. Claude Marie Paul Dubufe.
Cyparisse et son cerf, 1878. Les Métamorphoses d'Ovide Gravure de Bernard Picart.

MAGIE VERTE, les herbes et les arbres enchantés


Ces œuvres sont protégées par une certification CLEO qui confère à son auteur une date de création certaine sur son œuvre. Une signature numérique atteste de cette antériorité. Elle est soumise aux dispositions du Code de la Propriété Intellectuelle. Toute reproduction ou représentation totale ou partielle doit faire l’objet d'une demande d'autorisation auprès de l’auteur. Concept et titres déposés et enregistrés à l'INPI : Institut National de la Propriété Industrielle.

16 août 2022

Le Geai des chênes, un oiseau pétulant très étourdi !

D’un naturel vif et curieux, le geai est un oiseau qui parcourt bruyamment les forêts. Il niche loin des lieux habités préférant les chênes les plus élevés aux autres arbres. Les habitudes du geai diffèrent peu de celles de la pie. Fort bavard et étourdi, il dérobe et cache tout ce qu’il peut emporter. Il enfouit ses provisions mais oublie souvent le lieu de ses cachettes, comme les écureuils, ce qui fait de lui le premier reboiseur de chênes et de hêtres. Il se nourrit de préférence de glands, de châtaignes et de noisettes dont il est friand, mais aussi de baies rouges et de racines bulbeuses qu’il arrache avec son bec. Le geai passe l’hiver dans les arbres creux au milieu de ses réserves de nourriture. La beauté de son plumage d’un gris vineux particulièrement doux et soyeux, avec ses ailes émaillées de nuances de noir et de bleu, le fait distinguer et préférer des autres oiseaux. De plus, il a sur le front un toupet de très fines plumes. Quand il déploie ces dernières, se forme sur sa tête une huppe qu’il abaisse et relève à son gré. Les magnifiques plumes nuées de bleus qui brillent sur ses ailes étaient très recherchées autrefois pour les parures et l’ornement des chapeaux des dames. Cependant, comme les autres corvidés, il a mauvaise réputation. C’est un prédateur, un pilleur de nids qui n’hésite pas à s’attaquer aux oiseaux plus petits que lui. Véritable sentinelle des bois et des forêts, ce guetteur inlassable, pousse des cris stridents réputés alerter ses congénères et même les écureuils, à l’approche d’un danger. Le répertoire vocal du geai est très riche, on dit qu’il cajole, cajacte, garrule, cacarde, frigulote ou jase. Aussi, on prétend qu’il est capable de se mettre dans de grandes colères et d’imiter tous les sons qu’il entend, il miaule, bêle, aboie et contrefait le cri de la chouette et même la parole humaine ! 

 

En mai, fleurit le hêtre et chante le geai.

Garrulus glandarius (Garrulus signifie bavard). Illustration from Conrad Quensel's Svensk Zoologi. ​​Första bandet. Published in Stockholm 1806.

MAGIE VERTE, les herbes et les arbres enchantés


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3 janvier 2022

La Chouette effraie, la dame blanche de la nuit

Chouette des granges, effraie des clochers, fresaie, dame blanche, oiseau de la mort, oiseau sorcier… On dit que son vol furtif et fantomatique est le plus silencieux de tous les oiseaux de la terre. Ses ailes qui frappent l’air sans le moindre bruit et sa présence spectrale sont à la base de nombreuses légendes et d’histoires de revenants. La chouette effraie ne s’éloigne jamais des villes et des villages. Ordinairement, elle hante les greniers, les clochers, les vieilles cheminées, les arbres des cimetières, et les combles des bâtiments abandonnés lui servent de retraite pendant le jour. Son visage pâle et son plumage d’un blanc éclatant qui réfléchit la lumière de la lune, inspirent la terreur. Elle doit son nom à l’effroi qu’elle suscite par ses mœurs nocturnes. Quand elle sort au crépuscule et chasse la nuit, on dit que ses cris stridents sont des présages infaillibles de la mort. Réputé oiseau de malheur, ses chuintements lugubres qu’elle fait retentir dans le silence de la nuit et ses cavalcades dans les lieux qui lui servent de gîte, furent jadis, l’objet de toutes les croyances. Elle est devenue le symbole de l'hérésie au moyen-âge. Condamnée à mort par la cruauté et la superstition, on la clouait aux portes des granges et des habitations pour conjurer le mauvais sort, la maladie et éloigner l’orage. Pourtant, rien n’est plus injuste que cette mauvaise réputation faite par les gens superstitieux car cette chouette qui suscite tant de frayeur est bien utile à l’homme. Oiseau de nuit et de proie, elle rend d’immenses services en faisant la guerre aux nuisibles dommageables aux moissons, et même jusque sous nos toits qu’elle délivre des souris et des rats. Aussi, on la dit capable d’éliminer plus de souris en une nuit que dix chats réunis ! En effet, elle chasse avec beaucoup plus d’ardeur et de succès que ces derniers qui ont une fâcheuse tendance à se prélasser dans nos cuisines et à devenir oisifs pendant que quantité d’animaux malfaisants dévorent le blé dans les greniers !

 

Les hommes, tous tant que vous êtes,
Jugez bien mal des pauvres bêtes,
Particulièrement de nous autres Hiboux,
Que l’on chasse de toutes fêtes,
Et qu’on traite partout comme des loups garous ;
Ne prenez à mauvais augure
De voir aujourd’hui ma figure…

 

Pour le Hibou, Vincent Voiture Poésies.

An Owl by Moses Haughton the elder, between circa 1780 and circa 1790.

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27 décembre 2021

Le raton laveur, un animal rusé et sympathique

Raccoon, chat sauvage, chaoui, machecouèche, mapach… Le raton laveur se distingue par son masque noir qui le fait ressembler à un bandit de grands chemins. Ses grands yeux d’un vert jaunâtre, lui donne un regard plein de finesse et de vivacité. Aussi, on le reconnaît aisément par sa longue queue touffue annelée de brun et de blanc. Le raton laveur a une silhouette rondelette mais il est plein d’agilité et ses mouvements sont prompts et légers. Il n’est pas farouche mais de nature inquiète, il sursaute au moindre bruit et court précipitamment se cacher dans son terrier, laissant même son repas favori inachevé. Ordinairement, il vit en Amérique septentrionale, mais on le trouve aussi dans plusieurs régions d’Europe où il a été importé pour la qualité de son épaisse fourrure aux poils longs et fort doux. Ses mœurs sont nocturnes et crépusculaires. Considéré comme un animal solitaire, il forme parfois des groupes. Dans les régions des grands froids, il sombre dans un sommeil hivernal. Il se nourrit de racines et surtout de fruits tombés à terre. Grâce à ses doigts agiles et ses griffes acérées, il monte promptement aux arbres pour voler habilement dans les nids les œufs dont il est friand. Parfois même, il s’empare de jeunes oiseaux dont il fait sa pâture. Comme le renard, il aime visiter les basses cours où il fait un massacre de volatiles dont il se contente de manger la tête et de boire le sang, dit-on. Il se plaît dans les vallées boisées arrosées de ruisseaux et de rivières, qu’il longe en quête de grenouilles, de mollusques, et de reptiles qu’il affectionne particulièrement. Il est bien peu d’aliments qu’il dédaigne ! En domesticité, il s’apprivoise facilement. On le nourrit alors avec du pain ou tout autre espèce de nourriture qu’il mange avidement. Cet animal a la singulière habitude de tremper ses aliments dans l’eau, de les rouler dans ses mains avant de les avaler, ce qui lui a valu le surnom de laveur !


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