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20 décembre 2011

Les charmes de l’hiver joyeux

Au gré des fêtes de l’hiver, les jours tristes et sombres se remplissent de lumière. Les réjouissances du solstice d’hiver s’ouvrent au cœur de la nuit la plus longue de l’année, le 21 décembre. Ces événements qui nous rassemblent, sont célébrés depuis la nuit des temps par des rituels sacrés et festifs. Autrefois, il était d’usage d’accrocher des pommes aux branches d’un épicéa et d’orner l’arbre de guirlandes de houx, de lierre et de gui. On se réunissait au coin de l’âtre où brûlait une énorme bûche de chêne que l’on arrosait, parfois, de vin pour s’assurer une bonne vendange, ou d’une poignée de sel pour se protéger des sorcières. Un charbon provenant de la souche était tiré du feu, que l’on gardait dans la maison afin de se préserver de la foudre. On festoyait ainsi pendant plusieurs jours autour d’un repas en échangeant des présents. Aujourd’hui, les familles se regroupent à noël autour d’un long et copieux repas dans l’esprit des fêtes ancestrales qui consolident et maintiennent les liens. Au pied du sapin, orné de guirlandes scintillantes et de boules miroitantes, se trouvent de nombreux cadeaux que le Père Noël, voyageant dans un traîneau tiré par des rennes, a déposés pour les enfants !

 

Yule est une fête d'hiver, une célébration associée aux fêtes de noël dans les pays nordiques. Selon la Wicca, c'est la fête du solstice d'hiver et l'un des huit Sabbats fêté le 21 décembre.

Dessin du père noël de 1875 - "Canadian Illustrated News, vol.XII, n°. 26, 401. Reproduction à partir du site Web de la Bibliothèque nationale du Canada Nouvelles en images : Canadian Illustrated News."


MAGIE VERTE, les herbes et les arbres enchantés


Ces œuvres sont protégées par une certification CLEO qui confère à son auteur une date de création certaine sur son œuvre. Une signature numérique atteste de cette antériorité. Elle est soumise aux dispositions du Code de la Propriété Intellectuelle. Toute reproduction ou représentation totale ou partielle doit faire l’objet d'une demande d'autorisation auprès de l’auteur. Concept et titres déposés et enregistrés à l'INPI : Institut National de la Propriété Industrielle.

14 décembre 2011

L’hiver à la chevelure blanche et glacée

La nature qui s’éveille, s’épanouit et meurt selon les lois des saisons, cache maintenant dans l’ombre sa triste nudité. L’obscurité à triomphé du soleil, l’hiver sombre et neigeux a envahi le monde, il faut braver les tempêtes et les vents. C’est le temps des glaces et des neiges, des sombres crépuscules où une froide torpeur envahit nos corps et s’empare de nos âmes. Mais pendant cette saison morte et tranquille, le long sommeil nécessaire et le silence viendront réparer et renouveler la terre qui porte en son sein l'alchimie de la vie de toute la nature pour l’instant engourdie !

Winter evening by Theodor Kittelsen, 1901.

 


MAGIE VERTE, les herbes et les arbres enchantés


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8 décembre 2011

Télérama Sortir : Salon Art Terrible

8 décembre 2011

Art Terrible, Le Salon Présenté par la Artfiler Gallery

Art Terrible, le Salon du 8 au 11 décembre 2011

http://www.artterriblelesalon.comcecile-decorniquet

http://ceciledecorniquet.com/

Art Terrible, un nouveau salon d’art contemporain.
Du jeudi 8 décembre au dimanche 11 décembre 2011
Vernissage le jeudi 8 décembre à partir de 18h
Espace Commines, 17 rue Commines, Paris

1 décembre 2011

Les druides et le gui sacré de chêne

La cérémonie de gui de chêne, qui était le plus solennel des actes de religion chez les druides, se faisait la sixième nuit du solstice d’hiver au commencement de chaque année. Vêtu de blanc et couronné de feuilles de chêne, un druide montait sur l’arbre désigné par la faveur des dieux et coupait le gui divin avec une serpe d’or. Tout en prophétisant, les autres druides recueillaient le gui sacré dans un drap blanc sans qu’il ne touche jamais terre pour qu’il conserve toutes ses vertus. On prétendait que ce végétal apportait fécondité, chassait les malédictions et purifiait les âmes. Il était aussi un remède à tous les maux et un antidote pour les poisons les plus redoutables. Jadis, le gui de chêne se vendait, disait-on, au poids de l'or. Mais ce qui est remarquable, c'est qu'on ne trouve que rarement le gui sur le chêne. Cette rareté faisait que cette plante était, autrefois, en profonde vénération et qu’on lui attribuait des pouvoirs extraordinaires pour la guérison des maladies, qui donnait lieu aux grandes cérémonies druidiques. Aujourd’hui, le gui, qui a perdu de son antique renommée, est tombé en désuétude et n’est plus guère employé. Cependant, cette plante parasite qui enlace les arbres mais dédaigne la terre, enorgueillit les arbres de son éclatante verdure et de ses fruits quand le rude hiver attriste toute la nature. Le gui reste un grand mystère mais il fait partie des charmes de l’hiver !

La Druidesse par Alexandre Cabanel, 1868.

"The Chief Druid" from "Mona Antiqua Restaurata", 1723.

 


MAGIE VERTE, les herbes et les arbres enchantés


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29 novembre 2011

Les Hamadryades et le chêne

Ces nymphes révérées, à l’abondante chevelure ombragée de verdure, habitent l’écorce des chênes vénérables. Le sort des hamadryades que l’on nomme aussi Querculanes*, est lié corps et âme et pour l’éternité à l’arbre auquel elles sont attachées. Mais on prétend que ces nymphes qui ne peuvent survivre à leur arbre, s’en détachent quelquefois pour goûter aux plaisirs de l’amour. Ainsi, Chrysopélée, sur le point de périr avec son chêne que la violente crue d’un fleuve menaçait d’emporter, supplia Arcas, fils de Zeus et de la nymphe Callisto, qui chassait sur ses terres, de l’aider. Il lui accorda cette faveur en construisant une digue, détournant ainsi le cours des eaux qui endommageait les racines de son arbre. Chrysopélée reconnaissante, couronna Arcas de feuilles de chêne et s’unit tendrement au roi d’Arcadie. Emblèmes de force et de longévité, les chênes qui ornaient la forêt de Dodone étaient consacrés à Zeus. Au pied d’un de ces arbres, qui avaient pour vertu de rendre les oracles, jaillissait une source intarissable. Dans le murmure de l’eau et le bruissement du feuillage que le zéphyr et les hamadryades animaient de doux frémissements, les prophétesses interprétaient les paroles du dieu tout puissant. Cependant, si un chêne était frappé par la foudre et que ses branches étaient battues par les tempêtes et les vents, s'annonçaient alors les plus funestes prédictions !

* Querculanes : en poésie ce sont les nymphes protectrices des chênes. Le chêne étant le nom vernaculaire de nombreuses espèces d'arbres et d'arbustes appartenant au genre Quercus.

Hamadryades - Félicien Rops, 1833/1898.
 

MAGIE VERTE, les herbes et les arbres enchantés


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16 novembre 2011

Vernissage/Exposition "Créatures"

L'exposition se déroulera du 4 au 30 novembre dans le cadre des Rencontres Photographiques du 10ème arrondissement de Paris.

Immix Galerie - Espace Jemmapes116 Quai de Jemmapes - 75010 Paris
Du lundi au vendredi de 9 h à 22 h 30 - Samedi de 13 h à 22 h 30
http://galerie.immix.free.fr/

Immix Galerie2

D’étranges créatures se déploient sur les murs de l'Immixgalerie (même les murs extérieurs !). Il en est de si proches de nous qu’elles dégagent une inquiétante étrangeté, d’autres secouent et dépoussièrent les mythologies ; il y a celles qui posent sagement, celles qui bondissent, celles qui sont recousues comme la créature du docteur Frankenstein. Références à la peinture classique, esthétique du tatouage, portraits victoriens, affichage sauvage, les images s’entrechoquent.

« Alors, l’incroyable se produisit (…). Ces morceaux de chairs étrangères les unes aux autres, sous l’impulsion de l’énergie créatrice, se mirent à trembler, à s’animer, à être parcourus par un flux vital qui les réunit en un corps unique, monstrueux (…). 
La créature prenait vie. »
Mary Shelley, Frankenstein

La créature, ce n’est pas seulement le sujet représenté dans cette exposition, c’est aussi une manière pratiquer les arts en jouant sur l’hybridité des médiums pour les assembler en un seul corps d’image.
Sur le balcon extérieur de la galerie, des gibbons se balancent, ensauvageant la ville, prêts à grimper et envahir l’espace d’exposition. C’est une œuvre du collectif Neozoon (Paris / Berlin) dont les installations prennent place dans l’espace public des grandes métropoles européennes. Les silhouettes acquièrent une matérialité propre puisqu’elles sont crées en recyclant de vrais manteaux de fourrure jetés à la poubelle. Elles questionnent notre rapport à l’animal et à cet état d’animalité qui, toujours, fait retour en nous.

Quel type de créatures sommes-nous devenus ? C’est aussi l’interrogation qui sous-tend les photographies de Pascal Mirande. Peut-être sommes-nous entrés dans une sorte de représentation éternelle, soutenus par de fragiles échafaudages, figés dans quelques archétypes de l’Histoire de l’Art. Le travail de Pascal Mirande s’élabore ainsi : des figures, des postures qui font écho (à l’histoire humaine comme à l’histoire des formes) rencontrent à l’intérieur du cadre des architectures modestes, élaborées par un peuple de lilliputiens : avec l’échelle de la représentation, nous perdons un peu plus nos repères.

Hybrides sont les créatures nées sous la main de Dominique Pouzol. Sa mythologie personnelle est peuplée de monstres fantastiques qui se déploient dans une esthétique tantôt rageuse, tantôt minutieuse, quelque part entre la bande dessinée underground, le manga et le dessin de tatouage.

Marchant dans les traces du Docteur Frankenstein, Alexis Courbière a, lui aussi, empoigné son nécessaire à couture et son matériel chirurgical pour assembler ses créatures de photo et de papier. C’est toute une vie biologique qui se dessine alors : du fil grossièrement brodé trace un corps cellulaire, deux fruits pourrissants en sont les noyaux. Dans cette tête incertaine, des pensées s’agitent nerveusement : un univers aux couleurs presque naïves dans lequel le rire d’enfant et la gravité se télescopent en douceur.

Restent les enfants sages de Cécile Decorniquet. Sages ? Il est vrai que l’on emploie parfois l’expression « petits monstres » à propos de nos chérubins. Mais ici, que craindre de ces Ingénues qui posent dans leurs robes victoriennes ? Peut-être leur regard un peu trop mûr, une attitude prémonitoire, un détail troublant qui instille dans ces portraits une beauté inquiétante et vénéneuse.

Bruno Dubreuil / Immixgalerie
13 novembre 2011

Livre "Père & Mère" aux éditions La Martinière

livre Père & Mère éditions La Martinière

Sortie du livre "Père & Mère" aux Editions La Martinière,
Yves Haddad a réuni 155 artistes autour du thème "Père & Mère".
Vous pourrez y trouver mon travail, Cécile Decorniquet 

4 novembre 2011

Qu’est-ce qu’un tirage Fine Art ?

C’est un tirage de très haute qualité sur papier d’art. L’association d’encres à pigments et d’un papier 100% coton permet d’obtenir des tirages d’exception, garantissant une durée de conservation optimale dont la longévité est d’environ 100 ans.
Au même titre qu’une lithographie classique, ou qu'une estampe, les tirages numériques
Fine Art donnent aux artistes la possibilité de produire leurs œuvres en séries limitées, numérotées et signées avec un certificat d’authenticité.

Toutes les photos présentées sur ce blog sont disponibles à la vente en tirages Fine art sur le site :

Ceciledecorniquet.com

contact : cecile@monoeil.eu

24 octobre 2011

Le Basilic, une bête antique à l'haleine maléfique !

Mi-coq mi-serpent, cette créature diabolique au regard perçant pétrifie et donne la mort dans l’instant. On prétend que le Basilic naît d’un œuf parfaitement rond, sans jaune, pondu par un vieux coq et qu'un crapaud, âgé d'un certain nombre d'années, couve tendrement ! Ce monstre doté d'ailes épineuses et d'un crochet au bout de la queue, tue par sa seule vue et sème la désolation partout où il passe. Son haleine fétide et le contact de sa peau sont des poisons mortels. Les herbes se flétrissent sur son passage, les rochers sont dissous et les eaux sont infectées. De tous les animaux, seule la belette ne craint pas son venin et ces deux créatures se disputent des combats sans merci dans les forêts. Pour le vaincre, il suffit de lui renvoyer son regard à l'aide d'un miroir. Si vous apercevez ce monstre cruel avant qu’il ne vous voit, vous n’aurez rien à craindre de sa malfaisance, mais si le Basilic rencontre vos yeux le premier, sur-le-champ vous succomberez !

Une belette combattant un Basilic, gravure attribuée à Wenceslas Hollar, 1607/1677.

 

La gravure ci-dessus nous montre une belette combattant un Basilic. Vous remarquerez que ce petit animal très farceur et rusé, s’est entouré le corps d’une plante nommée la Rue. Cette herbe tant redoutée des reptiles, lui permettra de combattre sans crainte le dangereux Basilic au regard pétrifiant, créature mythique mi-coq mi-serpent !

 


MAGIE VERTE, les herbes et les arbres enchantés


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23 octobre 2011

L’hamadryade Deoia et le redoutable Erysichton

Deoia était une hamadryade chère à Déméter, née dans l’écorce d’un chêne d’une splendeur sans égal planté au milieu d’une forêt épaisse habitée d’arbres immenses consacrés à la déesse. Sous ses rameaux parés de bandelettes et d'offrandes, les dryades se rassemblaient les jours de fêtes pour danser d’un pas léger et enlacer l'arbre au tronc vénéré. Un jour pourtant, le redoutable Erysichthon, prince Thessalien qui méprisait les dieux et leur culte, entreprit avec ses hommes à l’allure de géants de raser à coups de hache l’antique forêt de Déméter et le chêne qu’elle aimait tant. Soudain, sous les coups des cognées, une voix tremblante et gémissante sort du creux de l’arbre et demande au profanateur de cesser, mais l’arrogant achève son crime. Le chêne meurtrit fait craquer ses grands bras, s’ébranle et tombe, entraînant avec lui tous les arbres de la forêt. Devant ce sacrilège odieux et cette impiété, Deoia arrachée à la vie prédit à Erysichthon le plus terrible des châtiments. Les dryades en deuil, épouvantées par la mort de leur sœur bien-aimée, conjurent Déméter de les venger. En proie à une grande colère, l’immortelle exauce leurs prières et veut livrer le prince cruel à l’audace criminelle, à la Faim dévorante et éternelle. La déesse nourricière en appelle à une vaillante oréade pour accomplir sa vengeance puisque selon les lois du Destin, la Faim et Déméter ne peuvent se trouver, et l'instruit en ces termes : « Il existe aux confins de la Scythie, une région désolée où rien n’a jamais germé. Va sur mon char ailé et trouve la Faim aux flancs desséchés qui habite avec le Froid, la Pâleur et la Fièvre et transmet mes ordres à l’horrible déesse. Puisse-t-elle s’installer dans les entrailles du perfide et triompher de mon pouvoir et de mes bienfaits ! ». L'oréade monte sur le char de Déméter attelé de rapides dragons volants et s’élève dans les airs en se laissant porter par les vents. Elle arrête sa course sur le mont Caucase et aperçoit le visage pâle et exsangue de la Faim, la bouche avide remplie de dents aigües. Son corps décharné aux os pointus rampe sur le sol à la recherche de quelques brins d’herbes fanés. N’osant s’approcher, l'oréade légère lui adresse du plus loin qu’elle peut la prière de Déméter. A peine son message est-il délivré qu’elle ressent déjà dans son corps l’aiguillon de la Faim. Elle remonte en hâte sur son attelage et s’en retourne avec agilité dans les vertes prairies des plaines de Thessalie. La Faim déploie ses ailes, s’envole et quitte sa contrée aride pour accomplir ses sombres desseins. Elle trouve Erysichthon endormi, étend son ombre au-dessus de l'impie, l’embrasse et répand au plus profond de ses entrailles une insatiabilité perpétuelle. On dit qu’à son réveil, torturé par une voracité sans fin et un rongé par les tourments de la Faim que rien ne pouvait satisfaire, Erysichthon engloutit et épuisa toute ses richesses et devint si famélique qu’il se dévora lui-même !

The Hamadryad - Emile Jean Baptiste Philippe Bin, 1870.

MAGIE VERTE, les herbes et les arbres enchantés


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22 septembre 2011

L’équinoxe d’automne

L’équinoxe d’automne est célébré le 21 et le 22 septembre par les Wiccans, adeptes de la Wicca, par une fête qui se nomme Mabon, fils divin de Modron, déesse-mère dans la mythologie celtique Galloise. Pendant ce rituel, entre lumière et obscurité, où le jour et la nuit sont égaux, on dit que les sorcières coupent et mangent des pommes pour voguer entre les mondes et se préparer aux jours sombres qui annoncent l’hiver. Cette fête de Mabon, dernière célébration avant Samain le nouvel an celtique, représente la fin des récoltes, des moissons, des vendanges et de la chasse. On prétend que les pommiers marquent les frontières entre les mondes. Quant à la pomme, fruit sacré pour les celtes, elle reste l’aliment privilégié de cette fête !

 

Par cette célébration la Terre et le Soleil sont honorés et remerciés avant de s’endormir pour les longues nuits d’hiver !

Tacuinum sanitatis in medicina vers 1390.

 

Automne (Autumpnus)
Nature : Assez froid au second degré
Optimum : Sa période centrale.
Usage : lorsque l'on évolue graduellement vers les contraires, par exemple, vers la chaleur et l'humidité.
Dangers : Il est dangereux aux températures modérées et pour ceux qui prédisposés à la consomption. Neutralisation des dangers: par l'application d’éléments humides et par des bains.
Effets : Accroît l’humeur mélancolique. Il est adapté aux tempéraments chauds et humides, aux jeunes et aux adolescents, au temps des régions chaudes et humides, ou dans les zones tempérées.

 


MAGIE VERTE, les herbes et les arbres enchantés


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21 septembre 2011

La déesse Perséphone en automne

Dans le clair-obscur lunaire, la déesse antique Perséphone ouvrira la porte des Enfers avec un rameau de gui, pour rejoindre Hadès son mari. Quand cette divinité disparaîtra dans sa sombre demeure, les semences resteront sous terre pendant les longs mois d’hiver !

Proserpine/Persephone - Dante Gabriel Rossetti, 1874.

MAGIE VERTE, les herbes et les arbres enchantés


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17 septembre 2011

Louise Della, Collection Automne-hiver 2011

Louise Della - Automne Hiver 2011

Louise Della créatrice de mode

Photographe Cécile Decorniquet

Louise Della - Collection Automne-hiver 2011

Louise Della - Collection Automne Hiver 2011

Louise Della - Automne-Hiver-2011

Louise Della - Collection - Automne-Hiver-2011

Louise Della - Automne-hiver - 2011

Louise Della créatrice de mode

Photographe https://www.ceciledecorniquetstudio.com

15 septembre 2011

Où trouver des graines de Mandragore ?

Sur le site : Graines Baumaux dans la catégorie « Graines aromatiques et officinales » où vous trouverez une grande variété de semences à acheter en ligne.

Article : "La mandragore, l'herbe magique entre toute"

Belladone, Mandragore : Gravure du XIXè siècle, extraite de Flore Médicale, édition postérieure à 1818, décrite par FP Chaumeton, Chamberet et Poret peinte par Mme E. Panckoucke et par JF Turpin. 
 

MAGIE VERTE, les herbes et les arbres enchantés


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15 septembre 2011

La Mandragore, l'herbe magique entre toutes !

Pomme du démon, Herbe de Circé, Fleur des pendus, Mandegloire, Herbe du Diable... La Mandragore aux pouvoirs extraordinaires poussait il y a fort longtemps dans le jardin des sorcières. Cette plante à l'aspect insignifiant, se distingue par l'inquiétante apparence humaine de sa racine à la taille impressionnante qui l’associe aux puissances souterraines. Considérée comme la plus étrange des herbes magiques on disait, jadis, qu’elle poussait sous les pieds des pendus et brillait comme une lanterne la nuit. En sorcellerie, elle fournit un redoutable narcotique pour les sortilèges d’envoûtement et un puissant aphrodisiaque pour les philtres d'amour. Autrefois, la cueillette de cette herbe du Diable se faisait par les nuits de pleine lune, accompagnée d’un rituel obscur et de mille précautions ! Car celui qui entendait le cri agonisant de la Mandragore en la cueillant, mourait dans l’instant. Mais délicatement cueillie et choyée, elle apportait prospérité, abondance et fécondité !

Où trouver des graines de Mandragore ?

Fruit de la Mandragore, manuscrit Tacuinum Sanitatis, XIVème siècle.


Selon Hildegarde de Bingen dans "Le livre des subtilités des créatures divines" : "Quand on arrache la mandragore du sol, il faut la mettre aussitôt dans une fontaine, pendant un jour et une nuit : ainsi tout le mal et toutes les humeurs mauvaises qui sont en elle se trouvent évacués, si bien qu'elle n'a plus aucune vertu magique ni fantastique. Mais si, quand on l'arrache, on la pose simplement avec la terre qui s'y attache, sans la purifier dans une fontaine, elle garde alors ses vertus dangereuses pour rendre de nombreux services aux magiciens et produire des visions..." 


MAGIE VERTE, les herbes et les arbres enchantés


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13 septembre 2011

Les Ménades exaltées

Dans l'empire joyeux de Dionysos, la raison se perd sous les flots de vin qui trouble les sens et engendre la folie. D'une main, ce dieu buveur, turbulent et impétueux, tient une coupe et de l'autre un thyrse, orné d'une pomme de pin, d'où il fait jaillir la vigne, le lierre et des fontaines de vin. Vêtues de peaux de tigre, les ménades, escortent le dieu des débordements les plus extravagants pendant les fêtes et les cérémonies étranges qui lui sont consacrées. Emportées par l'ivresse mystique, elles se livrent aux plaisirs libertins en s'abreuvant abondamment du nectar divin. Puis, soudain saisies de frénésie, elles vagabondent les cheveux entremêlés de pampre, les yeux égarés et la bouche écumante, en faisant retentir dans les plaines des cris de joie insensés ! Mais parfois, quand leur chevelure se dresse et s'entortille de vipères venimeuses, l'âme des ces prêtresses s’empare d'une humeur de tigresse. Au son des tambours battants, retentissent alors leurs terribles hurlements. Enhardies par une ivresse funeste et pénétrées d’une aveugle rage, elles lacèrent leurs victimes qu’elles dépècent cruellement, répandant, dans les campagnes et les champs rougies par leur crime, les restes sanglants. Dieu des extases et des mystères, Dionysos veille sur les trésors de l’automne et annonce les vendanges et le vin nouveau. Les Dionysies étaient des fêtes qui invitaient à la joie, aux festins et à l'oubli !

The Youth of Bacchus, 1884 - William-Adolphe Bouguereau.


MAGIE VERTE, les herbes et les arbres enchantés


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12 septembre 2011

Biennale d’Art Contemporain de Lyon

Photographie onirique
Exposition « Photographie Onirique » avec la Galerie Céline Moine

« Ceux qui rêvent le jour sont ceux qui savent beaucoup de choses qui échappent à ceux qui rêvent la nuit ».


Découvrez l'univers de la photographe Cécile Decorniquet


 

18 juin 2011

Louise Della, Collection Printemps-été 2011

12 juin 2011

Odilon Redon, prince du rêve...

Né Bertrand Redon le 20 avril 1840 à Bordeaux et mort le 6 juillet 1916 à Paris, Odilon Redon fut un peintre symboliste et coloriste de la fin du XIXe siècle. Son art explore les méandres de la pensée, l'aspect sombre et ésotérique de l'âme humaine, empreint des mécanismes du rêve...

Odilon Redon Prince du rêve


Découvrez l'univers de la photographe Cécile Decorniquet


 

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