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legendes
6 mars 2012

Le Baume Tranquille

Ce remède merveilleux découvert et gardé secret par l'abbé Rousseau et l’abbé Aignan*, ce dernier étant connu dans son ordre sous le nom de Père Tranquille, était doué de puissantes propriétés calmantes et apaisantes. La composition admirable de ce baume était une dissolution dans l’huile d'Olive de plantes chargées de principes narcotiques et d'herbes aromatiques. Les feuilles fraîches de la Belladone, de la Jusquiame noire, du Pavot, de la Morelle noire, de la Nicotiane et du Datura stramoine, étaient mêlées, pilées et cuites à feu doux dans l’huile d’Olive, dans une grande bassine en cuivre, en remuant de tant à autre avec une spatule de bois, jusqu’à évaporation de l'eau des végétaux. Après de longues heures de cuisson, l’huile chaude, qui avait pris une belle couleur verte, était versée sur les sommités sèches du Millepertuis, de l’Hysope, du Sureau et de la Sauge. Le mélange ayant refroidi, on y ajoutait les huiles volatiles de l'Absinthe, de la Lavande, de la Menthe, de la Marjolaine, de la Rue, du Romarin et du Thym. La préparation reposait alors pendant douze heures et quand on voulait le baume encore meilleur, on y ajoutait de gros crapauds entiers et vivants ! La mixture était ensuite décantée, filtrée et conservée pendant un mois dans des vases bien bouchés à l’abri de la lumière dans un endroit frais. Employé en friction dans les rhumatismes et les douleurs nerveuses, on affirmait que le baume Tranquille, aux innombrables vertus, était souverain dans toutes sortes de maladies vénéneuses et contagieuses !

Tacuinum sanitatis, XIVème siècle.

 

* Inventeur de nombreux remèdes, François Aignan, né à Orléans et mort à Paris au 17ème siècle, était un père capucin connu dans son ordre sous le nom de Père Tranquille. En 1678, il devint l’un des deux capucins dit du Louvre qui dirigeaient un laboratoire de chimie et de pharmacie où l’on distribuait des médicaments aux pauvres. Le Baume Tranquille fut l’un des remèdes dont il inventa la composition. Il vantait ce dernier comme une véritable panacée qui guérissait de toutes les maladies.

 

zimzimcarillon ne recommande évidemment pas de tester ni les méthodes
ni les recettes de ce texte. A vos risques et périls !

 


MAGIE VERTE, les herbes et les arbres enchantés


Ces œuvres sont protégées par une certification CLEO qui confère à son auteur une date de création certaine sur son œuvre. Une signature numérique atteste de cette antériorité. Elle est soumise aux dispositions du Code de la Propriété Intellectuelle. Toute reproduction ou représentation totale ou partielle doit faire l’objet d'une demande d'autorisation auprès de l’auteur. Concept et titres déposés et enregistrés à l'INPI : Institut National de la Propriété Industrielle.

15 février 2012

La Salamandre, un reptile légendaire

Esprit élémentaire du feu au pouvoir venimeux, la Salamandre habite les profondeurs de la terre près des volcans. Symbole de pureté et d'invincibilité, ce reptile légendaire se nourrit des flammes et vit plusieurs milliers d'années. La Salamandre apparaît sous la forme d’un dragon ou de petits serpents jaillissant des flammes. Pendant les nuits d’orages, on peut l'apercevoir au cœur des éclairs et de la foudre sous les traits d'une belle jeune femme. Gardienne du feu divin et animal à sang froid, la Salamandre a le pouvoir d'éteindre les brasiers sans se brûler. On prétend qu'une étoffe faite de poils de Salamandre ne peut se consumer ! Mais prenez garde car la morsure de cet animal peut tuer et sa seule présence peut empoisonner l’eau des puits et les arbres fruitiers. Crépitante de vie et de lumière, la Salamandre au regard brillant, illumine et embrase à la nuit tombée, les orages et les cheminées. Dans l'obscurité j’invoque le feu sacré, que jaillisse des cendres une flamboyante Salamandre !

 

article : Oraison des Salamandres

The Garden of Earthly Delights, central panel.
Detail Man riding a salamander (upper left), Jérôme Bosch.

 


MAGIE VERTE, les herbes et les arbres enchantés


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15 janvier 2012

Chevaux mythiques et légendaires

Il y a fort longtemps, Neptune, dieu des eaux douces et amères régnant en maître sur les océans, créa devant tous les dieux réunis, le premier cheval, en frappant la terre avec son trident. Né des entrailles de la terre, on dit que cet animal indompté, à la crinière flottante et ébouriffée, incarne les vagues déferlantes frémissantes d’écume qui font trembler les rivages sous les assauts du vent. Fougueux, le cheval piétine le sol de ses sabots retentissants et se cabre furieusement quand le dieu des eaux agite son trident. Aussi, Neptune, qui aime se métamorphoser en cet animal, est le père d’Arion aux crins verts et l’aïeul de Pégase. De race divine, ces chevaux au souffle ardent traversent l’espace et le temps avec la rapidité du vent. Courageux et intrépides, les chevaux contribuèrent souvent à la victoire de leur maître en semant la terreur et la fuite dans les combats, et les plus illustres guerriers leur portèrent un attachement singulier. Mais par-delà les temps, cet animal se distingue par sa couleur. Le cheval blanc représente la lumière, la pureté et la fertilité, il est la monture des rois, des héros et des princes charmants. Doté de pouvoirs extraordinaires, il vole dans les airs comme Pégase ou repousse le mal comme la merveilleuse licorne qui purifie l’eau de tout poison. Certains sont doués de parole et de clairvoyance, d’autres sont les montures des divinités, comme les chevaux du Soleil écumant du feu divin. Le cheval noir quant à lui, symbolise la destruction, les maux et l’affliction. Enfin ceux à la robe pâle sont liés à la mort, à l’au-delà et au passage entre les deux mondes. Leur mission est de guider les âmes vers le royaume des ombres. Mais prenez garde aux chevaux blêmes qui apparaissent parfois pendant les nuits de pleine lune ! Ensorcelés et animés par des forces diaboliques, ils se transforment en créatures ombrageuses et effrayantes pour tourmenter le sommeil des hommes. Ailés, aquatiques, maléfiques ou doués de pouvoirs magiques, ces chevaux légendaires qui guident les âmes vers le monde souterrain ou accompagnent les dieux et les humains, fascinent notre imaginaire !

 

Autrefois, les chevaux étaient couronnés de guirlandes de fleurs et exempts de tout travail pendant les Neptunales célébrées en l’honneur du dieu de l’empire des eaux. Pendant ces fêtes, les chevaux profitaient alors d’un repos mérité que personne n’osait troubler.

 

Les chevaux de Neptune - Walter Crane
Les chevaux de Neptune de Walter Crane, 1893.

 

* Le cheval est un animal psychopompe comme le corbeaul'hippocampe, le dauphin, le phoque, le chien, la chouette, le moineau et le le loup... Ils ont la tâche de transporter l'âme des défunts vers l'autre monde.


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14 décembre 2011

L’hiver à la chevelure blanche et glacée

La nature qui s’éveille, s’épanouit et meurt selon les lois des saisons, cache maintenant dans l’ombre sa triste nudité. L’obscurité à triomphé du soleil, l’hiver sombre et neigeux a envahi le monde, il faut braver les tempêtes et les vents. C’est le temps des glaces et des neiges, des sombres crépuscules où une froide torpeur envahit nos corps et s’empare de nos âmes. Mais pendant cette saison morte et tranquille, le long sommeil nécessaire et le silence viendront réparer et renouveler la terre qui porte en son sein l'alchimie de la vie de toute la nature pour l’instant engourdie !

Winter evening by Theodor Kittelsen, 1901.

 


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29 novembre 2011

Les Hamadryades et le chêne

Ces nymphes révérées, à l’abondante chevelure ombragée de verdure, habitent l’écorce des chênes vénérables. Le sort des hamadryades que l’on nomme aussi Querculanes*, est lié corps et âme et pour l’éternité à l’arbre auquel elles sont attachées. Mais on prétend que ces nymphes qui ne peuvent survivre à leur arbre, s’en détachent quelquefois pour goûter aux plaisirs de l’amour. Ainsi, Chrysopélée, sur le point de périr avec son chêne que la violente crue d’un fleuve menaçait d’emporter, supplia Arcas, fils de Zeus et de la nymphe Callisto, qui chassait sur ses terres, de l’aider. Il lui accorda cette faveur en construisant une digue, détournant ainsi le cours des eaux qui endommageait les racines de son arbre. Chrysopélée reconnaissante, couronna Arcas de feuilles de chêne et s’unit tendrement au roi d’Arcadie. Emblèmes de force et de longévité, les chênes qui ornaient la forêt de Dodone étaient consacrés à Zeus. Au pied d’un de ces arbres, qui avaient pour vertu de rendre les oracles, jaillissait une source intarissable. Dans le murmure de l’eau et le bruissement du feuillage que le zéphyr et les hamadryades animaient de doux frémissements, les prophétesses interprétaient les paroles du dieu tout puissant. Cependant, si un chêne était frappé par la foudre et que ses branches étaient battues par les tempêtes et les vents, s'annonçaient alors les plus funestes prédictions !

* Querculanes : en poésie ce sont les nymphes protectrices des chênes. Le chêne étant le nom vernaculaire de nombreuses espèces d'arbres et d'arbustes appartenant au genre Quercus.

Hamadryades - Félicien Rops, 1833/1898.
 

MAGIE VERTE, les herbes et les arbres enchantés


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24 octobre 2011

Le Basilic, une bête antique à l'haleine maléfique !

Mi-coq mi-serpent, cette créature diabolique au regard perçant pétrifie et donne la mort dans l’instant. On prétend que le Basilic naît d’un œuf parfaitement rond, sans jaune, pondu par un vieux coq et qu'un crapaud, âgé d'un certain nombre d'années, couve tendrement ! Ce monstre doté d'ailes épineuses et d'un crochet au bout de la queue, tue par sa seule vue et sème la désolation partout où il passe. Son haleine fétide et le contact de sa peau sont des poisons mortels. Les herbes se flétrissent sur son passage, les rochers sont dissous et les eaux sont infectées. De tous les animaux, seule la belette ne craint pas son venin et ces deux créatures se disputent des combats sans merci dans les forêts. Pour le vaincre, il suffit de lui renvoyer son regard à l'aide d'un miroir. Si vous apercevez ce monstre cruel avant qu’il ne vous voit, vous n’aurez rien à craindre de sa malfaisance, mais si le Basilic rencontre vos yeux le premier, sur-le-champ vous succomberez !

Une belette combattant un Basilic, gravure attribuée à Wenceslas Hollar, 1607/1677.

 

La gravure ci-dessus nous montre une belette combattant un Basilic. Vous remarquerez que ce petit animal très farceur et rusé, s’est entouré le corps d’une plante nommée la Rue. Cette herbe tant redoutée des reptiles, lui permettra de combattre sans crainte le dangereux Basilic au regard pétrifiant, créature mythique mi-coq mi-serpent !

 


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23 octobre 2011

L’hamadryade Deoia et le redoutable Erysichton

Deoia était une hamadryade chère à Déméter, née dans l’écorce d’un chêne d’une splendeur sans égal planté au milieu d’une forêt épaisse habitée d’arbres immenses consacrés à la déesse. Sous ses rameaux parés de bandelettes et d'offrandes, les dryades se rassemblaient les jours de fêtes pour danser d’un pas léger et enlacer l'arbre au tronc vénéré. Un jour pourtant, le redoutable Erysichthon, prince Thessalien qui méprisait les dieux et leur culte, entreprit avec ses hommes à l’allure de géants de raser à coups de hache l’antique forêt de Déméter et le chêne qu’elle aimait tant. Soudain, sous les coups des cognées, une voix tremblante et gémissante sort du creux de l’arbre et demande au profanateur de cesser, mais l’arrogant achève son crime. Le chêne meurtrit fait craquer ses grands bras, s’ébranle et tombe, entraînant avec lui tous les arbres de la forêt. Devant ce sacrilège odieux et cette impiété, Deoia arrachée à la vie prédit à Erysichthon le plus terrible des châtiments. Les dryades en deuil, épouvantées par la mort de leur sœur bien-aimée, conjurent Déméter de les venger. En proie à une grande colère, l’immortelle exauce leurs prières et veut livrer le prince cruel à l’audace criminelle, à la Faim dévorante et éternelle. La déesse nourricière en appelle à une vaillante oréade pour accomplir sa vengeance puisque selon les lois du Destin, la Faim et Déméter ne peuvent se trouver, et l'instruit en ces termes : « Il existe aux confins de la Scythie, une région désolée où rien n’a jamais germé. Va sur mon char ailé et trouve la Faim aux flancs desséchés qui habite avec le Froid, la Pâleur et la Fièvre et transmet mes ordres à l’horrible déesse. Puisse-t-elle s’installer dans les entrailles du perfide et triompher de mon pouvoir et de mes bienfaits ! ». L'oréade monte sur le char de Déméter attelé de rapides dragons volants et s’élève dans les airs en se laissant porter par les vents. Elle arrête sa course sur le mont Caucase et aperçoit le visage pâle et exsangue de la Faim, la bouche avide remplie de dents aigües. Son corps décharné aux os pointus rampe sur le sol à la recherche de quelques brins d’herbes fanés. N’osant s’approcher, l'oréade légère lui adresse du plus loin qu’elle peut la prière de Déméter. A peine son message est-il délivré qu’elle ressent déjà dans son corps l’aiguillon de la Faim. Elle remonte en hâte sur son attelage et s’en retourne avec agilité dans les vertes prairies des plaines de Thessalie. La Faim déploie ses ailes, s’envole et quitte sa contrée aride pour accomplir ses sombres desseins. Elle trouve Erysichthon endormi, étend son ombre au-dessus de l'impie, l’embrasse et répand au plus profond de ses entrailles une insatiabilité perpétuelle. On dit qu’à son réveil, torturé par une voracité sans fin et un rongé par les tourments de la Faim que rien ne pouvait satisfaire, Erysichthon engloutit et épuisa toute ses richesses et devint si famélique qu’il se dévora lui-même !

The Hamadryad - Emile Jean Baptiste Philippe Bin, 1870.

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22 septembre 2011

L’équinoxe d’automne

L’équinoxe d’automne est célébré le 21 et le 22 septembre par les Wiccans, adeptes de la Wicca, par une fête qui se nomme Mabon, fils divin de Modron, déesse-mère dans la mythologie celtique Galloise. Pendant ce rituel, entre lumière et obscurité, où le jour et la nuit sont égaux, on dit que les sorcières coupent et mangent des pommes pour voguer entre les mondes et se préparer aux jours sombres qui annoncent l’hiver. Cette fête de Mabon, dernière célébration avant Samain le nouvel an celtique, représente la fin des récoltes, des moissons, des vendanges et de la chasse. On prétend que les pommiers marquent les frontières entre les mondes. Quant à la pomme, fruit sacré pour les celtes, elle reste l’aliment privilégié de cette fête !

 

Par cette célébration la Terre et le Soleil sont honorés et remerciés avant de s’endormir pour les longues nuits d’hiver !

Tacuinum sanitatis in medicina vers 1390.

 

Automne (Autumpnus)
Nature : Assez froid au second degré
Optimum : Sa période centrale.
Usage : lorsque l'on évolue graduellement vers les contraires, par exemple, vers la chaleur et l'humidité.
Dangers : Il est dangereux aux températures modérées et pour ceux qui prédisposés à la consomption. Neutralisation des dangers: par l'application d’éléments humides et par des bains.
Effets : Accroît l’humeur mélancolique. Il est adapté aux tempéraments chauds et humides, aux jeunes et aux adolescents, au temps des régions chaudes et humides, ou dans les zones tempérées.

 


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21 septembre 2011

La déesse Perséphone en automne

Dans le clair-obscur lunaire, la déesse antique Perséphone ouvrira la porte des Enfers avec un rameau de gui, pour rejoindre Hadès son mari. Quand cette divinité disparaîtra dans sa sombre demeure, les semences resteront sous terre pendant les longs mois d’hiver !

Proserpine/Persephone - Dante Gabriel Rossetti, 1874.

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15 septembre 2011

La Mandragore, l'herbe magique entre toutes !

Pomme du démon, Herbe de Circé, Fleur des pendus, Mandegloire, Herbe du Diable... La Mandragore aux pouvoirs extraordinaires poussait il y a fort longtemps dans le jardin des sorcières. Cette plante à l'aspect insignifiant, se distingue par l'inquiétante apparence humaine de sa racine à la taille impressionnante qui l’associe aux puissances souterraines. Considérée comme la plus étrange des herbes magiques on disait, jadis, qu’elle poussait sous les pieds des pendus et brillait comme une lanterne la nuit. En sorcellerie, elle fournit un redoutable narcotique pour les sortilèges d’envoûtement et un puissant aphrodisiaque pour les philtres d'amour. Autrefois, la cueillette de cette herbe du Diable se faisait par les nuits de pleine lune, accompagnée d’un rituel obscur et de mille précautions ! Car celui qui entendait le cri agonisant de la Mandragore en la cueillant, mourait dans l’instant. Mais délicatement cueillie et choyée, elle apportait prospérité, abondance et fécondité !

Où trouver des graines de Mandragore ?

Fruit de la Mandragore, manuscrit Tacuinum Sanitatis, XIVème siècle.


Selon Hildegarde de Bingen dans "Le livre des subtilités des créatures divines" : "Quand on arrache la mandragore du sol, il faut la mettre aussitôt dans une fontaine, pendant un jour et une nuit : ainsi tout le mal et toutes les humeurs mauvaises qui sont en elle se trouvent évacués, si bien qu'elle n'a plus aucune vertu magique ni fantastique. Mais si, quand on l'arrache, on la pose simplement avec la terre qui s'y attache, sans la purifier dans une fontaine, elle garde alors ses vertus dangereuses pour rendre de nombreux services aux magiciens et produire des visions..." 


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