zimzimcarillon
6 novembre 2015

L’arc-en-ciel, un chemin entre ciel et terre

Ce pont emprunté par les dieux, les héros légendaires et les sorciers pour voguer entre ciel et terre, était considéré autrefois comme une merveille et un prodige. Dans les temps antiques, on assurait que ce phénomène céleste était la trace du passage que la brillante Iris laissait dans le ciel quand elle descendait rapidement des cieux sur la terre. Pourtant, ce chemin qui apparaît quand le soleil luit pendant la pluie, est parfois considéré comme néfaste. En effet, selon certaines croyances populaires, on attribue à l’arc-en-ciel le pouvoir d’aspirer l’eau des rivières jusqu’aux nuages, de détruire les récoltes, de déterrer les graines là où il se pose, de faire mourir les arbres qu’il touche, de crever les yeux des anges et de changer le sexe de celui qui l’enjambe… Lors de son apparition, il faut bien se garder de montrer l’arc-en-ciel avec le doigt car il risque de tomber ou l’on s’expose à être foudroyé. Aussi, celui qui est touché par l’arc-en-ciel retrouve ses couleurs dans ses urines. Cependant, il est souvent promesse de fortune et voir un arc-en-ciel sur la mer peut annoncer un voyage merveilleux. On affirme aujourd’hui encore qu’un trésor se cache au pied de l’arc-en-ciel. Quand il touche la terre, il apporte de menues pièces d’or pour ceux qui ont de la chance et sont nés un dimanche ! Jetez votre soulier par-dessus l’arc ou lancez du fer ou du plomb à l’intérieur, ils se transformeront en or. Né du soleil et de la pluie et composé des plus belles couleurs, cet arc céleste parfait qui repose sur terre et se perd dans les cieux évoque un passage entre les deux mondes et l’alliance des hommes et des dieux !

Ce phénomène céleste se désigne poétiquement par le nom d'Iris.

 

Voyez l'Iris, quand un nuage obscur
Chargé de pluie, altéré de lumière,
Boit le soleil, et vers notre paupière
Réfléchit l'or, la pourpre et l'azur.

Malfilatre

L'arc-en-ciel

Barthélemy l'Anglais, Livre des Propriétés des Choses, France, second quart du XVe siècle
Paris, BnF, département des Manuscrits, Français 134, fol. 184v.

À cheval entre beau et mauvais temps, le pire des climats étant la neige, l'arc-en-ciel est promesse de fortune ; on a longtemps cru qu'à son pied gisait un trésor. La gamme chromatique de ce phénomène optique était connue et étudiée depuis le XIIIe siècle, par Roger Bacon notamment.


MAGIE VERTE, les herbes et les arbres enchantés


Ces œuvres sont protégées par une certification CLEO qui confère à son auteur une date de création certaine sur son œuvre. Une signature numérique atteste de cette antériorité. Elle est soumise aux dispositions du Code de la Propriété Intellectuelle. Toute reproduction ou représentation totale ou partielle doit faire l’objet d'une demande d'autorisation auprès de l’auteur. Concept et titres déposés et enregistrés à l'INPI : Institut National de la Propriété Industrielle.

10 mars 2015

Les Sirènes, des créatures aux mélodies si belles !

Enchanteresses au corps mi-femme mi-poisson, les Sirènes* captivent les marins par la douceur de leur voix et la beauté de leur chant. Ces créatures aux mélodies si belles, égarent les sens de ceux qui passent près d’elles pour les entraîner dans les profondeurs de l’océan. Esprit de l’eau, elles ont le don de prédire l'avenir et d'apparaître pour annoncer les tempêtes, les noyades et les naufrages. Elles aiment surgir des vagues dans un tourbillon d'écume et de vent, flotter avec délice à la surface de l'eau et chanter langoureusement au son de la flûte et de la lyre. Elles s'arrêtent parfois sur les rochers pour coiffer leurs longs cheveux poudrés d'argent qu’elles entrelacent de roses marines avec des peignes d'ivoire blanc. Si une Sirène s'échoue sur une plage, remettez-là doucement à l'eau en prenant garde à ne pas effleurer sa belle chevelure ou ses mains... Vous risqueriez d'être noyé dans un gouffre écumant et emporté sous les flots éternellement !

 

* Voir l'article : "Les Sirènes antiques aux voix magnifiques".

John William Waterhouse - Mermaid (1900, Oil on canvas).


MAGIE VERTE, les herbes et les arbres enchantés


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12 novembre 2012

Le Dragon, créature mythique aux grands pouvoirs magiques !

Sortant des profondeurs de la terre en crachant le feu des enfers, le Dragon peut anéantir une armée entière ! Depuis la nuit des temps, la puissance absolue de cette créature mythique aux grands pouvoirs magiques, inspire crainte et respect. Le Dragon peut être bienveillant ou maléfique selon la couleur de ses écailles. Ce gigantesque reptile au dos hérissé de piquants et aux pattes griffues, est doté de grandes ailes qui lui permettent de se déplacer dans les airs. Certains Dragons possèdent parfois sept ou douze têtes aux yeux incandescents et aux naseaux brûlants ! On assure que ce ravisseur de belles princesses représente l'affrontement final, l'épreuve ultime et que les preux chevaliers doivent le terrasser pour accéder au pouvoir et conquérir le cœur de leur bien-aimée. Cependant le combat sera rude pour le chevalier armé de son épée et de son bouclier, car de toutes les créatures le Dragon est le plus invincible et le plus rusé !

 

Gare au chevalier qui combat le Dragon aux écailles dorées car son heure a peut-être sonnée !

Saint Georges terrassant le dragon par Paolo Uccello, 1450/1455
(Londres, National Gallery).

 

Selon Hildegarde de Bingen dans "Le livre des subtilités des créatures divines" : "Le dragon a en lui une chaleur sèche et étrange, ainsi qu'un feu en quelque sorte excessif ; mais sa chair, à l'intérieur, n'est pas ignée. Son souffle est si fort et si vif que, lorsqu'il l'émet, celui-ci s'enflamme aussitôt comme le feu jaillit de la pierre. Il déteste très fortement les hommes, et a en lui un peu de la nature et des manières du diable. En conséquence, lorsque, de temps en temps, il émet son souffle, les esprits de l'air, grâce à l'émission de son souffle, ébranlent également l'air."...

 


MAGIE VERTE, les herbes et les arbres enchantés


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23 janvier 2014

Pour les affections du gosier

On se délivre de l'enchifrènement en baisant les narines d'un mulet. On adoucit les douleurs de la luette et du gosier, à l'aide de crottes d'agneaux qui n'ont point encore brouté l'herbe : elles doivent avoir séché à l'ombre. La luette se trouve bien aussi de l'emploi de la bave de limace, percée préalablement d'une aiguille, puis suspendue à la fumée. On use encore de cendre d'hirondelle dans du miel. Le mal de gorge cède aussi à ce remède, ainsi qu'aux gargarismes faits avec du lait de brebis. On se gargarise de même avec des cloportes broyés, ou de la fiente de pigeon dans du vin cuit ; quelquefois on applique extérieurement des figues sèches et du nitre, remède utile aussi contre les âcretés de la gorge et les rhumes. On emploie aussi des limaçons, mais cuits sans être lavés ; il suffit d'en ôter la terre : on les fait prendre dans du vin cuit. On a vanté quelquefois ceux d'Astypalée, et leur savon comme les plus efficaces. On adoucit encore le mal de gorge en se frottant les amygdales avec un grillon écrasé, ou en les faisant toucher par quelqu'un qui en aura écrasé dans ses mains !

Histoire naturelle de Pline
Illustration from the Nuremberg Chronicle, 1493.

zimzimcarillon ne recommande évidemment pas de tester ni les méthodes ni les recettes de ce texte.
A vos risques et périls !

16 décembre 2012

Les chevaux du Soleil

Légers comme l’air, ces coursiers écumant du feu divin qui emplissent l’air de leurs hennissements, ont des naseaux étincelants d’où jaillit la lumière. Plus prompts que l'éclair, ces quatre chevaux tirent ordinairement le char du Soleil. Ils vivent parmi d'autres dans les écuries célestes, se nourrissent d'ambroisie et se reposent dans les pâturages de l'Hespérie. Le premier se nomme Erythrée et désigne le soleil levant aux rayons rougeâtres. Le second, Actéon le lumineux, marque les rayons clairs de la lumière du matin. Le troisième, Lampos le resplendissant, figure le midi quand la lumière éblouissante est dans toute sa force. Le dernier, Phlégon représente le soleil couchant qui semble, à la fin de sa course, tomber dans la mer et toucher la terre. Quand la nuit se dissipe et que l'Aurore matinale annonce le jour en teintant le ciel de nuages rosés, le Soleil ordonne aux Heures célestes d'ouvrir les portes du ciel en chassant les épaisses nuées. Ces dernières qui mesurent le temps, ont pour mission de prendre soin du char du Soleil et d'atteler les fougueux destriers. Chaque jour, le dieu à la chevelure d’or, d'où émergent les rayons lumineux qui irradient tout son être, guide le quadrige étincelant de feu qui sort des ténèbres pour prendre son envol dans les airs et s'élever vers les cieux. Ensemble, ils parcourent la vaste plaine céleste dans une course embrasée, pour apporter la lumière et la chaleur essentielles à la vie sur terre !

Le Chariot d'Apollon, 1905 - Odilon Redon.

 


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15 octobre 2013

Le Chaos, mélange ténébreux et mystérieux

Avant la terre, et l'onde, et l'océan des airs,
Et le ciel étoilé, voûte de l'univers,
La nature sans vie, indigeste, uniforme,
N'était qu'un tout confus, où rien n'avait sa forme.
On l'appela Chaos, mélange ténébreux
D'éléments discordants et mal unis entr'eux.
Le dieu dont la clarté donne la vie au monde,
N'épanchait point les feux de sa chaleur féconde ;
Et le cours de Phœbé ne réglait point les mois.
La terre dans le vide, où la soutient son poids,
N'était point suspendue ; et pressée autour d'elle,
Thétis n'embrassait point les longs flancs de Cybèle.
L'air, et la terre, et l'onde, et les cieux confondus,
Dans un amas informe au hasard répandus,
Rassemblaient en désordre et le plein et le vide,
Le froid avec le chaud, le sec avec l'humide,
Les atomes pesants, les atomes légers,
L'un de l'autre ennemis, l'un à l'autre étrangers.

Les Métamorphoses d'Ovide - Première Fable

Le Chaos initial par Wenceslas Hollar.

 


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11 novembre 2015

"Chaos" par la photographe Cécile Decorniquet

"Chaos", 2015 - Série "Chaos" © Cécile Decorniquet Studio

 

 


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29 mars 2024

Le coucou, l'herbe à la paralysie

Primevère vraie, Herbe de Saint-Paul, Primevère de printemps, Coucou de loup, Herbe à la paralysie, Glandinette, Brayette, Fleurs de Coucou, Coqueluchon, Coucou des prés... Cette primevère sauvage, plante de lumière et première fleur du printemps, habite les prairies, les broussailles et les bois clairs. Ses fleurs au parfum discret et délicat, apparaissent au bout d’une longue tige duveteuse, dessinant de jolies clochettes d’un jaune d’or lumineux. La légende affirme que pour être riche dans l’année, il faut se rouler dans les fleurs de Coucou, les poches remplies de petits sous, au premier chant du Coucou. Dans le monde de féerie on prétend que ces petites fleurs qui rappellent un trousseau de clefs, ouvrent le chemin entre le monde des humains et celui des fées. Remède souverain contre les vertiges et les vapeurs, les anciens lui accordaient le pouvoir de guérir la paralysie. En infusion ou en décoction, les fleurs de Coucou chasseront efficacement tristesse et dépression !

Primula veris © Cécile Decorniquet Studio

 


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12 mai 2024

La coccinelle à sept points, un charmant petit coléoptère

Bête à bon dieu, pernette, geline de la sainte vierge, scarabée de Marie… Annonciatrice d’un temps clément, ce charmant petit coléoptère est le meilleur ami des jardiniers. En effet, la coccinelle est très friande de pucerons, de cochenilles et autres petites bêtes malfaisantes qu’elle détruit en grand nombre grâce à sa tête armée de mâchoires aigües. La coccinelle se plaît dans le suave calice des fleurs de nos jardins. L’hiver elle hiberne en colonie au sol entre la mousse et l'herbe des forêts, mais aussi dans les vieilles pierres et les maisons pour réapparaître au printemps. Dès le réveil de la nature, elle sort de sa retraite hivernale. Remarquable par sa couleur rouge écarlate, l’élégance de son corps et sa tête pourvue de gros yeux à facettes la coccinelle, plus que n’importe quel autre insecte, attire la sympathie et la fait aimer de tout le monde et des enfants en particulier. Comme l’abeille, la coccinelle se distingue des autres insectes par sa nature céleste, on la considère comme une messagère divine entre le ciel et la terre. Aussi, on lui accorde des vertus de porte bonheur et son apparition est toujours un présage heureux, de bon ou de mauvais augure. On dit qu’elle devine le temps et qu’elle a le pouvoir de porter chance à la personne sur laquelle elle se pose. Cependant, prenez garde, car tuer une coccinelle porte malheur et sa mort sera suivie de pluie ou de mauvais temps !

Coccinelle - Photographe : Micael Widell

 


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14 mai 2024

Galatée et le redoutable cyclope Polyphème

Galatée, à la peau blanche comme le lait, était la plus belle des nombreuses filles de Nérée. Elle s'éprit d’un jeune berger nommé Acis, enfant de Faunus et de la nymphe Symaethis. Mais le plus redoutable et monstrueux des cyclopes, Polyphème, fils de Poséidon et de la nymphe Thoôsa, se consumait d'amour pour la belle Galatée. Ce monstre cruel à l'œil unique et à l'aspect effrayant, qui se nourrissait de chair humaine, habitait non loin du mont Etna dans une caverne. Pour se rendre beau, il coiffait en vain son épaisse chevelure avec un râteau et taillait sa barbe avec une grande faux. Éperdument amoureux de Galatée, ce géant difforme espérait la séduire en murmurant des poèmes et en jouant d'une flûte faite de cent roseaux. Assis face à la mer il suppliait la nymphe de sortir des eaux. Insensible aux soupirs de Polyphème, Galatée rejoignit Acis dans une grotte mystérieuse à l'ombre des saules et des joncs. Furieux, le cyclope sortit de son antre, la terre tremblant sous ses pas, partit à la recherche de la nymphe et la surprit endormie sur la rive près de son amant. Fou de jalousie, Polyphème s'emporta dans une colère terrible et écrasa le berger sous un immense rocher. Terrifiée, Galatée se réfugia dans la mer en implorant les dieux de faire jaillir du sang qui s'écoulait du corps d'Acis une source limpide et claire. Des ondes sanglantes naquit un fleuve rapide qui descend vers la mer et repose ses flots dans l'océan. Les deux amants peuvent ainsi et pour toujours, se rejoindre et s'aimer d’un tendre amour !

Galatée, 1880, par Gustave Moreau.

 


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14 janvier 2012

Zingaro, Calacas le nouveau spectacle de Bartabas

Un spectacle équestre magique, étrange et poétique !

Calacas une nouvelle création de Bartabas pour le théatre Zingaro

« Après avoir martelé la terre de son théâtre équestre Zingaro, durant plus d'un quart de siècle, voici que Bartabas s'attaque au ciel. Et qu'il entend y festoyer de plus belle en mettant la Camarde en cavale et les morts vivants à cheval. Préparez-vous à entrer dans une danse de l'âme joyeusement macabre, déroulée sous vos yeux autant qu'au dessus de vos têtes. Un double carnaval endiablé mené au son du tambour des chichinéros, des fanfares mexicaines et des orgues de Barbarie. Avec encore et toujours le cheval, le plus sûr animal psychopompe qui soit comme passeur, coursier, messager et ange gardien. »

http://www.bartabas.fr/

ZINGARO
176, avenue Jean-Jaurès
93300  AUBERVILLIERS
Du mercredi 02 novembre 2011 au dimanche 11 mars 2012

26 septembre 2012

Salon du Vintage à Paris

Pour fêter sa 10ème édition, le Salon du Vintage prendra ses quartiers les 28, 29 et 30 septembre à l’Espace d’animation des Blancs Manteaux dans le Marais. Pour cette édition anniversaire le Salon présentera sa meilleure sélection d’exposants mode, mobilier et accessoires rétro ainsi que de nombreuses animations. Un espace sera dédié à la haute couture où les exposants proposeront exclusivement à la vente des pièces signées Yves Saint Laurent, Courrèges, Christian Dior, Chanel…

10ème Salon du Vintage

http://www.salonduvintage.com/


Découvrez l'univers de la photographe Cécile Decorniquet


 

11 mars 2014

La Pimprenelle, une herbe aux vertus bienfaisantes

Herbe de salade, Pimpernelle, Sanguisorbe, Pimpinella… Petite ou grande la Pimprenelle est une herbe fort commune qui croît dans les montagnes, les prés et les jardins potagers. Elle offre une très bonne pâture sur les terres les plus pauvres et une nourriture excellente pour le bétail et les lapins. Détrônée par le persil, cette petite plante d’une saveur agréable et rafraîchissante est aujourd’hui tombée dans l’oubli. Autrefois, les jeunes pousses de la Pimprenelle agrémentaient les salades champêtres dont elle relevait le goût. Quelques feuilles ajoutées dans du vin, fournissaient un breuvage plaisant qui rendait l’esprit joyeux et riant. Bienfaisante, elle a des vertus vulnéraires, astringentes, diurétiques, apéritives et stimulantes. Dans l’ancienne médecine, sa décoction était très vantée dans les hémorragies pour étancher et purifier le sang. Les feuilles fraîches appliquées sur les plaies cicatrisaient les blessures et son suc adoucissait les maux d’oreilles. Aussi, on mâchait de la Pimprenelle contre la peste et toutes sortes les maladies. Pour préserver toutes ses propriétés, cueillez la Pimprenelle avant le lever du soleil sans oublier de la saluer avant de l’arracher !

Sanguisorba minor (modified): Prof. Dr. Otto Wilhelm Thomé Flora von Deutschland, Österreich und der Schweiz 1885, Gera, Germany.

LES PIMPRENELLES, la biodiversité de nos jardins et de nos chemins


MAGIE VERTE, les herbes et les arbres enchantés


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4 août 2017

La Biche de Cérynie, une créature aux cornes d’or et aux sabots d’airain !

Aussi insaisissable que le vent, cette biche fabuleuse aux sabots d’airains qui la rendent imbattable à la course, porte sur le front des bois dorés. On dit que dans sa course légère, ses sabots étincelants tracent un chemin lumineux sur son passage et lui donnent une rapidité et une endurance hors du commun. Parfois, on peut l’apercevoir paissant paisiblement sur la colline de Cérynie. Un jour, sur le sommet d’un mont, la déesse Artémis rencontra cinq biches d’une grandeur et d’une beauté extraordinaires, à la tête ornée de cornes dorées. Frappée d’admiration à la vue de ces animaux, Artémis s’élança à leur poursuite et en attela quatre à son char rapide. La cinquième s’enfuit en traversant le fleuve Céladon et trouva refuge sur le mont Cérynie. La vierge chasseresse interdit à quiconque de s’en emparer. Pourtant, lors de ses douze travaux, Héraclès* reçut l’ordre de capturer la biche vivante. Il fit preuve de ruse, d’endurance et de patience, et affronta le froid des pays de l’Hyperborée*. Maintes fois il crût la saisir, mais la biche leste et agile, s’enfuit à chaque fois. Au bout d’une année, le héros s’empara de la biche, alors qu’elle était endormie épuisée près d’un étang. Sans faire usage de sa force, et sans qu'une goutte de sang ne soit versée, il tira habilement une flèche dans la patte de l’animal, entre le tendon et l’os pour l’immobiliser. Puis, il la serra contre son cœur et l’emporta délicatement sur ses épaules pour l’amener à Mycènes* où la biche fut remise en liberté comme Artémis lui avait ordonné !

* Hyperborée : Lat. hyperboreus ; en grec, le terme est dérivé de deux mots se traduisant par : au delà et Borée. Qui est situé tout à fait au nord. Les Hyperboréens sont un peuple mythique de l'Antiquité. Ce sont ceux qui vivent "par-delà les souffles du froid Borée" (le vent du nord). Ils sont présentés comme un peuple habitant aux confins septentrionaux du monde habité. Mais il serait vain de vouloir localiser le pays des Hyperboréens, qui représentait pour les Grecs une sorte de paradis lointain et mal défini, le séjour des Bienheureux.
* Capturer la biche de Cérynie fut le troisième des Travaux d'Héraclès. On appelle Travaux d'Héraclès (ou d'Hercule chez les Romains) ou Douze Travaux, les exploits exécutés par le héros sur l'ordre d'Eurysthée. Ils constituent l'un des épisodes les plus célèbres de la mythologie grecque, ainsi qu'une source iconographique majeure de l'art occidental.
* Mycènes est une cité antique préhellénique située sur une colline au nord-est de la plaine d'Argos, dans le Péloponnèse, et entourée de murs cyclopéens (assemblage de blocs énormes).

Hercules and the Arcadian Deer, après 1537, Lucas Cranach l'Ancien.


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29 avril 2015

Le Cavalier sans tête, un spectre vengeur et sanguinaire

Sans cesse à la recherche de sa tête, ce spectre maléfique et sanguinaire hante le cimetière de Sleepy Hollow et les bois alentours. Chevauchant un funeste destrier, il surgit à la nuit tombée en quête de têtes à couper. Mystérieux et redoutable, ce cavalier revenu d’entre les morts est un ancien soldat qui a vu sa tête emportée par un boulet de canon lors d’une bataille. Enterré sans celle-ci dans le cimetière de Sleepy Hollow, il apparaît furieux et vengeur sur sa terrible monture noire et décapite à grands coups d'épée les voyageurs égarés dans la forêt. Une fois son forfait accompli, il emporte son sanglant trophée pour l'enfouir au pied de l’Arbre des Morts. Si un étrange cavalier apparaît dans la nuit et vous propose de monter sur son cheval fabuleux, fuyez à toutes jambes les bois ténébreux de Sleepy Hollow, ou vous perdrez votre tête. Prenez garde au cavalier vengeur qui sépare le corps de l’âme de sa redoutable lame !

The Headless Horseman Pursuing Ichabod Crane, 1858 - John Quidor.

 


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11 février 2013

Marjane Satrapi, expo

Marjane Satrapi

La dessinatrice de Persépolis et Poulet aux prunes présente, pour la première fois, ses peintures au public. Vingt et une toiles de Marjane Satrapi sont exposées à la Galerie Jérôme de Noirmont.


du 30 JANVIER au 23 MARS 2013
MARJANE SATRAPI
PEINTURES
36-38 avenue Matigon - 75008 PARIS
LUNDI-SAMEDI : 11H -19H

12 mai 2024

L’alouette, l’oiseau de la joie et de l’allégresse

Ce petit oiseau du printemps, très répandu sous nos climats, apparaît à la fonte des neiges. Dès que le jour se lève, on peut entendre partout retentir son chant clair et pur jusqu’au coucher du soleil. L’alouette possède un des répertoires les plus riches du monde des oiseaux. On dit qu’elle on grisolle, tirelire ou turlutte. Toujours en mouvement on peut la voir courir à terre et voler admirablement dans les airs de tous côtés en chantant. Aucun petit oiseau ne vole aussi longtemps. Elle peut s’élever perpendiculairement à perte de vue jusqu’aux nues, pour redescendre en piqué comme une pierre vers la terre. Souvent, les alouettes s’abattent en troupe nombreuse dans les pâturages et les champs cultivés, de préférence sur les blés dont elles se gorgent de grains. Elles ont le faucon hobereau en horreur ! Dès qu’il apparaît, les alouettes se taisent, courent et se tapissent au sol ou s’élèvent dans les airs au-dessus de l’oiseau en poussant des cris d’effroi ! Cependant, leur plumage strié de brun foncé les rend presque invisible au sol en cas de danger. Autrefois, les chasseurs les attrapaient « au miroir », des petits morceaux de glace capables de réfléchir les rayons du soleil. Curieuses et fascinées par la magie du miroir, les alouettes accourent et papillonnent comme suspendues dans les airs au-dessus de ces objets aux reflets très brillants. On dit que l’alouette semble sensible à l’influence de la lumière lunaire, en particulier pendant la lune gibbeuse où son activité migratoire nocturne s’intensifie. Pour les gaulois, l’alouette était l’oiseau antique primordial, l’oiseau supérieur à tous les autres par l’ardeur de son chant et l’élévation de son vol, et c’est sans doute pour ça qu’ils en firent un de leur insigne national. Il y a bien longtemps, les sorciers prétendaient que présentée à un malade qui devait mourir, l’alouette détournait aussitôt la tête. Si au contraire elle le fixait amoureusement, elle le délivrait de tout le mal. Sa chair était très estimée autrefois, surtout à l’automne, époque où elle est très grasse et plus savoureuse. L’alouette légère qui se tient haut dans les airs, à perte de vue au-dessus des nues, nous réjouis de son chant qui annonce le printemps !

*Son nom vient de deux expressions gauloises, al : s’élever et aud : chant qui signifiait s’élever en chantant : alauda.

Illustration : Alauda arvensis - The language of birds: comprising poetic and prose illustrations of the most favourite cage birds: with twelve highly-coloured plates, 1837.

 

 


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9 avril 2018

Les Crocus, des petites fleurs de printemps au coeur safran

Crocus du levant, Crocus du printemps, Crocus de Naples, Safran des fleuristes, Safran bâtard, Crocus d’automne, Safran officinal...  Les Crocus vernus sont des petites fleurs qui s’épanouissent dans nos jardins à la fin de l’hiver et au début du printemps. Quant au Crocus sativus qui fleurit à l’automne et dont on extrait le Safran, il est utilisé en médecine et dans la cuisine pour son goût, sa bonne odeur, sa couleur et son aide à la digestion. Connu depuis fort longtemps dans les contrées de l’Orient, les anciens, les apothicaires et les médecins faisaient un grand usage du Safran qui soignait toutes sortes de maux. Réputé aussi pour ses vertus aphrodisiaques on prétendait qu’il activait le sang, donnait de l’ardeur et repoussait les esprits malfaisants. La légende raconte que la nymphe Smylax aima le jeune Crocus d’un amour si tendre et si innocent, que les dieux touchés par leur union les changèrent en une petite fleur odorante et colorée qui, depuis, porte le nom de l’amant tant aimé !

Photo © Cécile Decorniquet Studio


MAGIE VERTE, les herbes et les arbres enchantés


Ces œuvres sont protégées par une certification CLEO qui confère à son auteur une date de création certaine sur son œuvre. Une signature numérique atteste de cette antériorité. Elle est soumise aux dispositions du Code de la Propriété Intellectuelle. Toute reproduction ou représentation totale ou partielle doit faire l’objet d'une demande d'autorisation auprès de l’auteur. Concept et titres déposés et enregistrés à l'INPI : Institut National de la Propriété Industrielle.

29 mai 2017

La Bourrache, une plante bienfaisante

Piquants bleus, Herbe à la suée, Chou rude, Langue de bœuf, Boursette... Cette superbe plante au port légèrement penché et aux grappes de fleurs d’un bleu lumineux, affectionne les chemins de campagne et les terres ensoleillées. Ses feuilles et sa tige sont entièrement hérissées de poils rudes et blancs et ses jolies fleurs en forme d’étoile, attirent une myriade d’insectes qui se régalent de son pollen. Pour que la Bourrache exhale toutes ses propriétés, il faut l'employer juste après l'avoir récoltée. Bienfaisante, elle a des vertus adoucissantes et apaisantes sur les maux de gorge. L’huile extraite de ses graines est un élixir de jouvence. Fleurs et feuilles macérées dans du vin offrent un breuvage euphorisant et tonifiant qui chasse la tristesse et renforce le courage. Pour favoriser l'apaisement de vos tourments et révéler tous vos talents, ramassez quelques brins de Bourrache que vous mélangerez d’une poignée de terre séchée et que vous placerez dans un petit sachet !

Photos © Cécile Decorniquet Studio

 


MAGIE VERTE, les herbes et les arbres enchantés


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15 avril 2015

Le Cheval Mallet, un destrier nocturne et maléfique

Nimbé d’un halo livide, ce cheval fantôme hante les nuits embrumées des campagnes de Vendée à la recherche d’un voyageur égaré. Il appelle sa victime d’un doux hennissement et l’incite à monter en selle en fléchissant le genou docilement. A peine le cavalier touche-t-il les rênes qu'aussitôt commence une incroyable chevauchée. De ses sabots légers qui ne touchent déjà plus terre, le cheval Mallet transporte sa proie dans une course folle et insensée à travers les plaines et les forêts. Enivré par la rapidité vertigineuse du cheval, l’imprudent parcourt sans s'en rendre compte plusieurs fois l'univers à la vitesse de l'éclair. Après une nuit entière de folle cavalcade, le cavalier éreinté est jeté à terre, piétiné par sa monture et noyé dans une fontaine ou dans l’eau sombre des marais. Après son horrible forfait, le cheval Mallet s'en retourne dans les bois en poussant d'horribles hennissements. Au petit matin, les passants trouveront le corps sans vie de la victime entouré d'empreintes de sabots à la forme étrange. Pourtant, si le malheureux avait jeté six pièces de monnaie gravées d'une croix devant son cheval galopant ou encore porté sur lui une médaille dite "croix des sorciers", il aurait sûrement échappé à la mort. On dit que parfois, ce cheval maléfique peut se présenter sans queue ni tête devant le voyageur perdu et désemparé. Gare au cheval Mallet qui apparaît dans l'obscurité, car il emportera son cavalier dans une funeste chevauchée !

Garçon sur un cheval blanc, dessin de Theodor Kittelsen (1857-1914).

 


MAGIE VERTE, les herbes et les arbres enchantés


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30 septembre 2013

La Coquetterie : séduction accompagnée d’un déguisement

Un auteur moderne l'a peinte en ces termes :

« La Coquetterie porte une robe parsemée de clinquants ; sa démarche est vive et légère, comme celle de Flore, quand elle agace le Zéphyr sur l'émail des prairies. Le miel est sur ses lèvres minaudières, et l'absinthe dans son cœur. Tantôt ses yeux étincellent des éclairs séduisants du désir ; tantôt ils se couvrent des nuages d'une langueur touchante. Les agaceries animent quelquefois son teint du vif éclat des roses ; quelquefois il est coloré des douces nuances d'une sensibilité mensongère. Ses cheveux flottent au gré des Caprices mutins, frères des inconstants Zéphyrs. Ses mains portent un réseau délié, tissu de manèges et de stratagèmes, et l'agitent perpétuellement sur un essaim folâtre de petits êtres transparents, qui bientôt se trouvent abattus à ses pieds, dans l'attitude du dépit, de l'esclavage, et du désespoir. »

Extrait du Dictionnaire de la Fable ou Mythologie...
Par Fr NOEL, 1803.

La coquette déshabillée, 1856 - Antoine Wiertz.

 

 


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1 mai 2024

Typhon, un titan impétueux et furieux !

Génie destructeur, emblème de l’hiver, père des vents funestes, serpentaire… Ce monstre infernal que la Terre et le Tartare ont enfanté, habitait les contrées volcaniques dans une caverne qu’il remplissait de vapeurs empoisonnées. De par sa taille immense et sa nature, ce géant affreux surpassait tous les êtres de la terre, épouvantait les dieux et menaçait le monde d’un retour au Chaos. On dit que son front touchait les étoiles, ses bras l'orient et l'occident, ses yeux lançaient des flammes, ses doigts étaient semblables à des dragons et son corps armé d’ailes était entouré de serpents. Typhon est aussi le plus violent de tous les vents. Ordinairement accompagné des trombes, il souffle de différents points de l’horizon et change à chaque instant de direction. Il s’unit avec la cruelle Échidna qui enfantera des fléaux sans nombre ; l’Hydre de Lerne, le Cerbère, le chien Orthos, les vents malfaisants, la laie de Crommyon, le renard de Teumesse, le Sphinx de Thèbes, la Chimère, le dragon Ladon, le lion de Némée, l'aigle du Caucase… Ce titan orgueilleux et orageux osa entreprendre de renverser Zeus et éclipser sa lumière. Après un terrible combat, Zeus lança la foudre et les éclairs sur le monstre et le terrassa. Il l’ensevelit sous le mont Etna d’où il vomit sans discontinuer des tourbillons de flammes et de fumée. On prétend que les tremblements de terre sont les efforts de l’effroyable Typhon pour soulever la montagne qui l’écrase. Hadès lui-même craint que la terre entrouvre les portes du trépas et que la lumière du jour pénètre dans son empire ténébreux et épouvante les âmes qui entrent sans retour dans le palais de la nuit.

 

On voit dans ce monstre multiforme qu’il représente un concentré de toutes les puissances déchainées que nous livre la nature dans l’univers.

Typhon - The Greek gods, Wenceslas Hollar, Date inconnue (author lived 1607-1677).

 


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7 mars 2014

Le Chat et le Renard

Le chat et le renard, comme beaux petits saints,
           S'en allaient en pèlerinage.

C'étaient deux vrais tartufs, deux archipatelins
Deux francs patte-pelus qui, des frais du voyage,
Croquant mainte volaille, escroquant maint fromage,
           
S'indemnisaient à qui mieux mieux.
Le chemin étant long, et partant ennuyeux,
           
Pour l'accourcir ils disputèrent.
           
La dispute est d'un grand secours.
           
Sans elle on dormirait toujours.
           
Nos pèlerins s'égosillèrent.
Ayant bien disputé, l'on parla du prochain.
           
Le renard au chat dit enfin :
           
« Tu prétends être fort habile,
En sais-tu tant que moi ? J'ai cent ruses au sac.
- Non, dit l'autre ; je n'ai qu'un tour dans mon bissac ;
           
Mais je soutiens qu'il en vaut mille. »
Eux de recommencer la dispute à l'envi.
Sur le que si, que non, tous deux étant ainsi,
           
Une meute apaisa la noise.
Le chat dit au renard : « Fouille en ton sac, ami ;
           
Cherche en ta cervelle matoise
Un stratagème sûr ; pour moi, voici le mien. »
A ces mots, sur un arbre il grimpa bel et bien.
           
L'autre fit cent tours inutiles,
Entra dans cent terriers, mit cent fois en défaut
           
Tous les confrères de Brifaut.
           
Partout il tenta des asiles ;
           
Et ce fut partout sans succès ;
La fumée y pourvut, ainsi que les bassets.
Au sortir d'un terrier, deux chiens aux pieds agiles
           
L'étranglèrent du premier bond.

Le trop d'expédients peut gâter une affaire :
On perd du temps au choix, on tente, on veut tout faire.
N'en ayons qu'un, mais qu'il soit bon.

Livre IX des Fables de Jean de La Fontaine, 1678.

Le chat et le renard, 1678 - Illustration de Gustave Doré

 

 


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6 avril 2024

L'Hiver, allégorie

28 novembre 2012

Art terrible, le salon | Invitations

du 29 novembre au 2 décembre 2012 - Espace Commines, Paris III.

Art Terrible 2012 - Invitation pour 2 personnes à imprimer

Cécile Decorniquet, photographe 
http://artterrible.fr/

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