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10 juin 2014

Thétis, une néréide à la chevelure et aux pieds d’argent

Cette néréide d’une grande beauté, avait les soupirants les plus illustres de l’Olympe à ses pieds. Zeus, Poséidon et Apollon courtisaient et se disputaient vivement cette nymphe magnifique à la chevelure et aux pieds d’argent. Cependant, Thémis, déesse de la Justice, de la Loi et de l'Equité, prédit que Thétis enfanterait un fils à la gloire plus grande que son père. Devant cette prophétie, les dieux la délaissèrent et décidèrent de l’unir à un mortel. Pour que la prédiction s’accomplisse sans être détrôné, Zeus la proposa en mariage à Pélée, roi de Phthie en Thessalie. Après avoir eu les plus grands dieux pour amants, Thétis, désespérée de cette union avec un mortel, s'enfuit et se refugia dans une grotte de la côte de Magnésie. Pélée partit à sa recherche avec l’aide du centaure Chiron et la trouva endormie dans son antre caché au milieu d'un bois de myrtes et d'oliviers. Cependant, Thétis prit différentes formes pour lui résister. Elle se métamorphosa en eau rapide, en feu étincelant, se changea en oiseau et prit l'apparence d'une créature effrayante pour lui échapper. Désemparé et effrayé, Pélée implora les divinités de l'aider. Protée, vieillard de la mer, qui possédait une grande connaissance de l’avenir et du passé, sortit alors du fond des eaux et conseilla à Pélée de garder Thétis captive dans ses bras jusqu'à ce qu'elle reprenne sa forme originelle. Lasse de se défendre, elle se rendit et se soumit à l'alliance humaine qu’on lui imposait, car les décisions de Zeus sont souveraines, il faut suivre ses volontés. Les noces eurent lieu sur le mont Pélion avec beaucoup de magnificence. Les dieux de l'Olympe les honorèrent de leur présence et comblèrent les époux de cadeaux. Toutefois, au beau milieu de la joyeuse assemblée, surgit, dans un sombre et ténébreux nuage, la perfide Eris, déesse de la discorde que l’on n’avait pas conviée. Pour se venger de cet affront, l'infernale divinité au front hérissé de serpents venimeux, jeta une pomme d’or sur laquelle était écrit : « A la plus belle ! ». Les déesses en présence ; Héra, Aphrodite et Athéna ne tardèrent pas à se disputer, chacune prétendant que la pomme lui revenait. On demanda alors à Zeus de les départager. Le dieu prudent s’en remit au jugement d’un mortel, Pâris, prince troyen, pour choisir la plus belle. Le beau jeune homme offrit la pomme de la discorde à Aphrodite qui lui avait promit en récompense l’amour de la plus belle femme du monde, Hélène, épouse de Mélénas Roi de Sparte. Pâris enleva Hélène, ce qui provoqua la terrible et longue guerre de Troie, entraînant sa perte et celle de sa patrie. Thétis et Pélée eurent sept enfants dont le célèbre Achille. Mais on prétend qu'à l’insu de son époux, elle plongea les six premiers dans le feu pour les débarrasser de leur essence mortelle. Une nuit, tandis qu’elle enduisait le corps d'ambroisie de son dernier né, elle fut surprise par Pélée horrifié qui retira l'enfant des flammes. Indignée d'avoir été découverte, Thétis s'en retourna dans les eaux près de ses sœurs les néréides. Pélée confia l'éducation de son fils au centaure Chiron qui lui apprit le maniement des armes et l'art de la chasse. On dit aussi que Thétis trempa Achille dans les eaux noires et glaciales du fleuve Styx au pouvoir de rendre immortel celui qui s’y baigne. Il devint un héros invulnérable, sauf au talon, l'endroit par lequel sa mère le tenait. A la mort de Patrocle, le fidèle compagnon d'Achille, et la perte de ses armes, Thétis monta au ciel pour prier Héphaïstos de lui fabriquer des armes divines. Mais l'intrépide Achille fut tué par une flèche qui l'atteignit au talon, une flèche tirée par Pâris et guidée par le dieu Apollon. A sa mort, Thétis sortit des eaux pour pleurer son fils accompagnée de ses sœurs les néréides. Leurs sanglots furent si profonds et leurs lamentations si lugubres que les Muses descendirent de l'Hélicon le cœur empli de tristesse, pour faire honneur à la douleur de la déesse. Dans un vase d'or offert par Dionysos et forgé par Héphaïstos qui fut gardé près de la mer dans un tombeau, Thétis déposa les cendres de son fils défunt avec celles de son ami Patrocle. On dit que Poséidon sortit du fond des ondes et s’approcha du rivage pour promettre à la déesse que son fils vivrait éternellement parmi les dieux et non dans les Enfers d'Hadès. Thétis s’en retourna avec ses sœurs dans les profondeurs de la mer le cœur un peu plus léger, en songeant au dieu qui accomplira sa promesse !

The Judgment of Paris, Lucas Cranach the Elder circa 1512.

 


MAGIE VERTE, les herbes et les arbres enchantés


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31 mai 2014

Les Fées

Mystérieuses et magiciennes, les Fées bercent les rêves et les contes de notre enfance. Célestes et bienveillantes marraines, la coutume veut qu’elles se penchent sur le berceau des nouveaux nés pour leur accorder des dons précieux. D’un coup de baguette magique elles exaucent les vœux et se montrent généreuses avec les enfants. Gardiennes charmantes de la nature, elles protègent les bois et les forêts enchantés. Belles, vaporeuses, fantaisistes et insaisissables, elles dansent au clair de lune avec les elfes dans des rondes effrénées et se transportent en un clin d’œil dans les airs à l’autre bout de la terre. Toutefois, soyez prudent car elles sont imprévisibles et susceptibles. Prenez garde à ne pas leur faire ombrage ou elles vous joueront un très mauvais tour. Ainsi, Obéron, roi des génies doit son drôle d’aspect et sa petite taille, trois pieds de haut, à une Fée offensée qui lui jeta un sort le jour de son baptême. Pour adoucir son sort une autre lui fit don d’une grande beauté. Les Fées ne sont pas toujours secourables, bonnes et serviables. Quelques unes versées du côté de la diablerie et dont il faut bien se garder sont vieilles, laides, bossues et méchantes. Méfiez-vous de la Carabosse et des redoutables Fées noires à la chevelure d’ébène qui usent de leur pouvoir et de leur baguette magique pour maudire et jeter des sorts. On dit que ces esprits d’un autre ordre président et filent nos destinées. Certains naîtront sous de bons auspices quand d’autres grandiront sous de sinistres augures. Cependant, on prétend que chaque enfant qui vient au monde a une bonne Fée qui l’attend !

Peinture préraphaélite représentant une fée. Take the Fair Face of Woman, and Gently Suspending, With Butterflies, Flowers, and Jewels Attending, huile sur toile, Sophie Anderson (1823/1903), collection privée, Londres.

The Fairy Dance (détail) by Robert Alexander Hillingford before 1904.

The bad fairy Carabosse by Léon Bakst, who created the décor and about 300 costume designs in 2 months for Diaghilev's lavish 1921 production of The Sleeping Princess in London.

 


MAGIE VERTE, les herbes et les arbres enchantés


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23 mai 2014

Le Merle, un oiseau plus noir que le corbeau

Cet oiseau se distingue par la couleur de son bec, le tour de ses yeux cerclés d’un beau jaune d’or et sa robe d’un noir profond nullement altéré par des reflets, comme celle de la corneille ou du corbeau. Le Merle aime la solitude et habite de préférence les bois sombres et épais plantés d’arbres toujours verts, comme le genévrier et le sapin. Toutefois, l’hiver on l’aperçoit souvent dans nos jardins. C’est un oiseau qui chante fort bien et même quand tous les autres oiseaux se taisent, il fait retentir dans les airs un sifflement éclatant bien avant les beaux jours du printemps. Capable de retenir les chants qu’on lui apprend et d’imiter les sons de différents instruments, il sait contrefaire la voix de l’homme et des animaux. Il se nourrit de baies, d’insectes, de vers et des fruits du sorbier dont il est particulièrement friand. Difficile à approcher, le Merle est un oiseau fin et rusé qui découvre les chasseurs de très loin, grâce à sa vue perçante. On dit que la chair des jeunes Merles est bonne à manger quand ils sont engraissés de raisins au temps des vendanges. L’huile où l’on fait cuire ces oiseaux est recommandée pour la sciatique et leur fiente dissoute dans du vinaigre fait disparaître les rousseurs du visage et les tâches de la peau ! Pour faire avouer tous ses méfaits à une personne endormie, mettez le cœur d’un Merle sous son oreiller. Dans la mythologie celtique ce volatile est lié à la magie et à l’Autre Monde. Aussi, Merlin l’Enchanteur aime se transformer en cet animal pour voyager dans le passé et l’avenir. On raconte qu’il existe un Merle blanc gardé dans une grotte par deux terribles dragons ; cet oiseau merveilleux plus léger que l’air a le pouvoir de rajeunir celui qui s’en empare. Mais prenez garde car le diable se montre parfois sous la forme d’un Merle. Cependant, on prétend que cet oiseau plus noir que le corbeau ne vit pas très longtemps parce qu’il a pour coutume de dormir cul au vent !

Blackbird by Johann Daniel Meyer, miniature Mahler in Nuremberg; Volume 2; Nuremberg, 1752. (image modified)

 


MAGIE VERTE, les herbes et les arbres enchantés


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8 mai 2014

Aurelio Picca, Un giorno di gioia

6 mai 2014

Proserpine reine des Enfers

Environnée d’éternelles ténèbres, cette beauté brune au visage livide et au regard mystérieux règne sur le peuple des ombres. Reine des Enfers et souveraine toute puissante des morts, Vie et Trépas son soumis à son empire. Personne n’entre sans sa permission dans ces lieux craints des mortels et des dieux et les héros qui pénètrent dans sa demeure souterraine doivent lui présenter un rameau d’or. Aussi, aucun être sur terre ne peut rendre son dernier soupir sans que cette déesse infernale coupe le cheveu fatal dont dépend la vie des humains. Proserpine se tient sur un trône d’ébène aux côtés de Pluton « l’invisible », son redoutable époux. Autour d’elle des pavots et des narcisses jonchent le sol, symboles ordinaires de l’endormissement et du repos éternel. A ses pieds veillent le terrible Cerbère, le Sommeil et l’Oubli. Au milieu de cette cour infernale les Parques filent nos destinées et la Mort hideuse dresse sa faux sanglante. Autrefois, cette divinité était honorée dans toute la Sicile. La chauve-souris, la grenade et le narcisse lui étaient consacrés. On lui sacrifiait des chiens noirs comme à Hécate et des génisses stériles dont on répandait le sang dans des fosses pour qu’il pénètre au plus profond de la terre jusqu’aux Enfers. Pendant les funérailles les cheveux des défunts étaient coupés puis dispersés sur le seuil de leur maison ou dans les bûchers. Cependant, au retour du printemps, Proserpine prends congé de son mari et délaisse le royaume des ombres. Armée d’un flambeau qui guide ses pas dans les ténèbres, elle retourne à la clarté des cieux près de Cérès son auguste mère. Ensemble, elles veillent aux moissons et répandent leurs bienfaits sur terre pendant la belle saison.

Orpheus in the Underworld before Pluto and his queen (1880), by Henryk Siemiradzki.


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22 avril 2014

Enchanteurs, sorciers, devins et magiciens

Il ne faut pas confondre sorcier et enchanteur. Les sorciers sont en grand nombre et s’adonnent au diable tandis que les enchanteurs sont rares et disposent des forces de la nature à leur gré et font le bien. Merlin en est le plus fameux, le plus habile et le plus illustre représentant. Doté d'une science et d'un savoir sans limite, cet être rare reçoit à la naissance un pouvoir surnaturel comme les fées et les génies. Doué de métamorphoses, il voyage à volonté, se rend invisible, commande aux éléments et aux animaux, détourne les tempêtes et les vents en évoquant les esprits appartenant à l’ordre féerique et céleste. Maître incontesté de la magie blanche, il se consacre aussi à la découverte de l’élixir de longue vie et de la pierre philosophale. L’enchanteur a le pouvoir de faire des choses merveilleuses, il opère des prodiges et produit des effets surprenants. On dit qu’il est vénéré par le peuple et célébré par les poètes tandis que le sorcier est méprisé. Ce dernier est humain et ne veut que le mal et la destruction de son prochain. Il excelle dans l’art de fasciner et de jeter des sorts. Serviteur de l’esprit malin, il invoque des forces diaboliques et infernales, empoisonne et ensorcelle. Les démons instruisent et servent le sorcier qui se consacre à un art redoutable : la magie noire. On le dit méchant, trompeur, vendu aux puissances de l’enfer et très difficile à découvrir car il use de maléfices et de pactes avec le diable. Le devin quant à lui, prédit ce qui doit arriver et découvre tous les secrets cachés. Il révèle l’invisible, lit dans le passé, le présent et l’avenir. On le dit capable de réduire le malheur et de prévenir l’infortune grâce à ses connaissances des sciences occultes et à divers procédés divinatoires tels que l'astrologie, la chiromancie, l'interprétation des songes, l’astrologie, la cartomancie, les sortilèges, la boule de cristal… Que vous soyez enchanteur, magicien ou devin, sachez qu’il faut faire bon usage des arts de la magie. Ne vous laissez pas subjuguer par ceux qui ont commerce avec le diable, soyez de bon conseil pour lutter contre le mal et empêcher les mauvais présages. Agissez en magicien éclairé ce n’est pas sorcier !

The Crystal Ball, 1902 - John William Waterhouse.


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12 avril 2014

Le Muguet de mai, une plante ravissante hautement toxique !

Gazon de Parnasse, Grelot, Lis de mai, Clochette des bois, Lys des vallées, Grillet, Amourette, Lily of the valley… Le Muguet brille par sa fraîcheur, l’éclat de ses fleurs et sa simplicité. Sous les vents frais et doux du mois de mai, sa tige courbe sous le poids de ses clochettes couleur de lait. Au printemps, il forme dans les sous-bois des tapis brillants au parfum délicieux, qui subjuguent les sens et les yeux. Mais prenez garde car cette ravissante petite plante est hautement vénéneuse, au moins autant que la digitale. Autrefois, les parfumeurs l’employaient pour aromatiser les pommades. Seules les fleurs séchées et pilées étaient d’usage en médecine et servaient de poudre à éternuer. Aussi, l’eau de Muguet distillée, dite « Eau d’or », était souveraine dans les vertiges, les céphalées, les maladies des nerfs et du cœur et ranimait les forces épuisées. Reconnues toxiques, les vertus du Muguet sont aujourd’hui inusitées. On dit que dans le Parnasse, il existe un parterre rempli de blanc Muguet que les Muses foulent de leurs pieds délicats. Pour retrouver bonheur et passion amoureuse, cueillez en mai un brin de Muguet orné de treize clochettes et portez le toute la journée !

Convallaria majalis (modified), from ''Koehler's Medicinal-Plants'', 1887.


MAGIE VERTE, les herbes et les arbres enchantés


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10 avril 2014

Le Rouge-gorge, un oiseau bagarreur et querelleur

Rouge-queue, Rossignol d’automne, Rubiette, Rossignol d’hiver, Bonhomme-misère… Ce charmant petit oiseau coloré d’un roux ardent sur la gorge et la poitrine, abonde dans les sous-bois, les forêts de feuillus, les bocages et les haies. A l’automne, il devient tout rond et ventru en se nourrissant d’alises, des fruits des ronces et des raisins dans les vignes. Curieux et familier, le Rouge-gorge accompagne volontiers le jardinier dans ses travaux de labours pour attraper les insectes et les vermisseaux fraîchement sortis de terre. Au plus fort de l’hiver, il s’aventure dans les mangeoires des jardins et frappe du bec aux vitres des habitations pour réclamer quelques miettes de pain. Parfois même, il entre dans les maisons sans paraître effarouché. Au printemps, il retourne à la solitude des forêts dans les lieux frais à l’ombrage des feuillages épais. Il affectionne les cours d’eau, les étangs et les ruisseaux où il boit souvent et se baigne pour entretenir son plumage. Cependant, ce petit volatile d’aspect si doux et tranquille est d’un naturel batailleur, insociable et querelleur. C’est un grand solitaire qui ne supporte pas la vue d’un congénère. Toujours sur ses gardes, il gonfle son plastron rouge pour défendre son territoire et combat jusqu’à la mort si l’intrus ne cède pas. Le Rouge-gorge tapisse son nid de mousses et d’herbes douces, près de la terre dans les broussailles ou à l’intérieur des vieilles souches. On dit qu’il chante en toutes saisons, au moins aussi bien que le Rossignol. Dès l’aube on peut entendre le chant aimable de cet oiseau matinal. Aussi, le soir, quand tous les autres oiseaux sont couchés, il est le dernier à chanter. Certains affirment que le Rouge-gorge a une chair très fine et qu’il est délicieux à manger quand il est bien gras ! Emblème des martyrs de la foi, on dit que cet oiseau forestier déjoue les sortilèges et tous les pièges du Malin et qu’il est le porteur des messages heureux des génies bienfaisants et du bon dieu !

Le Rouge-gorge familier. An illustration of a European Robins by Henrik Grönvold, ca. 1907-1908. The Birds of Great Britain and Ireland, Order Passeres, vol. I, plate 15.

 


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6 avril 2014

Le Moineau, un oiseau réputé pour sa lubricité et sa paillardise !

Petit moine, Pierrot, Moinet, Piaf… Vif et sautillant, ce petit passereau robuste et effronté ne vit que dans les lieux où l’homme habite et sa présence nous est tout naturellement familière. Plein d’audace, il pullule et voltige dans les villes sans craindre le bruit et les passants. Maraudeur et gourmand, la rue lui offre de nombreuses possibilités de se nourrir. Dans les campagnes, au temps de la moisson, il dérobe les grains de blé qu’il trouve dans les champs. Très sociable, il vit souvent en bande. A la belle saison, ils aiment se réunir dans les arbres pour piailler ensemble. Cependant, le Moineau craint l’hiver, il se réfugie alors en solitaire dans un trou de muraille ou à plusieurs dans le même gîte pour se réchauffer pendant les grands froids. Aussi rusé que son ennemi le chat, il se méfie des pièges qu’on lui tend mais quand on ne cherche pas à lui nuire, il devient confiant. Prolifique, au moins autant que le lapin, il élève une nombreuse famille dans un nid modeste fait de quelques brins de paille et de brindilles qu’il place dans les endroits les plus variés ; sous les tuiles de nos maisons, derrière nos volets, dans les pots de fleurs suspendus… Parfois il fait la guerre aux hirondelles et aux pigeons pour les chasser de leurs nids et prendre leur place. Cet animal très ardent en amour est un symbole de la luxure et de la vulgarité. En effet, le moineau mâle est renommé pour sa lubricité et sa paillardise ; Pline assure qu’il succombe épuisé par ces voluptés avant la fin de l’année qui l’a vu naître ! Aussi, on le consacrait à Vénus pour sa grande fécondité et le char de cette divinité était attelé de deux moineaux. On prétend encore que la cervelle et les œufs de moineau ont des vertus aphrodisiaques. Pourtant, ce petit oiseau de nature très éveillé en amour, que l’on a longtemps accusé à tort de pillage des moissons est un volatile sympathique, plein de fantaisie qui fait la joie des citadins en venant   manger  volontiers  dans  leurs  mains !

An illustration of a male and a female House Sparrow from The House Sparrow at Home and Abroad, 1878. Edwin Sheppard, engraved by Sinclair & Son.; in a book by Thomas George Gentry.

 

Selon Hildegarde de Bingen dans "Le livre des subtilités des créatures divines" : Le Moineau est plus fort que chaud : il a beaucoup de fantaisie dans sa conduite, à cause de son astuce et de sa versatilité. Il aime voler en groupe pour ne pas être attaqué par les autres. Il se tient dans l’air épais ; c’est pourquoi il a une chair malade, qui ne convient ni aux malades ni aux bien-portants. Il ne sert à rien en médecine.

 


MAGIE VERTE, les herbes et les arbres enchantés


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3 avril 2014

L'Anémone et la Violette

L'anémone, au port orgueilleux, 
Jetait un regard dédaigneux 
Sur la modeste violette
Celle-ci n'était point coquette ; 
Sans faste elle exhalait la plus suave odeur, 
Premier grief aux yeux de la superbe fleur. 
Elle osait vivre sans envie 

Et n'étalait qu'une couleur,  
Autre grief ; et puis elle était, fi ! L’horreur ! 
En liaison avec l'ortie.  
Précisément, le maître du jardin  
Vint ce jour-là visiter son domaine ;  
L'anémone lui plut, il la cueillit sans peine. 
Guidé par un parfum divin, 
Vers l'autre fille du matin 
Il croit son approche facile, 
Et médite un nouveau larcin ; 
Mais piqué par l'ortie, il retira sa main, 
Et laissa l'humble fleur au fond de son asile. 
L'anémone aussitôt reconnut son erreur, 
Et dit ce que dit tout bon cœur : 
« Point d'ami qui soit inutile, 
Nous fût-il même inférieur ! » 

Gauldrée De Boileau. 

Viola gracilis, plate 8541 in: Curtis's Bot. Magazine, vol. 140, (1914).

Anemone coronaria, gouache on vellum, in: Gottorfer Codex, 1649/1659.

 


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2 avril 2014

L’Anémone pulsatille, l’herbe du vent

Coquelourde, Passe-fleur, Herbe au vent, Tunique du diable, Fleur de Pâques, Herbe au capricorne, Passe-velours… L’Anémone pulsatille se plaît dans les lieux exposés au vent sur les collines arides, le long des bois sablonneux et les prés secs et pierreux. Sa tige délicate et velue porte une très belle fleur d’un pourpre ou d'un violet sombre et profond qui s’épanouit au gré du vent. Quand elle fane, le pistil se change en fruit chevelu composé de plusieurs semences qui se répandent dans les airs. Peu usitée en médecine, la Pulsatille est une plante âcre, venimeuse et délétère pour les hommes et les animaux. Pourtant, les anciens s’entouraient les poignets de feuilles pilées pour guérir des fièvres intermittentes. Cependant, ces applications n’étaient pas sans danger car comme toutes les Anémones, elle irrite la peau fortement si on laisse les feuilles trop longtemps. Aussi, ingérée à forte dose, elle cause des empoisonnements. Les fleurs séchées permettent l'élaboration d'une poudre à éternuer souveraine pour chasser les migraines. Emblème de la fragilité et de l’abandon, on prétend que cette fleur délicate qui dure si peu de temps naquit des larmes de Vénus mêlées au sang d’Adonis qu’elle aima passionnément. Depuis, le souvenir de son amant tué sous la dent d’un sanglier, renaît à chaque printemps sous la forme d’une tendre Anémone couleur de sang qui s’épanouit et meurt sous le souffle du vent !

Anemone pulsatilla (modifiée) - Flora Batava, Volume 11, 1853
Auteur : 
Jan Kops, Illustrateur : Christiaan Sepp.


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29 mars 2014

L’Anémone des bois, une adorable empoisonneuse !

Pâquette, Anémone Sylvie, Bassinet blanc, Fausse Anémone des forêts, Renoncule des bois, Anémone sanguinaire, Tourne-midi, Fleur du vendredi Saint… Cette plante charmante croît en abondance dans les forêts de feuillus, les prairies humides et les lieux couverts et ombragés. Gracieuses et délicates les petites fleurs blanches qui suscitent l’admiration des passants, s’épanouissent les premiers jours du printemps. Aussi dangereuses que belles, les Anémones des bois sont très toxiques pour les animaux car elles renferment un poison âcre, irritant et stupéfiant qui leur provoque hébétude, hémorragies et tremblements. Autrefois, on exprimait son suc pour empoisonner les flèches. En médecine, on l’employait à l’état frais ou macérée dans du vinaigre pour ses vertus à soigner les maux de têtes, les douleurs articulaires, les fièvres intermittentes et guérir de la teigne. Cependant, prenez garde à l’utilisation de cette adorable petite fleur qui illumine les bois de son éclat. C’est un poison mortel qu’il faut employer avec beaucoup de précautions, au risque de souffrir de violentes céphalées, de syncopes ou de terribles convulsions !

Anemone nemorosa (modified) by Otto Wilhelm Thomé:
Flora von Deutschland, Österreich u.d. Schweiz, Gera, 1885.


MAGIE VERTE, les herbes et les arbres enchantés


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14 mars 2014

Les Photographiques 2014, festival de l'image du Mans du 8 au 30 mars

où vous retrouverez l'artiste Cécile Decorniquet et sa série "LADIES "

Les portraits que Cécile Decorniquet propose dans ses séries se jouent des limites de la représentation et nous font partager un monde onirique empreint de fantaisie et de poésie. À l’encontre du regard mélancolique, l’artiste habille, grime ces petites filles, les fait poser à la manière des grandes dames victoriennes. L’espièglerie qui s’en dégage lance un défi au spectateur. Son univers qui mélange à la fois les grands portraits de la peinture primitive flamande, de la peinture baroque espagnole et de toute évidence les photographies d’Alice Liddell de Lewis Carroll, est trompeur. Une forme d’irréalité entoure ces visages qui, du coin de l’œil, nous jettent un regard narquois. Là où la photographie imprime une forme de réalité, Cécile détourne sa fonction initiale, nous donne à voir une figure fantasmée de l’enfance et nous révèle un monde surréaliste, comme si nous étions passés de l’autre côté du miroir. Laetitia Guillemin

LES PHOTOGRAPHIQUES 2014 - FESTIVAL DE L'IMAGE DU MANS

Lady 1 - 2008 © Cécile DecorniquetLady 1 - 2008 Photo © Cécile Decorniquet, Photographe 
Cécile Decorniquet Studio

Les Photographiques du Mans - article

11 mars 2014

La Pimprenelle, une herbe aux vertus bienfaisantes

Herbe de salade, Pimpernelle, Sanguisorbe, Pimpinella… Petite ou grande la Pimprenelle est une herbe fort commune qui croît dans les montagnes, les prés et les jardins potagers. Elle offre une très bonne pâture sur les terres les plus pauvres et une nourriture excellente pour le bétail et les lapins. Détrônée par le persil, cette petite plante d’une saveur agréable et rafraîchissante est aujourd’hui tombée dans l’oubli. Autrefois, les jeunes pousses de la Pimprenelle agrémentaient les salades champêtres dont elle relevait le goût. Quelques feuilles ajoutées dans du vin, fournissaient un breuvage plaisant qui rendait l’esprit joyeux et riant. Bienfaisante, elle a des vertus vulnéraires, astringentes, diurétiques, apéritives et stimulantes. Dans l’ancienne médecine, sa décoction était très vantée dans les hémorragies pour étancher et purifier le sang. Les feuilles fraîches appliquées sur les plaies cicatrisaient les blessures et son suc adoucissait les maux d’oreilles. Aussi, on mâchait de la Pimprenelle contre la peste et toutes sortes les maladies. Pour préserver toutes ses propriétés, cueillez la Pimprenelle avant le lever du soleil sans oublier de la saluer avant de l’arracher !

Sanguisorba minor (modified): Prof. Dr. Otto Wilhelm Thomé Flora von Deutschland, Österreich und der Schweiz 1885, Gera, Germany.

LES PIMPRENELLES, la biodiversité de nos jardins et de nos chemins


MAGIE VERTE, les herbes et les arbres enchantés


Ces œuvres sont protégées par une certification CLEO qui confère à son auteur une date de création certaine sur son œuvre. Une signature numérique atteste de cette antériorité. Elle est soumise aux dispositions du Code de la Propriété Intellectuelle. Toute reproduction ou représentation totale ou partielle doit faire l’objet d'une demande d'autorisation auprès de l’auteur. Concept et titres déposés et enregistrés à l'INPI : Institut National de la Propriété Industrielle.

8 mars 2014

Gustave Doré au Musée d'Orsay

L'imaginaire au pouvoir, du 18 février au 11 mai 2014

Entre ciel et terre - 1862 - Gustave DoréGustave Doré, Entre ciel et terre, 1862, huile sur toile, Belfort, Musée des beaux-arts.

Musée d'Orsay

7 mars 2014

Le Chat et le Renard

Le chat et le renard, comme beaux petits saints,
           S'en allaient en pèlerinage.

C'étaient deux vrais tartufs, deux archipatelins
Deux francs patte-pelus qui, des frais du voyage,
Croquant mainte volaille, escroquant maint fromage,
           
S'indemnisaient à qui mieux mieux.
Le chemin étant long, et partant ennuyeux,
           
Pour l'accourcir ils disputèrent.
           
La dispute est d'un grand secours.
           
Sans elle on dormirait toujours.
           
Nos pèlerins s'égosillèrent.
Ayant bien disputé, l'on parla du prochain.
           
Le renard au chat dit enfin :
           
« Tu prétends être fort habile,
En sais-tu tant que moi ? J'ai cent ruses au sac.
- Non, dit l'autre ; je n'ai qu'un tour dans mon bissac ;
           
Mais je soutiens qu'il en vaut mille. »
Eux de recommencer la dispute à l'envi.
Sur le que si, que non, tous deux étant ainsi,
           
Une meute apaisa la noise.
Le chat dit au renard : « Fouille en ton sac, ami ;
           
Cherche en ta cervelle matoise
Un stratagème sûr ; pour moi, voici le mien. »
A ces mots, sur un arbre il grimpa bel et bien.
           
L'autre fit cent tours inutiles,
Entra dans cent terriers, mit cent fois en défaut
           
Tous les confrères de Brifaut.
           
Partout il tenta des asiles ;
           
Et ce fut partout sans succès ;
La fumée y pourvut, ainsi que les bassets.
Au sortir d'un terrier, deux chiens aux pieds agiles
           
L'étranglèrent du premier bond.

Le trop d'expédients peut gâter une affaire :
On perd du temps au choix, on tente, on veut tout faire.
N'en ayons qu'un, mais qu'il soit bon.

Livre IX des Fables de Jean de La Fontaine, 1678.

Le chat et le renard, 1678 - Illustration de Gustave Doré

 

 


MAGIE VERTE, les herbes et les arbres enchantés


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15 février 2014

Louise DELLA, Créatrice de mode - Collection Printemps-Eté 2014

14 février 2014

La série "Ladies" de Cécile Decorniquet à la Nuit de la Photo 2014

le 15 février | Musée des Beaux arts La Chaux-de-Fonds, Suisse

Cécile Decorniquet Photographe sitePhotos © Cécile Decorniquet, Photographe 
Cécile Decorniquet Studio

Nuit de la photo 2014, site Officiel

10 février 2014

David Lynch présente ses "Small Stories" à la Maison Européenne de la Photographie

Du 15 janvier au 16 mars 2014.

David Lynch - Interior #1 © David Lynch - Courtesy Galerie ItemDavid Lynch, Interior #1 © David Lynch, Courtesy Galerie Item, Paris.

Maison européenne de la photographie,
5/7 rue de Fourcy, 75004 Paris.

1 février 2014

Le Chanvre, une plante aux vapeurs enivrantes

Canape, Filasse, Herbe de Manille, Chanvrisse, Cannebisse… Cette plante très odorante, aux pouvoirs narcotiques et aux vapeurs enivrantes est connue depuis l’antiquité. Originaire de Perse et transportée en Europe, son usage est renommé pour la confection des cordages. Apéritive, résolutive et adoucissante, elle est utile pour la jaunisse et calme la toux quand on la fait bouillir dans du lait. Ses semences sont une nourriture excellente très recherchée par les oiseaux. Employée en fumigation par les sorciers ou mêlée dans les onguents, elle permet à ces derniers de préparer de puissants philtres et enchantements, de parler aux esprits et se rendre au sabbat. Mélangée à d’autres herbes dont ils ont le secret, elle sert à prédire l’avenir et à réunir en un instant les esprits élémentaires. Des breuvages enivrants sont préparés avec les feuilles et les sommités fleuries macérées. Mais prenez garde, car l’abus de cette boisson rend hébété ! Ainsi, la graine de chanvre mêlée aux aliments remplit la tête de fumée et provoque des étourdissements. Si on en mange trop, elle excite le délire et dérange le cerveau. Cependant, le Chanvre a le pouvoir de dissiper la colère et de faire oublier le chagrin. On prétend que les anciens récoltaient cette herbe en chantant, pour que les filandières ne s’endorment pas en la filant !

Cannabis sativa (modified). Prof. Dr. Otto Wilhelm Thomé Flora von Deutschland, Österreich und der Schweiz 1885, Gera, Germany.


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