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11 novembre 2015

"Chaos" par la photographe Cécile Decorniquet

"Chaos", 2015 - Série "Chaos" © Cécile Decorniquet Studio

 

 


MAGIE VERTE, les herbes et les arbres enchantés


Ces œuvres sont protégées par une certification CLEO qui confère à son auteur une date de création certaine sur son œuvre. Une signature numérique atteste de cette antériorité. Elle est soumise aux dispositions du Code de la Propriété Intellectuelle. Toute reproduction ou représentation totale ou partielle doit faire l’objet d'une demande d'autorisation auprès de l’auteur. Concept et titres déposés et enregistrés à l'INPI : Institut National de la Propriété Industrielle.

7 novembre 2015

La Violette, une petite fleur qui chasse la mélancolie et les maux de tête !

Fleurette de mars, Petite Viole, Violette des haies, Viole de carême… Charmante et discrète, la Violette s’épanouit dès la fin de l’hiver en formant des touffes qui tapissent les prairies, les jardins, les champs et les sous-bois. Les premières Violettes se cueillent de préférence au mois de mars par temps sec en prononçant un vœu. Son parfum subtil et délicat se répand surtout le soir et la nuit et prédispose à l'amour. Réputées pour leurs propriétés aphrodisiaques, on mêle les Violettes à la lavande dans les philtres d’amour. Cependant, cette petite fleur qui baisse la tête vers la terre exprime aussi l’humilité, l'innocence et la virginité. On lui attribue des vertus adoucissantes pour les yeux et les maladies de la peau. Les anciens plantaient toujours la Violette dans le voisinage des tombeaux, près de l'asphodèle, du narcisse et de la rose pour que la dernière demeure des morts soit toujours parfumée. Pour chasser la mélancolie et les maux de tête, couronnez votre front d’une guirlande de Violettes !

Photo © Cécile Decorniquet Studio

 


Selon Hildegarde de Bingen dans "Le livre des subtilités des créatures divines"La violette se trouve entre le froid et le chaud ; elle est surtout d'une coloration discrète ; elle pousse grâce à la douceur et à la légèreté de l'air. Faire bouillir de l'huile d'olive au soleil ou sur le feu, ajouter des violettes de façon à l'épaissir et conserver dans un récipient en verre. Pour la nuit, s'en frotter les yeux et les paupières sans toucher la partie interne des yeux, et on éclaircira ainsi la vue...

... Si l'on est lourdement écrasé par la mélancolie et que cela atteint le poumon, faire cuire des violettes dans du vin pur, filtrer avec un linge, ajouter du galanga et autant de réglisse qu'on voudra. Faire ainsi une potion que l'on boira et qui apaisera la mélancolie, rendra le sujet joyeux et guérira ses poumons."

 


MAGIE VERTE, les herbes et les arbres enchantés


Ces œuvres sont protégées par une certification CLEO qui confère à son auteur une date de création certaine sur son œuvre. Une signature numérique atteste de cette antériorité. Elle est soumise aux dispositions du Code de la Propriété Intellectuelle. Toute reproduction ou représentation totale ou partielle doit faire l’objet d'une demande d'autorisation auprès de l’auteur. Concept et titres déposés et enregistrés à l'INPI : Institut National de la Propriété Industrielle.

6 novembre 2015

Iris et son arc radieux

Parée de mille couleurs, Iris descend du haut de l’Olympe nimbée d’un halo de lumière pour délivrer les messages des dieux sur Terre. Vêtue d’une simple écharpe aux reflets irisés, elle fend les airs ne laissant dans son sillage qu’une traînée brillante aux couleurs de l'arc-en-ciel. Dévouée à Héra qui lui porte une grande affection, Iris dort toujours chaussée sous le trône de la déesse afin d'accomplir au plus vite ses missions. Quand la reine du ciel revient des Enfers pour rejoindre l'Olympe, Iris la purifie avec des parfums et lui revêt ses plus beaux atours pour son retour. Mais on prétend que son emploi le plus important est de couper le cheveu fatal des femmes vouées à la mort pour délivrer l'âme des liens du corps. Iris qui tient dans sa main un caducée et porte aux pieds des brodequins ailés, incarne le lien entre humains et divinités !

Vers la fin d'un beau jour, ou bien après l'orage,
Lorsqu'il vous arrive de voir
Un arc étincelant briller sur un nuage,
N'en concevez jamais un sinistre présage,
Dites-vous seulement : c'est l'Iris qui voyage ;
Junon apparemment donne à souper ce soir.

Charles-Albert Demoustier

Morpheus and Iris, 1811 - Pierre-Narcisse Guerin.


MAGIE VERTE, les herbes et les arbres enchantés


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6 novembre 2015

L’arc-en-ciel, un chemin entre ciel et terre

Ce pont emprunté par les dieux, les héros légendaires et les sorciers pour voguer entre ciel et terre, était considéré autrefois comme une merveille et un prodige. Dans les temps antiques, on assurait que ce phénomène céleste était la trace du passage que la brillante Iris laissait dans le ciel quand elle descendait rapidement des cieux sur la terre. Pourtant, ce chemin qui apparaît quand le soleil luit pendant la pluie, est parfois considéré comme néfaste. En effet, selon certaines croyances populaires, on attribue à l’arc-en-ciel le pouvoir d’aspirer l’eau des rivières jusqu’aux nuages, de détruire les récoltes, de déterrer les graines là où il se pose, de faire mourir les arbres qu’il touche, de crever les yeux des anges et de changer le sexe de celui qui l’enjambe… Lors de son apparition, il faut bien se garder de montrer l’arc-en-ciel avec le doigt car il risque de tomber ou l’on s’expose à être foudroyé. Aussi, celui qui est touché par l’arc-en-ciel retrouve ses couleurs dans ses urines. Cependant, il est souvent promesse de fortune et voir un arc-en-ciel sur la mer peut annoncer un voyage merveilleux. On affirme aujourd’hui encore qu’un trésor se cache au pied de l’arc-en-ciel. Quand il touche la terre, il apporte de menues pièces d’or pour ceux qui ont de la chance et sont nés un dimanche ! Jetez votre soulier par-dessus l’arc ou lancez du fer ou du plomb à l’intérieur, ils se transformeront en or. Né du soleil et de la pluie et composé des plus belles couleurs, cet arc céleste parfait qui repose sur terre et se perd dans les cieux évoque un passage entre les deux mondes et l’alliance des hommes et des dieux !

Ce phénomène céleste se désigne poétiquement par le nom d'Iris.

 

Voyez l'Iris, quand un nuage obscur
Chargé de pluie, altéré de lumière,
Boit le soleil, et vers notre paupière
Réfléchit l'or, la pourpre et l'azur.

Malfilatre

L'arc-en-ciel

Barthélemy l'Anglais, Livre des Propriétés des Choses, France, second quart du XVe siècle
Paris, BnF, département des Manuscrits, Français 134, fol. 184v.

À cheval entre beau et mauvais temps, le pire des climats étant la neige, l'arc-en-ciel est promesse de fortune ; on a longtemps cru qu'à son pied gisait un trésor. La gamme chromatique de ce phénomène optique était connue et étudiée depuis le XIIIe siècle, par Roger Bacon notamment.


MAGIE VERTE, les herbes et les arbres enchantés


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31 octobre 2015

Le Balai magique et l’onguent de vol des sorcières

Instrument antique destiné aux rituels, le balai était employé par les prêtresses pour nettoyer les lieux sacrés de toutes impuretés. Depuis, il est la monture favorite des sorcières pour voyager dans les airs. Le manche est ordinairement en bois de frêne, la brosse est faite de brindilles de bouleau ou de bruyère, le tout est lié par une longue tige de saule. Mais parfois, les sorcières usent d’essences variées comme le noisetier, l’aubépine, le sureau, le sorbier, le genêt ou le prunellier. Cependant, le balai est incapable de voler s’il n’est pas enduit de l’onguent magique de vol dont elles ont le secret. Pendant les nuits de pleine lune, elles mélangent dans un brouet nauséabond, la jusquiame, l’aconit, la belladone, la mandragore, le datura, la ciguë, la morelle noire, le nénuphar et d’autres horreurs encore qu’il est interdit de révéler. Dans cette marmite remplie d’herbes maléfiques, elles préparent le baume diabolique en prononçant à travers d’inquiétantes vapeurs, des paroles magiques. Quand le balai est bien graissé et frotté, il se met en mouvement et transporte les sorcières jusqu’au sabbat. A califourchon sur leur bâton, elles ordonnent alors du haut des sombres nuages : « Bâton blanc, bâton noir, mène-moi là où tu dois, de par le diable ! ». Puis, emportées par une rafale de vent, elles crient : « Ici et là ! Ici et là ! ». On prétend que seul le tintement des cloches d’églises a le pouvoir d’arrêter les balais volants en les clouant au sol dans l’instant. Symbole du voyage nocturne, le balai est aussi un objet de protection. Pour empêcher les sorcières et les démons d’entrer dans votre maison, placez votre balai en travers de la porte, les brindilles vers le haut, sans oublier de jeter une poignée de sel dans la cheminée !

Départ pour le Sabbat, 1910 - Albert Joseph Pénot
 

Magie Verte, les herbes et les arbres enchantés


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28 octobre 2015

La chauve-souris, créature de mauvais augure

C’est le met préféré des sorcières et des magiciens. Ils dégustent avec délice cet animal dans leur festin ! Cet étrange mammifère effrayé par la lumière séjourne dans des antres sombres et mystérieux où le soleil ne pénètre pas. Sans un bruissement d’aile, dans la solitude des ténèbres, la chauve-souris tournoie dans les airs d’un vol brusque et saccadé, sans jamais se heurter contre les obstacles. Elle a la chaleur et le jour en horreur et se repose l’hiver, blottie dans les creux des vieux murs ou suspendue par les pattes de derrières. Cependant, elle est l’objet de beaucoup de croyances et superstitions. Comme le corbeau, la chouette et le hibou, c’est un animal de mauvais augure dont on redoute les sinistres présages. Dans certaines régions, on prétend que l’âme des morts apparaît sous la forme d’une chauve-souris. On dit qu’elle a commerce avec le Diable à qui elle prête ses grandes ailes et qu’elle vient sucer le sang de l’homme et des animaux sans les réveiller, jusqu’à ce que mort s’ensuive. Il est vrai que les chauves-souris aiment tourbillonner dans les airs, à l’heure ou le Démon invite au sabbat des hordes de sorcières, de crapauds et de corbeaux et de vampires affamés aux canines démesurées qui sortent de terre. Surgissant des brumes du passé, tous ces monstres redoutés se pressent dans l’air épais de la nuit pour rejoindre la sarabande ensorcelée. Pourtant, cette créature qui inspire terreur et épouvante, que l’on retrouve clouée aux portes, est une bête utile et innocente qui détruit les insectes nocturnes et prolonge ainsi le travail de l’hirondelle interrompu par la nuit !

 

Les filles de Minée changées en chauves-souris, article.

Chiroptera - Illustration de Ernst Haeckel, extraite de Kunstformen der Natur de 1904.

 

Selon Hildegarde de Bingen dans "Le livre des subtilités des créatures divines" : « La chauve-souris déteste la chaleur et le jour, et elle vole surtout au moment où les esprits aériens se répandent, à la faveur du sommeil des hommes, c’est-à-dire au moment où ceux-ci se reposent et où se livrent en eux toutes sortes de combats… »

 


MAGIE VERTE, les herbes et les arbres enchantés


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26 octobre 2015

Le sabbat des sorcières

Les sorcières se rendent au sabbat, dans des lieux secrets et déserts, de différentes manières. Pendant les nuits d’orage et de grand vent, elles se transportent dans les airs sur un âne, un cheval ou un autre animal. Cependant, elles préfèrent chevaucher un balai oint d’un onguent diabolique, en prononçant du haut des nuages des paroles magiques. Ces assemblées nocturnes ont lieu dans des endroits solitaires au plus profond des bois. Le maître des lieux, qui affecte ordinairement la figure d’un grand bouc, envoi une chauve souris ou un grand papillon de nuit aux alentours de minuit pour rassembler en un instant, diablesses, incubes et succubes, magiciens et démons initiés aux mystères du sabbat. Quand tout le monde est réuni, la cérémonie peut commencer et varier à l’infini. Perchés sur l’épaule gauche des sorcières, des crapauds élégants vêtus de velours vert, se mêlent à la danse infernale en faisant sonner les clochettes qu’ils portent autour du cou. Toutefois, la tenue de rigueur est une parfaite nudité. Sous la présidence du diable, un banquet est préparé. Dans un chaudron, fumant à gros bouillon, des herbes maléfiques sont jetées ainsi que des crapauds et des petits enfants coupés en morceaux ! Puis, emportés dans un tourbillon étourdissant, sorciers et sorcières dansent en rond et se livrent à tous les emportements de leurs passions et de choses bien mystérieuses qu’il est défendu de révéler. Mais à l’heure où le coq chante et que la lumière jaillit, tout en un clin d’œil s’évanouit !

Witches going to their Sabbath (1878), by Luis Ricardo Falero.

MAGIE VERTE, les herbes et les arbres enchantés


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4 octobre 2015

L’Amanite tue-mouches, le champignon des fous

Tue-mouches, Fausse Oronge, Champignon des fous, Escabeau de crapaud, Pain de loup… Ce champignon extraordinaire, coiffé d’un chapeau rouge vif orné de points blancs que l’on retrouve dans les contes pour enfants, peut atteindre des dimensions spectaculaires. A la fin de l'été, il s’épanouit en petit groupe à l’ombrage des bouleaux, dans les prairies, les sous-bois de feuillus et de conifères, non loin des bruyères. Cependant, il est fort dangereux et cause parfois des empoisonnements chez les animaux. Quelques morceaux de ce champignon infusés dans du lait ou de l'eau attirent les mouches et les tuent sur le champ. Ses vertus hallucinogènes sont connues depuis fort longtemps. Ingéré, il trouble les sens et la raison et provoque une ivresse particulière qui décuple les forces musculaires. A ces effets succède un délire furieux puis un état de stupeur et enfin un sommeil profond. Réputé comme champignon diabolique, la magnifique Amanite est associée à de nombreux rites magiques !

Photo © Cécile Decorniquet Studio


MAGIE VERTE, les herbes et les arbres enchantés


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23 septembre 2015

Vertumne et Pomone, divinités de l'Automne

Remarquable par sa beauté et son art à cultiver les jardins, la nymphe Pomone était ardemment convoitée par les déités des champs et des vergers. Ignorant tout de l'amour, elle s'isolait du monde préférant apporter soins à ses arbres et cueillir les fruits délicieux qu’elle portait dans les replis de sa longue robe. Vertumne présidant à l’automne et aux changements du temps, symbolise l’année et les variations des quatre saisons. Ce jeune homme épris de Pomone, qui pouvait à son gré changer de forme, emprunta de nombreuses métamorphoses pour la séduire, en vain. Afin de conquérir son cœur, il entra dans ses vergers sous les traits d’une vieille femme et engagea la conversation. Après lui avoir fait mille louanges sur ses charmes, il lui conta l'histoire d’Anaxarète, fille née d’une noble famille de Chypre, aimée passionnément par le berger Iphis. Cette dernière réagit si froidement à son amour qu’il se pendit de désespoir. Devant le corps sans vie de son soupirant, Anaxarète fut si dépourvue d’émotion qu’Aphrodite la transforma en pierre. Vertumne lui rapporta tant d’aventures funestes, sur celles qui méprisaient la tendresse de leurs amants, que quand il se révéla sous son vrai visage, Pomone n'y résista pas et l’épousa. On dit que malgré le caractère changeant du dieu de l’Automne, son amour reste constant et fidèle à Pomone et qu'ensemble dans un âge avancé, ils rajeunissent au bout d’un certain nombre d’années !

Automne, vers 1890 - Louis Welden Hawkins.


Allégorie de l'Automne par la photographe Cécile Decorniquet


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21 septembre 2015

L’Ecureuil, un petit animal rusé symbole de l’activité et de la propreté

Petit rouquin, Fouquet, Jacquet, Petit chat, Chat écureu… Vif, gracieux et astucieux l’écureuil est, sans contredit, l’un des plus jolis petits rongeurs de nos contrées et ses habitudes sont encore plus remarquables que ses formes. En effet, il se fait des provisions considérables pour l’hiver en amassant un nombre incroyable de fruits secs, en particulier de noisettes qu’il cache un peu partout et qu’il oublie, ce qui permet au noisetier de se reproduire. Il cache même tout ce qu’il rapporte dans son nid, sous la mousse et les buchettes qui composent son lit ! On le dit capable de passer une rivière sur une écorce d’arbre en guise de bateau, en faisant de sa queue touffue et légère une sorte de voile et de gouvernail pour passer d’un point à un autre. Il habite les grandes forêts et construit son nid à la cime des arbres les plus élevés dans les enfourchures des branches. Cet abri dont il prend grand soin, est confortable et de forme arrondie, où la pluie et le froid ne peuvent pénétrer. Toujours très occupé, l’écureuil ne s’engourdit pas l’hiver comme le loir, il se retire dans sa demeure seulement par très mauvais temps ou quand la chaleur est accablante. Rusé, il fuit ses ennemis la martre, le hibou, la buse et le chasseur en sautant de branches en branches et d’arbres en arbres en prenant toujours soin de mettre les branches entre lui et son poursuivant. Sa queue en forme de panache, dont il s’ombrage en la relevant au-dessus de sa tête, lui sert aussi de parachute dans ses élans les plus grands. Au moyen âge, l’écureuil avait très mauvaise réputation, on le considérait comme sournois, voleur et lubrique. Sa fourrure était très estimée et il fut l’objet d’une chasse intensive. Les poils de sa queue servent à faire des pinceaux pour les peintres. Les anciens voyaient dans la chair et le cerveau de l’écureuil des remèdes précieux pour soigner les chevaux. Aussi, nombre de jongleurs et danseurs se croyaient à l’abri du vertige en faisant usage de la poudre de cervelle d’écureuil. Aujourd’hui, ce petit rongeur charmant et espiègle n’inspire plus la crainte ni la répulsion et aucun chasseur ne s’aventurerait à le tuer de peur d’aller en enfer. Et puis croiser ce petit animal rapide comme le vent sur son chemin est un présage de chance !

Red Squirrel by Hans Hoffmann, 1578.

 


MAGIE VERTE, les herbes et les arbres enchantés


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6 septembre 2015

Collections & Univers du Loup, Plaids et Tapis tout doux, par la créatrice Louise Della

Plaids & TapisPhotos © Cécile Decorniquet - ceciledecorniquetstudio.com
Maquillage : Adeline Loiseau : Freelance Makeup Artist
Modèle : Nina Lopata : Actrice

Univers du Loup

Collections & Univers du Loup, Hiver 2015/16 
par Louise Della, Peintre et Créatrice de Mode

Loup Plaids & Tapis

Plaids et Tapis

http://www.loup-maison.com/

Plaids et Tapis Loup

Plaids -Tapis

25 août 2015

LOUISE DELLA, Collection Automne/Hiver 2016

17 août 2015

La Morelle noire, la tomate du diable

Crève-chien, Raisin de loup, Tomate du Diable... La Morelle noire au feuillage vert sombre et aux fleurs blanches étoilées qui fleurissent tout l'été, se rencontre au pied des murs, dans les bois clairs, les jardins et les décombres. Les petites fleurs blanches laissent place à des baies vertes remplies de graines très toxiques qui deviennent noires à maturité. Liée aux rituels lunaires, cette herbe vénéneuse était cultivée dans les jardins de la redoutable Hécate. Cette déesse antique, souveraine des ténèbres, des spectres et des terreurs nocturnes, élaborait avec les fruits de cette plante maléfique des sortilèges inquiétants qui tourmentaient le sommeil des mécréants. Il y a bien longtemps, la Morelle noire entrait dans la composition de l'onguent de vol des sorcières mais aussi du Baume Tranquille, une infusion de plantes aux puissantes propriétés narcotiques et aromatiques qui décantait dans l'huile d'olive et macérait avec de gros crapauds, un remède miracle qui soignait tous les maux !

Photo © Cécile Decorniquet Studio


MAGIE VERTE, les herbes et les arbres enchantés


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5 août 2015

La Cigogne blanche, un oiseau de passage de bon augure

La cigogne a de tout temps été respectée, en particulier dans les lieux où elle fait son nid. Le retour de cet oiseau de passage est de bon augure et annonce le printemps. On la reconnait aisément par son corps d’un blanc éclatant et ses amples ailes frangées de noir qui lui donnent un vol puissant. Elle s’élève fort haut dans les airs et fait de très longs voyages même dans les saisons orageuses. Dans certains pays on assure qu’elle peut vivre deux mille ans et qu’elle préserve la maison où elle s’est posée de la foudre et des incendies. Comme l’hirondelle, elle purge l’air et la terre des insectes hostiles à l’homme, débarrasse les lieux féconds en serpents et chasse le mulot et le crapaud. Chez les Athéniens et les Thessaliens, comme chez les peuples de l’Orient et de l’Egypte, la cigogne était un oiseau divin. Dans les augures son apparition signifiait union et concorde et celui qui attentait à sa vie était condamné à l’amende, la prison ou la mort. Aujourd’hui encore, on lui attribue certaines vertus morales comme la fidélité conjugale, la tempérance et l’amour filial. Rien n’est plus admirable que le soin qu’elle porte à ses cigogneaux, puis à ses parents accablés par l’infirmité de l’âge à qui elle apporte la nourriture. La cigogne a le corbeau et la corneille en horreur ! En effet, ces pilleurs de nids habitent les mêmes édifices qu’elle et profitent de ses absences pour gober ses œufs. Pourtant, certains racontaient autrefois, que les corneilles se mêlaient aux cigognes et leur servaient d’escorte et de guide pendant leur voyage. On disait aussi qu’elle était en guerre avec la chauve-souris car cet animal du diable avait le pouvoir d’ensorceler les œufs de l'oiseau du bon dieu ! A l’approche des rigueurs de l’hiver, elle s’envole en troupe en fendant les airs vers de lointains pays. Cependant, Dame Cigogne revient tous les étés, habiter le toit sur lequel elle a trouvé l’hospitalité !

La Cigogne blanche, Ciconia ciconia by John Gerrard Keulemans, 1869.

 


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16 juillet 2015

Le Noyer, un arbre à l'ombrage redouté !

Arbre au sommeil, Noguera, Gauguier, Gland de Jupiter... Le bois de ce petit arbre massif est le plus beau et le plus agréable à travailler. Autrefois, il était destiné à la fabrication des sabots et la brou de noix servait à teindre la laine et les cheveux. Les noix qui sont un fort bon dessert, attirent la chance et la prospérité. Pour démasquer une sorcière, jetez une noix sous sa chaise, elle ne pourra plus se lever ni la quitter. Cependant, le Noyer à une sinistre réputation. On prétend que son feuillage épais projette des émanations malfaisantes et que son ombrage nuit aux plantes et aux animaux et provoque des étourdissements à certaines gens qui sont dessous. Il ne faut jamais planter un Noyer près d'une maison, au risque que sa racine s’insinue et se répande partout pour faire mourir les habitants. Si vous apercevez un Noyer drapé de lambeaux de brouillard, prenez garde ! Car les sorcières aux mauvaises manières, y accrochent leur culotte avant de s’envoler dans les airs !

Photo © Cécile Decorniquet Studio


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14 juillet 2015

Séléné, la blanche reine de la nuit

Escortée de ses fidèles étoiles et brillante de tout l’éclat de la lune, Séléné parcourt l’obscurité de la voûte céleste dans un char étincelant tiré par deux chevaux blancs. Compagne de la Nuit, sœur du Soleil et de l’Aurore, Séléné est la déesse de la pleine lune. Cependant, la chaste Artémis et la ténébreuse Hécate sont aussi regardées comme des déesses lunaires et forment avec Séléné une triade vénérable. Artémis personnifie le croissant de lune et la redoutable Hécate incarne la nouvelle lune ou lune noire. Selon une opinion fort ancienne, on attribue à la lune une grande influence sur la fertilité de la terre et la naissance des hommes. Aussi, dans la pâleur de l’astre et la noirceur de la nuit on voit apparaître des ombres inquiétantes à la faveur des sorcières qui détiennent les secrets des philtres magiques et des charmes opérés par les vertus de la lune. On assure que certaines magiciennes ont le pouvoir de faire monter et descendre la lune à leur gré, comme Circé et Médée. Endymion, un jeune et beau berger, inspira un amour violent à Séléné. Elle lui déroba un baiser et le plongea dans un sommeil éternel pour qu'il conserve sa beauté. Depuis, au milieu de chaque nuit, Séléné le contemple et l’aime en posant ses rayons diaphanes sur les lèvres de son bel amant. Enveloppée d’un halo doux et argenté, cette blanche reine des cieux traverse les airs et répand sa lumière dans le monde des ténèbres, renvoyant sa douce clarté sur la terre ensommeillée !

Endymion, 1872, George Frederic Watts.

Figure de Selene, "Flora , seu florum ..." , Giovanni Battista Ferrari 1646.

Séléné, déesse grecque de la lune, dans un char volant tiré par deux chevaux blancs. Elle et son frère Hélios, le dieu du soleil, cadre souvent des scènes mythiques donnant une indication du passage du temps. Parce que le Soleil et la Lune affectent la température de l'air, les maladies pestilentielles et la mort leur sont attribués.


 

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12 juillet 2015

Le Nénuphar, ingrédient de l'onguent de vol des sorcières

Lune d'eau, Reine des lacs, Lis des étangs, Nymphe des eaux... Le Nénuphar s’enracine et s’épanouit dans la vase des eaux douces et calmes. Au sommet des longues tiges submergées, apparaissent des feuilles lisses et arrondies qui offrent un abri frais pour les poissons. Les magnifiques fleurs, sur lesquelles les grenouilles peuvent se reposer, attirent une myriade de papillons et de libellules. En perpétuel mouvement sur l'onde des étangs, le Nénuphar s’ouvre aux premiers rayons du soleil et se referme à la nuit tombée. On prétend que cette fleur est liée aux naïades et aux ondines qui cachent leurs attraits sous la forme d’un Nénuphar. Jadis, les moines usaient de cette plante aquatique pour apaiser les désirs amoureux. Ingrédient du baume magique de vol, les sorcières le cultivaient dans les fonds vaseux de quelques vieilles mares lugubres et inquiétantes. Tapi dans les herbes hautes, le Nénuphar se révèle sur les eaux noires et dormantes des marais oubliés et des lavoirs abandonnés !

Photo © Cécile Decorniquet Studio


MAGIE VERTE, les herbes et les arbres enchantés


Ces œuvres sont protégées par une certification CLEO qui confère à son auteur une date de création certaine sur son œuvre. Une signature numérique atteste de cette antériorité. Elle est soumise aux dispositions du Code de la Propriété Intellectuelle. Toute reproduction ou représentation totale ou partielle doit faire l’objet d'une demande d'autorisation auprès de l’auteur. Concept et titres déposés et enregistrés à l'INPI : Institut National de la Propriété Industrielle.

3 juillet 2015

Amulettes et Talismans, objets merveilleux aux vertus extraordinaires

Ces objets mystérieux renferment des puissances magiques et un grand nombre de vertus occultes. Leur usage préserve des enchantements, des maladies, du mauvais air et des mouches, donne la connaissance de l’avenir, inspire les passions ou garantit les voyageurs de tout péril… Certains permettent de converser avec les esprits et de se faire obéir par toutes les puissances naturelles. Le plus célèbre d’entre eux est le fameux sceau de Salomon qui permet de parler aux animaux, de commander les génies et les démons et de rendre invisible celui qui le porte. Les anciens Sages ont attribué aux talismans ordinaires l’image d’un signe céleste correspondant à un jour de la semaine. Pour agir efficacement et s’attirer la faveur des astres, ces derniers doivent être fabriqués dans les métaux qui leur sont propres et gravés au sceau des planètes qui ont de la sympathie avec leurs substances. Ainsi, le talisman du Soleil dédié au dimanche est composé de l’or le plus exquis, le talisman de la Lune doit être fait le lundi avec le plus pur argent que l’on peut trouver, celui de Mars avec le meilleur fer le mardi, le-vif-argent est réservé à Mercure le mercredi, le talisman de Jupiter est composé du plus pur étain le jeudi, le talisman de Vénus au vendredi doit être de cuivre ou d’étain, quant au talisman de Saturne attribué au samedi, il fait de plomb. Toutefois, il ne faut pas confondre amulette et talisman. En effet, le talisman est pourvu de signes mystérieux et fabriqué selon un rituel précis qui lui confère une action magique et des vertus extraordinaires. L’amulette, elle, est d’origine naturelle (fer à cheval, patte de lapin, collier orné d’une dent d’animal, pierre percée par l’érosion du temps…) et protège uniquement celui qui la porte. On lui attribue le pouvoir de garantir contre les dangers, de chasser au loin la sorcellerie, les empoisonnements et les maladies et d’assurer le succès dans certaines entreprises… Qu’ils soient magiques, astrologiques ou naturels, on fait toujours un grand usage des amulettes et des talismans qui opèrent une foule de prodiges et de merveilles depuis la nuit des temps !

 

Certaines pierres précieuses sont revêtues d’influences talismaniques et correspondent aux sept planètes : le diamant et le saphir sont consacrés au Soleil, le cristal à la Lune, l’émeraude à Mars, l’aimant à Mercure, la cornaline à Jupiter, l’améthyste à Vénus et la turquoise est dédiée à Saturne.

Illustration extraite du grimoire de magie :
Le solide Trésor des Merveilleux Secrets de la Magie Naturelle & Cabalistique du Petit Albert.

 


MAGIE VERTE, les herbes et les arbres enchantés


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11 juin 2015

La rosée de mai, un cosmétique réputé autrefois pour entretenir et conserver la beauté

Larmes de l’Aurore, fille de l’air et de la lune, eau céleste, essence du soleil… La rosée se forme en abondance quand la lune est pleine et que les nuits sont douces et sereines. Ce bienfait de la nature est une source intarissable pour l’herbe et les plantes qui se languissent sous l’ardeur du soleil. Elle humecte et rafraîchit la terre, nourrit les abeilles et les fées qui aiment se désaltérer d’une goutte de rosée puisée dans le calice des fleurs. On pensait autrefois que la rosée était un puissant remède pour l’homme et les maladies qui le tourmentent, en particulier pour ceux qui sont attaqués par les maladies de la peau. La rosée de mai était la plus recherchée, elle était considérée comme un cosmétique pour entretenir et conserver la beauté. Dans les campagnes, on la recueillait avec le plus grand soin, avant les premiers rayons du soleil, en plaçant de grands linges sur le gazon des prairies. Le jour de la Saint-Jean, avant le lever du soleil, il faut se rouler nu dans la rosée pour obtenir guérison, plus elle est abondante et plus on guérit vite. Féconde et bienfaisante, la céleste rosée qui luit sous la clarté de l’astre lunaire, fait épanouir les fleurs nouvelles brillantes de mille feux dorés et rend la vie aux jardins altérés.

Vue Macro d'un capitule de pissenlit, 2006 - Böhringer Friedrich.

 


MAGIE VERTE, les herbes et les arbres enchantés


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23 mai 2015

Mélusine, la plus célèbre de toutes les fées

Fille de la fée Prussine et d’un roi d’Albanie, Mélusine fut condamnée par sa mère, pour une faute ancienne, à se métamorphoser en serpent dans la partie inférieure de son corps un certain jour de la semaine, et d’être fée jusqu’au jugement dernier. Cette malédiction ne pouvait être levée que si elle trouvait un homme qui consentit à l’épouser et qui ne puisse jamais la voir sous cette forme. Dans une forêt, près de la fontaine des fées, le Chevalier Raimondin rencontra Mélusine. Sa beauté lui fit forte impression et il lui déclara son amour et sa passion. L’enchanteresse enchantée l’épousa en lui faisant promettre de ne jamais chercher à la voir le samedi du lever au coucher du soleil. Ils eurent une grande et illustre famille et c’est de Mélusine que tous les seigneurs du château de Lusignan tireront leur origine. Un jour pourtant, tourmenté par le démon de la curiosité, Raimondin oublia son serment. Il pénétra dans l’endroit secret où Mélusine prenait son bain et découvrit sa longue queue de serpent. Epouvanté devant ce prodige, Raimondin vit Mélusine qu’il aimait tant, s’élancer dans les airs et disparaitre à tout jamais sous la forme d’un serpent. La malédiction maternelle s’accomplit, Mélusine restera mi-femme, mi-serpent et fée pour l’éternité. Cependant, on assure qu’elle fait des apparitions funestes sur la plus haute tour du château de Lusignan qu’elle avait bâtit d’un coup de baguette magique. Ainsi, on entend les soupirs lugubres et les cris effroyables de Mélusine trois jours avant le trépas qui menace ses descendants. On raconte encore aujourd’hui qu’au milieu des nuits orageuses, on peut apercevoir l’ombre de Mélusine et entendre ses pleurs quand elle vient revoir son antique et belle demeure. Depuis ce temps, on attribue à cette aimable fée la production des orages et des nuées. Quand le vent souffle en tempête la nuit, c’est Mélusine qui pleure ses enfants !

Mélusine en son bain, épiée par son époux.
Roman de Mélusine par Jean d'Arras. Manuscrit enluminé, XVe siècle.
Bibliothèque nationale de France, Manuscrits.
© Bibliothèque nationale de France

 


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