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4 octobre 2013

La Libellule, l’Aiguille du Diable

On la nomme Demoiselle à cause de son allure délicate, de la finesse de son corps orné d’agréables couleurs et de ses grandes ailes irisées, ouvragées comme de la dentelle. La Libellule se déplace dans les airs avec une rapidité extraordinaire. Virevoltante, elle anime les eaux calmes et dormantes des étangs par ses acrobaties aériennes étonnantes. Elle parcourt les jardins, les prairies, longe les ruisseaux, danse autour des roseaux et plane au-dessus de l’onde en se nourrissant de mouches, de moustiques et d’éphémères, qu’elle attrape sans jamais ralentir son vol. Cependant, il ne faut pas oublier que c’est une grande carnassière aux inclinations meurtrières, qui mène une guerre sans merci aux autres insectes ailés. Armée d’une forte mâchoire aux dents acérées, elle fond sur ses victimes comme un oiseau de proie. On prétend que ses ailes sont tranchantes comme un couteau et que sa piqûre est mortelle. Porteuse de présages, la Libellule qui entre dans les maisons annonce une visite mais celle qui vous touche le front augure une mort prochaine. Attrapez-là et vous vous marierez dans l’année sans l’avoir cherché ! Certains l’employaient en décoction avec des feuilles d’acacias pour soigner le mal d’oreilles. La Libellule était considérée autrefois comme une proche alliée de l’araignée. Les anciens lui accordaient le pouvoir de se changer en mauvais esprit et la surnommaient Sorcière, Aiguille du Diable, Crève-œil, Flèche du Diable, Tire zyeux, Couturière ou bien encore Cheval du Diable car ce dernier chevauche une Libellule pour se rendre au sabbat. A la nuit tombée, on dit qu'elle se transforme en aiguille pour percer les oreilles, crever les yeux des humains et coudre la bouche des enfants menteurs ! Pourtant, cette chasseresse rapide et gracieuse des mares et des marais est bien utile et tout à fait inoffensive pour l’homme. Toutefois, prenez garde à ces élégantes Demoiselles aux ailes de tulle qui planent dans les airs au crépuscule !

A Dragon-fly, Two Moths, a Spider and Some Beetles, With Wild Strawberries, 17th century – Author: Jan van Kessel, senior - Ashmolean Museum, Oxford; Bequeathed by Daisy Linda Ward, 1939.

 


MAGIE VERTE, les herbes et les arbres enchantés


Ces œuvres sont protégées par une certification CLEO qui confère à son auteur une date de création certaine sur son œuvre. Une signature numérique atteste de cette antériorité. Elle est soumise aux dispositions du Code de la Propriété Intellectuelle. Toute reproduction ou représentation totale ou partielle doit faire l’objet d'une demande d'autorisation auprès de l’auteur. Concept et titres déposés et enregistrés à l'INPI : Institut National de la Propriété Industrielle.

27 septembre 2013

Le lièvre et le lapin, créatures lunaires et crépusculaires

On raconte bien des merveilles sur ces animaux fort peureux et timides. Il n’y a guère qu’au clair de lune que l’ont peut les apercevoir jouer, sauter et courir les uns après les autres. Le Lièvre a l’ouïe très fine et les oreilles d’une grandeur démesurée. Au moindre bruit, il fuit dans tous les sens dans une course incroyablement légère et rapide qui devance tous les autres animaux. Pour éviter le chasseur et détourner les chiens, il emploie la ruse et dort les yeux ouverts. Il s’assoit volontiers sur ses pattes de derrière, celles de devant lui servent de bras. D’ailleurs, on le dit capable de jouer du tambour. Quoique très semblables, le Lièvre et le Lapin sont des espèces bien distinctes aux mœurs différentes. Le Lièvre se fait un gîte à la surface de la terre où il demeure exposé tandis que le Lapin, bien plus malin, se creuse une retraite où il se met à l’abri de l’homme, des loups, des renards et des oiseaux de proie. Toutefois, ce dernier à été partout réduit en domesticité tandis que le Lièvre solitaire jouit d’une grande liberté ! Ces animaux se reproduisent si prodigieusement qu’ils sont un symbole de fécondité. Cependant, ils ont tant d’ennemis qu’il est bien rare qu’ils vivent du temps que la nature leur a donné. Le Lièvre est considéré comme un animal lunaire. On prétend qu’il pond des œufs à Pâques, à l’époque de la lune rousse. Aussi, pendant cette période pleine de mystères, les sorcières se changent en Lièvre pour jeter des sorts sur le bétail et commettre leurs méfaits. Selon les croyances, on assure que la rencontre d’un Lièvre sur un chemin est un présage sinistre. Un vieux proverbe dit que quand on mange du Lièvre on est beau pendant sept jours de suite. Si les parents se nourrissent souvent de sa chair, ils sont assurés d’avoir des garçons. Aussi, des jarretières d’absinthe ou d’armoise cousues avec des lanières en peau de Lièvre, permettent de parcourir cent lieues sans jamais s’arrêter. Une patte de Lièvre est un porte bonheur et un excellent remède pour les affections articulaires. Le lait de lièvre mâle est reconnu comme remède souverain pour les infirmités, il est un symbole d’une chose impossible à trouver. On dit que la mémoire du lièvre se perd en courant et que rien ne sert de courir, il faut partir à point, et qui court deux lièvres à la fois, n’en prend pas un !

1. LE LIEVRE, 2.  LE LAPIN (détail)

Histoire Naturelle De Buffon, classée par ordres, genres et espèces, d'après le système de Linné… Volume 8, par Georges Louis Le Clerc de Buffon, René Richard Louis Castel, 1802.

 


MAGIE VERTE, les herbes et les arbres enchantés


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29 juin 2013

Le grimoire, un ouvrage précieux rempli de secrets merveilleux !

Le grimoire est un livre de magie chargé de signes sacrés écrits avec du sang de chauve-souris, où sont consignées des formules secrètes et mystérieuses pour composer des potions, des philtres amoureux, des élixirs, des enchantements, des remèdes pour guérir certains maux, trouver les trésors cachés, fabriquer des amulettes et des talismans et se rendre invisible. Il contient tous les arts de la magie et de vieux mystères y sont révélés. Fermé par un anneau doré, cet ouvrage ancien en parchemin, appartient ordinairement à un sorcier ou un magicien, avec lequel il fait des prodiges. Cependant, certains grimoires sont maléfiques et remplis de sorcellerie. Ecrits avec le sang du diable en personne, ils renferment des mots et des signes funestes capables de faire périr les animaux, de troubler les saisons, de renverser le cours naturel des éléments, de répandre des maladies et toutes sortes de maléfices. On y trouve aussi comment jeter des sorts, traverser les airs à volonté, soumettre les mauvais génies, les morts et les démons, convoquer toutes les puissances infernales et même forcer le diable à paraître armé de ses cornes sur la tête, le visage rouge et le corps tout couvert de poils noirs ! On dit de ces terribles grimoires qu’ils résistent aux flammes, sentent le souffre et la fumée et qu’il est impossible de s’en débarrasser. Aussi, leur lecture comporte des risques, car certains redoutables secrets ne doivent pas tomber dans des mains inaptes à les recevoir. Bien sûr, nous ne sommes pas obligés de croire à ces œuvres de très haute curiosité, au diable, aux sorcières, aux magiciens et à tout ce qui est du ressort des sortilèges et des enchantements. Nous laisserons le soin aux lecteurs de décider de la question !

Le Petit Albert est un grimoire de magie, inspiré par les écrits de saint Albert le Grand.
Il est imprimé en France pour la première fois en 1668, puis réédité de façon continue.

 


MAGIE VERTE, les herbes et les arbres enchantés


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27 juin 2013

La Poule noire et le Pacte avec le Diable

La poule noire à un secret propre à faire apparaître le diable à volonté pour obtenir richesse, pouvoir et faire parler les morts. Lié aux démons, cet animal est indispensable dans les maléfices des sorciers et son sacrifice était, autrefois, synonyme d’invocation satanique. Pendant les nuits de pleine lune, les sorcières immolaient une poule noire en poussant d’horribles cris pour appeler les esprits qui apparaissaient sous les formes les plus immondes. Les magiciens et les devins cherchaient à lire l’avenir dans ses entrailles. On se rendait invisible en portant le cœur d’une poule noire sous le bras droit. Avec son sang, on écrivait le vœu souhaité sur un petit morceau de papier, puis on enterrait le tout à un pied de profondeur. Certains onguents s’appliquaient avec une plume de poule noire. Pour obliger le diable à paraître et faire alliance avec lui, il convient de saisir une poule noire qui n’a jamais pondu et qui n’a jamais vu le coq. Cependant, prenez garde de ne pas la faire crier, vous risqueriez de rompre le charme et de devoir recommencer. Puis, sans jamais regarder derrière vous, rendez-vous à minuit à un carrefour où quatre chemins forestiers aboutissent. A l’aide d’un rameau de coudrier, tracez un cercle en faisant trois fois le tour à reculons en récitant le Pater à rebours. Depuis le centre du cercle, répandez le sang de la poule que vous venez d’égorger en répétant à haute voix les termes de votre marché. Invoquez le diable avec des paroles magiques en criant trois fois : « Poule noire à vendre ! » ou neuf fois : « Robert ! ». Alors, dans un silence pesant, le vent se lèvera, la foudre éclatera en déchirant le ciel et le diable se présentera soudain à vous, éclairé par la lune. Jetez-lui votre pacte signé de votre propre sang, il apposera sa signature et disparaîtra dans un nuage de vapeurs sulfureuses. A ce moment ou neuf jours après, le prince des ténèbres offrira en présent une poule aux œufs d’or que vous seul devrez nourrir et qui couvera votre argent en le doublant le jour suivant ! On prétend que ce pacte avec le démon assure richesse et bonheur pendant vingt ans. Cependant, au terme de cet engagement, il exigera votre corps et votre âme et vous serez voués à son service éternellement !

 

Il est possible de se défaire de ce pacte en le cédant à une autre personne qui s’engage alors solidairement pour vingt ans. Le Diable attend parfois des milliers d’années avant de récupérer l’âme qu’il a achetée !

Second part of the pact allegedly signed between Urbain Grandier and the Devil. This half is also signed by Satan, Leviathan, Astaroth, and a number of other demons. This image is from Dictionnaire infernal by Collin de Plancy (1826).

 


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24 juin 2013

La Saint-Jean d'été

Venue de nos ancêtres et de tous temps respectée, la fête de la Saint-Jean d’été et ses feux de joies scintillent de toutes parts dans la nuit la plus courte de l’année. C’est un jour animé où l’on danse et chante autour des bûchers. Suspendu entre printemps et été, ce moment est propice aux vœux, aux serments et aux sacrifices. Autour des feux sacrés, les âmes des trépassés viennent se réchauffer pendant que les vivants se purifient de tous leurs tourments. Les plantes cueillies lors de cette nuit remplie de mystères ont des vertus toutes particulières, des sucs et des saveurs extraordinaires. Certaines garantissent contre les éclairs, d’autres protègent des maladies et repoussent les mauvais génies. On prétend que ces herbes ramassées entre l’aube et le lever du soleil ne flétrissent jamais contrairement à celles cueillies les autres jours de l’année. Cependant, pour garder toutes les propriétés magiques des plantes, il faut accomplir cette tâche à main nue et ne jamais couper les herbes au moyen d'un couteau ou d’un ciseau. A la clarté des flambeaux, des couronnes de fleurs sont tressées que l’on porte sur le front pour éloigner les mauvais sorts et les démons. Aussi, avant le lever de l'astre du jour, il est recommandé de se rouler dans la rosée et de recueillir les gouttelettes scintillantes de mille feux dorés pour guérir de certains maux. A la fin de la cérémonie, chacun récupère un tison qu’il emporte dans sa maison et les cendres sont jetées au vent, emportant au loin tous les malheurs et désagréments. Aux alentours de minuit, on peut rencontrer la mythique fougère qui confère le don d’invisibilité en ouvrant sa fleur au milieu des esprits endiablés. Autrefois, sorciers et magiciens, enchanteurs et devins jetaient dans les bûchers les herbes récoltées, en prononçant des conjurations et quelques mystérieuses oraisons. Parfois, des animaux vivants étaient donnés en offrande aux flammes, comme les chats, les crapauds, les araignées et les serpents qui environnent le diable. Pour élaborer de puissants philtres et enchantements, cherchez un trèfle à quatre feuilles à la faveur de la nuit de la Saint-Jean et cueillez-le avec les dents !

A Midsummer Night's Dream - Gustave Doré, 1832/1883.

"Midsummer"  par la photographe Cécile Decorniquet

 


MAGIE VERTE, les herbes et les arbres enchantés


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16 juin 2013

La souris, symbole de la vie souterraine

Timide, agile et curieuse, la souris mène une vie nocturne très active. Elle court avec une grande rapidité mais le moindre petit bruit la fait déguerpir. Son ouïe fine et son odorat sont exquis et il n’y a pas d’endroit où elle ne puisse se faufiler. Douée d’une grande fécondité, elle pullule dans tous les lieux abondants en grains et en provisions ; rien n’est à l’abri de sa gourmandise. Elle pénètre partout et ronge même les étoffes, le papier, le bois et les meubles. L’hiver, elle loge dans les trous dans la terre, les vieilles murailles et dans les planchers pour que le froid ne l’engourdisse pas. La souris a beaucoup d’ennemis auxquels elle ne peut échapper et une foule d’animaux s’en nourrissent ; les chats, les oiseaux de rapine, les belettes et les hérissons lui font une guerre sans merci. On dit qu’elle est sensible à la musique et qu’elle prend un grand plaisir à se déplacer sur les touches d’un piano laissé ouvert. Porteuse de présages, elle est un symbole de la vie souterraine et des ténèbres. La souris est gardienne des trésors enfouis. Autrefois, on prétendait que les souris qui s’enfuyaient d’un bûcher enflammé étaient l’âme des sorcières. Aussi, son cri était de très mauvais augure. En s’installant dans les maisons elle annonce une mort prochaine et déserte souvent le lieu dès que la personne est décédée. Pour chasser les souris on enfermait un crapaud dans une cruche à l’endroit où elles viennent. On affirme qu’il ne faut jamais filer le jour du Carême-prenant, de peur que les souris ne mangent le fil toute l’année. On croyait aussi que les souris rôties ou bouillies soignaient les enfants de la coqueluche et de l’intempérance d’urine et que la fiente de souris mêlée avec du miel faisait revenir le poil lorsqu’il était tombé ! Inoffensive, la souris, aux mœurs douces et joyeuses, fuit les lieux inhabités et suit l’homme partout. Les enfants qui affectionnent particulièrement les souris, leur offrent leur dent de lait en échange d’une pièce apportée pendant la nuit. Cependant, ses apparitions surprises sont fort incommodes et inspirent l’horreur aux humains qui cherchent à s’en débarrasser par le poison et les pièges. Pourtant, malgré ces petits larcins et méfaits, certains s’attachent à ce rongeur qui devient un animal de compagnie. Il ne faut pas oublier que sa curiosité et son effronterie sont égales à son insatiable appétit !

The Garden of Earthly Delights, central panel - Detail man with mouse (lower left)
Hieronymus Bosch, 1450/1516.

 


MAGIE VERTE, les herbes et les arbres enchantés


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9 mai 2013

Le philtre d’amour aux parfums enchanteurs et aux sucs trompeurs !

Le boire-amoureux, Philtre de volupté, Vin herbé, Liqueur enchanteresse… Le philtre d’amour est un breuvage enchanté dont la vertu secrète des ingrédients suscite une passion violente ou un attachement éternel et la fidélité jusqu’au trépas. Circé et Médée, les plus fameuses magiciennes de l’antiquité, excellaient dans l’art de préparer des philtres. Depuis, ils sont concoctés par les sorcières, les enchanteurs et les magiciens à l’aide d’herbes macérées dans du vin et de substances mystérieuses et vénéneuses dont ils ont le secret. Quelques philtres, autrefois renommés, étaient composés d’une tête de vipère, d’une queue de scorpion, d’un cœur d’hirondelle, d’os de grenouille, d’intestins de poisson, de rognures d’ongles, de sang de mouton noir et d’autres horreurs encore qu’il est interdit de révéler. Parmi ces étranges recettes, on trouvait aussi celle qui consistait à faire avaler à la personne désirée le poil du bout de la queue d’un loup ! Une autre encore où l’on devait tirer son sang un vendredi de printemps, ce jour étant consacré à Vénus, le faire sécher et le réduire en poudre pour le faire boire à la personne aimée. Mais le plus merveilleux des philtres était l’hippomane, un morceau de chair rond et noir que le poulain porte sur le front à sa naissance. Mis en poudre et mêlé au sang de l’être aimé, il avait l’incomparable propriété de stimuler l’amour. Toutefois, prenez garde de ne pas succomber aux charmes de la magie car tous ces puissants philtres aux parfums enchanteurs et aux sucs trompeurs sont dangereux et provoquent parfois la mort ou la folie. La médecine connaît des remèdes à presque tous les maux de l’humanité, mais il n’en existe aucun qui soigne le mal d’amour. Ah, qu’il est doux de boire la magie de l’amour, mais quel dommage que la recette soit perdue pour toujours !

Le Sortilège d'amour, Ecole allemande, XVème siècle. Musée des Beaux-Arts de Leipzig. 

 


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8 avril 2013

La Pie bavarde, un oiseau turbulent et malicieux

Jaquette, Agasse, Margot, Jacasse, belle rapineuse, Pica pica… On la dit bavarde, voleuse, rusée et curieuse, montrant de la malice et un certain penchant à la moquerie avec son babillage rauque et malfaisant. Cependant, la Pie est intelligente au moins autant que le corbeau. Talentueuse, elle imite le langage humain, aime prononcer des paroles et en apprendre. Elle contrefait la voix des bêtes, le son des instruments, chante à merveille et peut se laisser mourir de dépit lorsque sa langue ne peut imiter le son de nouveaux mots. La Pie fait des provisions et met beaucoup d’art à construire son nid en haut des grands arbres, qu’elle tapisse d’herbes douces à l’intérieur et d’épines à l’extérieur. Elle l’embellit avec des objets scintillants qu’elle dérobe, car la Pie a une passion pour tout ce qui brille. Quand son nid à été découvert par l’homme, elle transporte ses œufs ailleurs. Tendre avec ses petits, elle éloigne avec témérité les intrus et chasse à grands cris tous ceux qui osent s’approcher du nid. Du haut de son perchoir, elle surveille son territoire et dénonce les méfaits. Toutefois, c’est une pilleuse de nid, elle gobe les œufs des autres oiseaux dès qu’ils partent se restaurer et fait volontiers la guerre aux petits rongeurs. Autrefois, une Pie crucifiée dans une étable protégeait les bêtes des esprits malfaisants et quelques gouttes de son sang ressuscitaient les héros et aidaient à guérir certaines maladies. Manger de la Pie rendait vertueux et aiguisait la vue. En bouillon, elle soignait les manies et la mélancolie. Aujourd’hui encore, lorsqu’elle jase plus qu’à l’ordinaire on dit qu’elle annonce la pluie. En magie, on prétend que les sorcières prennent l’apparence d’une Pie pour se transporter dans les airs et qu’elles aiment les manger rôties. Les Pies évoquent la fable des orgueilleuses Piérides. Ces neuf sœurs, fières de leur nombre et de leurs talents, se comparaient aux Muses et osèrent leur disputer le prix du chant. Vaincues, elles s’emportèrent en invectives contre leurs rivales et ajoutèrent l’injure et la menace à leur audace. Les dieux les changèrent aussitôt en Pies. Sous cette forme nouvelle elles gardèrent leur incessant bavardage et leur vanité. La Pie qui jacasse et s’agite sans cesse, est un oiseau que l’on entend avant de le voir et son plumage noir et blanc aux couleurs changeantes révèle son ambivalence. En effet, c’est un bien vilain défaut que de vouloir trop parler, d’étourdir sans réfléchir, de ressasser les paroles d’autrui dont on tire mille choses pour le mal que l’on veut faire !

Magpie des oiseaux néerlandais décrits par Cornelius Nozeman,
et édité par Jan Christiaan Sepp, libraire, 1770.

 


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7 décembre 2012

La Baguette magique, l’instrument obligé des fées, des sorcières, des enchanteurs et des devins !

Il y a bien longtemps, HécateCircé et Médée, les magiciennes les plus redoutées de l’antiquité employaient une baguette pour accomplir des métamorphoses et agir sur les éléments en déchaînant les tempêtes et les vents. Depuis, c’est l’arme obligée des fées, des sorcières, des enchanteurs et des devins avec laquelle ils opèrent les plus grands prodiges. La baguette magique est l’apanage des fées marraines qui influencent fortement la destinée humaine et dispensent à leur gré les dons, les richesses et le bien. Symbole de leur puissance surnaturelle, la baguette magique endort ou réveille à volonté les gens ou suspend le temps comme dans la belle au bois dormant. De leur baguette merveilleuse, elles changent les citrouilles en carrosse, les animaux en aimables serviteurs et les vieux haillons en habits d’or et de pierreries comme dans cendrillon. Mais il jaillit parfois de certaines baguettes toutes sortes de maléfices. Ces baguettes malfaisantes sont remises par le diable en personne aux sorciers et aux sorcières lors de leur premier sabbat. Ensemble, ils tracent des cercles sur la terre pour appeler les démons et lancent dans les airs toutes sortes de malédictions. Quelques unes sont divinatoires comme la baguette des sourciers ordinairement coupée dans un rameau fourchu en bois de coudrier. On lui attribue des vertus surprenantes comme celles de découvrir les eaux, les secrets, les trésors cachés sous terre et les métaux et parfois même les voleurs et les meurtriers. Aussi, par une force naturelle cette baguette s’anime et tourne dans la main en s’inclinant vers la terre comme un aimant. On dit que la vraie baguette magique doit être parfaitement droite et taillée dans une pousse de l’année de bois de noisetier, d’amandier, d’aubépine, de chêne, de saule, de sureau ou de pommier. Pour accroître sa puissance on l’orne à son extrémité d’un cristal miroitant où sont gravés des formules secrètes et des enchantements. Ce rameau long d’une coudée, doit être coupé de la main gauche avec une faucille d’or dès que le soleil paraît ou se couche sur l’horizon sans oublier de prononcer quelques incantations : « Toi morceau de bois, baguette des prêtresses d’autrefois, par ma volonté et le charme opéré, réveille-toi et deviens baguette divinatoire afin de me révéler tout ce que je veux savoir ! ». Qu’il en soit ainsi !

Circé par Gio Francesco Barbieri dit le Guerchin, 1590/1666. 

 

Circé est représentée avec ses attributs de magicienne, au moment où elle a résolu la mort de son mari. Le vase qu'elle tient renferme le poison qu'elle veut lui donner. Ses yeux semblent s'arrêter sur le livre de ses enchantements que l'on voit placé sur une table à côté d'un autre vase. Dans sa main droite elle tient sa redoutable baguette magique avec laquelle elle opère les plus grands prodiges.

 


MAGIE VERTE, les herbes et les arbres enchantés


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6 octobre 2012

Fête des Sorcières & Diseurs d'histoires en Haute-Marne

Les 27 et 28 octobre 2012 - Chalindrey / Fort de Cognelot 
Les sombres couloirs du Cognelot accueillent chaque année la fête des sorcières. Pendant 2 jours, les visiteurs pourront profiter des nombreuses animations ensorcelées : marché des sorciers avec plus de 60 exposants, saynettes théâtrales, musiciens saltimbanques, jongleurs, cracheurs, déambulation de sorcières et autres personnages fantastiques, exposition sur l’imaginaire et l’extraordinaire, labyrinthe de la sorcière, maquillage pour enfants, trampoline…

Contact : Communauté de commune du Pays de Chalindrey
Tél.: 03.25.88.82.03 - Email : ccpchalindrey@wanadoo.fr

Les Diseurs d'Histoires 22ème édition

« Les contes ne sont pas faits pour endormir les petits mais pour réveiller les grands ».

Les Foyers Ruraux de Haute-Marne organisent la 22ème édition des Diseurs d’Histoires, du 5 octobre au 24 novembre 2012. Avec les premières couleurs de l’automne, les conteurs, seuls ou accompagnés de musiciens, arrivent de Reims, de Paris, des Cévennes, de Belgique, d’Italie ou d’Espagne, du Québec ou de plus loin encore pour partager contes, récits de vie, nouvelles, légendes et autres histoires à couper le souffle, à rire ou à frémir, à faire rêver et s’émouvoir. 52 spectacles vous sont proposés aux 4 coins de la Haute-Marne et au-delà, avec quelques détours dans l’Aube et la Côte d’Or. Lieux : salle des fêtes, bibliothèque, mairies, écoles... Horaires : de 20h00 à 00h00.

Foyers ruraux de Haute-Marne 52000 Chaumont
Tel : 03 25 32 52 80
E-mail - Site web

19 mai 2012

Le Corbeau, messager des ténèbres

Sinistre compagnon des sorcières, le corbeau* est un oiseau de mauvais augure, qu’elles envoient voler dans les airs pour transmettre leurs messages. Le rencontrer est signe de malheur et parfois de mort, surtout quand il se pose sur le toit d’une maison. Son croassement lugubre fait frémir et ses grandes ailes d’un noir profond, inspirent crainte et tristesse. Selon ses cris et la direction de son vol, il annonce les tempêtes, la guerre et la famine. On prétend que le démon peut se montrer sous la figure d’un corbeau. Lorsque les sorciers disent la messe du sabbat, ils invoquent le Diable en criant trois fois : Corbeau noir ! Corbeau noir ! Il fait partie des créatures réputées être sous la dépendance du Diable qui donne à chaque sorcière, le jour du sabbat, des animaux prenant l’apparence soit d’un crapaud, d’un chat noir, d'une chauve-souris ou d’un corbeau. Depuis les temps les plus reculés, on accorde au corbeau une vertu prophétique : il pressent l’avenir. On dit que certains sorciers mangent le cœur et les entrailles des corbeaux dans l’espoir d’acquérir le don de prophétie. Toutefois, il ne faut pas confondre les corneilles au plumage plus brillant, avec les corbeaux qui sont très différents par leur grosseur et par leurs mœurs. Au contraire de ces dernières, le corbeau se fait un nid fort grand dans des arbres élevés au milieu des forêts profondes, qu’il tapisse confortablement de fourrure de cerf, de brindilles, d’herbes douces et de mousses. Aussi, cet oiseau si inquiétant qui se délecte de chairs putrides et corrompues, séduit sa compagne par une sorte de chant d’amour et une parade nuptiale. Ensemble, ils expriment leur tendresse en se caressant l’un l’autre le bec et s’inspirent un amour constant. Réputé pour sa grande longévité, on dit qu’il peut vivre jusqu’à cent ans. Cet animal majestueux, volontiers charognard et criard, est, au contraire d’autres espèces, rusé et intelligent. C’est aussi l’oiseau favori d’Odin, dieu du savoir, de la guerre et de la mort de la mythologie nordique. Perchés ordinairement sur les épaules du roi des palais aériens, les deux fidèles corbeaux, Hugin et Munin, parcourent les neuf mondes d’un vol rapide en regardant au loin !

 

* Le corbeau est un animal psychopompe comme le cheval, le loup, l'hippocampe, le dauphin, le phoque, l'abeille, le chien, la chouette, le moineau... Ils ont la tâche de transporter l'âme des défunts vers l'autre monde.

The Garden of Earthly Delights, detail raven - Jérôme Bosch entre 1503 et 1504.

 

Selon Hildegarde de Bingen dans "Le livre des subtilités des créatures divines" : "le corbeau est astucieux, audacieux, il n'a pas peur, il ne fuit ni ne craint l'homme. Si bien qu'il pourrait facilement parler avec lui et qu'il aurait le savoir-faire nécessaire pour cela, s'il n'était une bête sans raison. Et parce qu'il connaît l'homme, il dérobe souvent ce que celui-ci garde auprès de lui. Sa chair n'est pas bonne à manger pour l'homme, car il a la nature des brigands et des voleurs. Et tout ce qui est en lui ne vaut rien pour la médecine..." 

 


MAGIE VERTE, les herbes et les arbres enchantés


Ces œuvres sont protégées par une certification CLEO qui confère à son auteur une date de création certaine sur son œuvre. Une signature numérique atteste de cette antériorité. Elle est soumise aux dispositions du Code de la Propriété Intellectuelle. Toute reproduction ou représentation totale ou partielle doit faire l’objet d'une demande d'autorisation auprès de l’auteur. Concept et titres déposés et enregistrés à l'INPI : Institut National de la Propriété Industrielle.

25 avril 2012

Le cercle des fées et les ronds de sorcières

Au printemps, les fées mènent des rondes folâtres au clair de lune sur des airs enivrants qui sont un véritable enchantement ! Elles dansent dans les sous-bois sans effleurer le moindre petit brin d’herbe, mais là où elles ont dansé, des cercles parfaitement ronds apparaissent. On dit que la terre qu’elles foulent des pieds profite d’une grande fécondité, où les fourmis travaillent en foule. Dans les lueurs du matin, on trouve les vestiges de leur danse. L’herbe y est souvent aride en dehors du rond qu’elles ont formé et d’un vert printanier perlé de rosée en dedans. Mais quelquefois, l’herbe est toute roussie au milieu du cercle et plus verte et fraîche sur le contour que partout ailleurs dans la prairie. Ces anneaux magiques sont souvent formés de nombreux champignons dont les fées se servent pour se reposer après leurs danses effrénées. Parfois, on les appelle ronds de sorcières, ceux que les diablesses tracent pour s’ébattre dans de lugubres sabbats. Traversant les airs sur leur balai, les sorcières se retrouvent en foule à l’intérieur de ces cercles magiques environnés de brouillard où elles peuvent appeler les démons et s’adonner à des danses infernales. Cependant, ces mystérieuses traces circulaires sont-elles dues au tourbillon des vents, aux sillons de la foudre ou bien aux esprits nocturnes et aux magiciens qui se livrent aux plaisirs de la danse dans les clairières des bois ? Rappelons toutefois, que ni le vent, ni la foudre ne peuvent tracer de circonférence si parfaite. N’entrez à aucun moment dans ces lieux hantés par les esprits et les fées sans y être invité, vous risqueriez de rester prisonnier ou de disparaître à tout jamais !

Magic Circle - John William Waterhouse, 1886.
 

MAGIE VERTE, les herbes et les arbres enchantés


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8 février 2012

La sorcière aux secrets diaboliques et aux remèdes empiriques !

Mystérieuse et inquiétante, la Sorcière tire tous ses pouvoirs de vieux grimoires et d'une baguette ensorcelée animée par le diable en personne. Elle connaît des secrets magiques et diaboliques et des remèdes empiriques. Vêtue de haillons, elle est accompagnée d'un fidèle crapaud, d'un chat noir, d'un corbeau et d'une araignée qui se faufile là où elle ne peut aller. Penchée au-dessus de son chaudron où fument d'étranges brouets aux parfums nauséabonds, elle prépare des potions et de merveilleux poisons. Dans cette marmite, elle mélange des herbes maléfiques, de la bave de crapaud, des plumes de corbeau, des gouttes de sang, du venin de serpent, des écailles de dragon et des cornes de démons ! Après s'être frottée le corps d’un onguent dont elle a le secret, elle vogue dans les airs sur son balai. Cheveux au vent, elle rejoint le sabbat et invoque les forces du mal jusqu'à une heure matinale. Pour repousser les sorcières et leurs maléfices, accrochez sur votre porte une croix de branches de laurier et jetez une poignée de  sel  dans la cheminée !

La sorcière avec le hibou, 1895 - Heinrich Vogeler - Galerie Bassenge

 


MAGIE VERTE, les herbes et les arbres enchantés


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22 septembre 2011

L’équinoxe d’automne

L’équinoxe d’automne est célébré le 21 et le 22 septembre par les Wiccans, adeptes de la Wicca, par une fête qui se nomme Mabon, fils divin de Modron, déesse-mère dans la mythologie celtique Galloise. Pendant ce rituel, entre lumière et obscurité, où le jour et la nuit sont égaux, on dit que les sorcières coupent et mangent des pommes pour voguer entre les mondes et se préparer aux jours sombres qui annoncent l’hiver. Cette fête de Mabon, dernière célébration avant Samain le nouvel an celtique, représente la fin des récoltes, des moissons, des vendanges et de la chasse. On prétend que les pommiers marquent les frontières entre les mondes. Quant à la pomme, fruit sacré pour les celtes, elle reste l’aliment privilégié de cette fête !

 

Par cette célébration la Terre et le Soleil sont honorés et remerciés avant de s’endormir pour les longues nuits d’hiver !

Tacuinum sanitatis in medicina vers 1390.

 

Automne (Autumpnus)
Nature : Assez froid au second degré
Optimum : Sa période centrale.
Usage : lorsque l'on évolue graduellement vers les contraires, par exemple, vers la chaleur et l'humidité.
Dangers : Il est dangereux aux températures modérées et pour ceux qui prédisposés à la consomption. Neutralisation des dangers: par l'application d’éléments humides et par des bains.
Effets : Accroît l’humeur mélancolique. Il est adapté aux tempéraments chauds et humides, aux jeunes et aux adolescents, au temps des régions chaudes et humides, ou dans les zones tempérées.

 


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21 septembre 2011

La déesse Perséphone en automne

Dans le clair-obscur lunaire, la déesse antique Perséphone ouvrira la porte des Enfers avec un rameau de gui, pour rejoindre Hadès son mari. Quand cette divinité disparaîtra dans sa sombre demeure, les semences resteront sous terre pendant les longs mois d’hiver !

Proserpine/Persephone - Dante Gabriel Rossetti, 1874.

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15 septembre 2011

Où trouver des graines de Mandragore ?

Sur le site : Graines Baumaux dans la catégorie « Graines aromatiques et officinales » où vous trouverez une grande variété de semences à acheter en ligne.

Article : "La mandragore, l'herbe magique entre toute"

Belladone, Mandragore : Gravure du XIXè siècle, extraite de Flore Médicale, édition postérieure à 1818, décrite par FP Chaumeton, Chamberet et Poret peinte par Mme E. Panckoucke et par JF Turpin. 
 

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13 septembre 2011

Les Ménades exaltées

Dans l'empire joyeux de Dionysos, la raison se perd sous les flots de vin qui trouble les sens et engendre la folie. D'une main, ce dieu buveur, turbulent et impétueux, tient une coupe et de l'autre un thyrse, orné d'une pomme de pin, d'où il fait jaillir la vigne, le lierre et des fontaines de vin. Vêtues de peaux de tigre, les ménades, escortent le dieu des débordements les plus extravagants pendant les fêtes et les cérémonies étranges qui lui sont consacrées. Emportées par l'ivresse mystique, elles se livrent aux plaisirs libertins en s'abreuvant abondamment du nectar divin. Puis, soudain saisies de frénésie, elles vagabondent les cheveux entremêlés de pampre, les yeux égarés et la bouche écumante, en faisant retentir dans les plaines des cris de joie insensés ! Mais parfois, quand leur chevelure se dresse et s'entortille de vipères venimeuses, l'âme des ces prêtresses s’empare d'une humeur de tigresse. Au son des tambours battants, retentissent alors leurs terribles hurlements. Enhardies par une ivresse funeste et pénétrées d’une aveugle rage, elles lacèrent leurs victimes qu’elles dépècent cruellement, répandant, dans les campagnes et les champs rougies par leur crime, les restes sanglants. Dieu des extases et des mystères, Dionysos veille sur les trésors de l’automne et annonce les vendanges et le vin nouveau. Les Dionysies étaient des fêtes qui invitaient à la joie, aux festins et à l'oubli !

The Youth of Bacchus, 1884 - William-Adolphe Bouguereau.


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